mardi 15 mai 2007

127 - Considérations générales et particulières au sujet de ma particule

Le problème de la particule se pose, je pense, dès lors que l'on commence à dénigrer sa valeur sociologique, son prix culturel, son caractère éminemment vénérable, son essence mystique, sa spécificité morale. Et sa fonction sociale.

L'aristocratie est une composante obligée de toute société. Que les modèles soient des banquiers, des chanteurs populaires ou des nobles pleins d'honneur et de fierté (comme moi), le problème demeure le même : les sociétés humaines ont besoin de vivants représentants d'une certaine élite, soit pour s'identifier à celle-ci, soit pour en faire un contre modèle. Quoi que l'on dise, l'élite est le fer de lance de toute organisation sociale de base. Quant à décréter que cette élite pourrait être plutôt le monde des chanteurs ou bien le monde des banquiers, plutôt que celui des hidalgos, ceci est uniquement affaire de maturité d'esprit de la part de celui qui décrète. En ce qui me concerne, je reconnais l'aristocratie comme la véritable représentante de l'élite sociale. C'est elle qui fait autorité dans ma culture. L'important pour moi, n'est pas d'avoir un diplôme, ni de gagner beaucoup d'argent, mais d'être élevé à la dignité de noble. A mes yeux, seule la particule sauve. Elle est le point de repère de l'orgueil bien utilisé. Qu'ai-je à prouver, moi qui suis bien né, à celui qui se targue d'être devenu quelqu'un tout en étant fils de rien ? La particule n'est pas un mérite, mais une grâce tombée du ciel. Peu m'importe la manière dont cette grâce est descendue sur ma tête, que ce soit par hasard ou par volonté humaine, le ciel a parlé et m'a fait « de ». Et c'est cela qui est important à mes yeux. Je n'ai pas demandé un tel honneur, j'ai été couronné à ma naissance, par ma naissance. Je n'ai rien fait pour. C'est ce qui me distingue de celui qui cherche la reconnaissance à travers l'élévation sociale. A chacun son hochet.

Pour certains ce sera l'argent, pour d'autres la célébrité. Pour moi c'est la particule.

La particule est une distinction. Un privilège culturel, social, une faveur divine. Une grâce qui peut tomber aussi bien sur le bossu que sur l'ignorant, sur le prix Nobel que sur l'idiot du village. Je crois, et cela est mon droit le plus légitime, être né sous les lueurs de la nuit.

Mes Pères, les Anciens, viennent du ciel, ils descendent des étoiles. Mon nom "Izarra" ne signifie-t-il pas « Etoile », en souvenir précisément de l'une de ces lumières qui brillent aux nues et d'où est issu mon sang ? Cette explication poétique vaut bien toute autre qui dénigrerait le sens sacré de mon nom à rallonge.

Si un banquier se croit un prince parce qu'il a des coffres-forts et une belle situation, pourquoi moi qui ai la chance d'avoir la particule, et simplement la particule, je ne mettrais point un prix à ma fortune temporelle ? Puisque tout est relatif sur le plan social, si ma particule ne vaut rien aux yeux de certains, le titre de Président de la République ne devrait rien valoir non plus. Mais si un Président de la République c'est quelqu'un, à cause de son « diplôme de Présidence de la République », et uniquement à cause de cela, alors moi je suis quelqu'un à cause de mon diplôme de «particulé». Jouons le jeu des vanités sociales ou ne le jouons pas. Mais, si nous le trouvons faussé, mensonger ou insultant, à ce moment-là quittons la société des hommes et faisons-nous ermite.

Oui, je suis fier et honoré à cause de ma particule. Mon «de», c'est ma culture, ma richesse, ma personnalité intime, mon blason, ma différence. Au contact permanent avec la particule, mon coeur prédisposé s'est progressivement rempli d'un sentiment d'élévation. D'abord cela a été confus, à mesure que je prenais conscience de l'importance de mon nom, puis au fil des ans j'ai été persuadé d'appartenir à l'espèce noble.

Qu'est-ce à dire ?

Je suis né pour avoir la particule, comme d'autres sont nés pour être mécréants, leurs prédispositions naturelles se confirmant, se renforçant au contact de leur milieu. L'Etat Civil m'a fait noble. A tort ou à raison aux yeux de certains «hérétiques». Le fait est qu'aujourd'hui je jouis de ma particule. Est-ce la particule qui m'a façonné à son image ou bien est-ce le Destin qui m'a couronné avec cette particule en signe de noblesse, toujours est-il que je crois en mon ETOILE. Je crois en mon nom, comme d'autres croient en leur compte en banque ou bien en leurs diplômes. Que l'on m'ôte ma particule, et je ne suis plus moi-même, tant je me suis identifié à celle-ci. Je n'oserais plus me mêler à mes semblables si je devenais leur semblable. Ma particule, c'est ce qui me distingue des autres, des «sans particules», c'est mon habit de sortie, mon épée au côté, mon panache, mon étendard, mon vif blason.

J'ai le sens du sacré, le sens du mystère. Je crois aux chimères dans la mesure où j'y crois. Avec naïveté, avec obscurantisme, avec imbécillité, certes. Mais avec noblesse. Avec grandeur. Avec un sentiment « donquichottesque » au coeur.

Ma particule, je ne l'occulte pas comme le font certains membres de ma famille. Je la montre tant que je le peux, selon l'élémentaire bienséance qui règle ordinairement les rapports sociaux. Je ne l'affiche pas comme un argument imparable, je la montre simplement et cela est suffisant. La crinière du lion seule fait autorité, nul besoin qu'il sorte la griffe. Je n'ai pas honte de mon «de». J'ai un beau nom, je suis bien né, et je rends grâces au Ciel pour tous ces bienfaits impalpables. «L'essentiel est invisible pour les yeux», disait le Renard. Ma particule n'est pas seulement inscrite sur mon front (sur lequel on peut y lire ma noblesse), elle est également et surtout secrètement logée au fond de mon coeur. Je sais que je suis un noble, et j'y crois. Le reste, c'est-à-dire les tentatives de dénigrement, n'est que prosaïsme le plus horizontal.

Pour rien au monde je ne veux faire partie de la moyenne générale. Et mon discours sur la particule, c'est un combat personnel contre la pensée borgne et fruste, tiède et insipide de la masse, du peuple, de cette racaille qui n'est pas éveillée aux beautés secrètes de l'invisible. Le peuple ne connaît pas les beaux sentiments. Il n'est guère sensible à l'élévation du coeur et de l'esprit. Il ignore la beauté d'une simple particule.

Et tout est dit.

Refuser de glorifier sa particule quand on a la chance d'en posséder une, c'est ne pas faire honneur, à mon sens, à la mémoire de ceux qui ont contribué à faire ce qu'on est aujourd'hui. Car enfin, qu'est-ce que la particule ?

Pour l'esprit dénué de critique comme pour l'inculte, c'est simplement deux lettres précédant un patronyme. Autant montrer à un âne une partition de musique. Il ne verra que des points épars sur des lignes. L'âne n'entend pas Mozart de la même oreille qu'un mélomane. De même, pour l'humble équidé un poème de Victor Hugo ne sera rien d'autre qu'une succession de caractères noirs jetés sur un carré de papier blanc, sans nulle valeur à ses yeux. Pour l'être doté d'un minimum d'intelligence et de sensibilité, un poème de Hugo sera autre chose que des simples lettres additionnées et agglutinées de façon à former des mots sans nulle résonance. L'intelligence, la sensibilité transforment les mots en chants sacrés ou en histoires d'amour. Bref, des choses cohérentes et admirables naissent des mots, des partitions. Parce que l'être doué d'intelligence sait prendre du recul par rapport aux simples apparences brutes et primaires des choses, les mystères se révèlent à lui.

L'érudit se délecte de la prose kantienne, quand le grossier, ne trouvant là que perte de temps, s'ennuie. Un gouffre culturel sépare ces deux êtres. Le mystère et la beauté cachés derrière les apparences ne s'ouvrent qu'aux plus beaux esprits.

Entre l'âne et le philosophe, il y a le mur infranchissable et sacré de l'intelligence, quelque chose de divin. Je sais que vous ne voyez dans ma particule que deux lettres bien banales. Vous éludez, consciemment ou non, le contexte particulier du problème. Face à ma particule vous vous comportez comme l'âne devant une partition de Mozart. Par pur esprit réactionnaire vous semblez (comme la plupart des gens à qui je tiens ce discours) ne pas avoir accès à la beauté secrète de l'affaire, trop préoccupés que vous êtes à regarder le plus près possible cette particule.

En ce cas vous ne prendriez pas le recul nécessaire qui permet de voir l'ensemble dans son contexte, comme lorsqu'on prend du recul pour admirer un tableau impressionniste. Pour vous comme pour mes détracteurs il est vain de prendre à coeur comme je le fais ce problème de la particule, parce que selon vous (insensibles que vous êtes à ce problème) il n'y a nul mystère à sonder là-dedans. Et vous aimeriez que je traîne mon « de » sans aucune fierté particulière, ignorant du trésor légué par le Ciel... Je finis par croire que finalement la particule se mérite.

Si l'heureux possesseur d'une particule ne sait pas décoder le message céleste tombé sur lui à sa naissance, il n'en est pas digne. Tout le reste, c'est de la mauvaise littérature. C'est comme si l'on tentait de désacraliser les partitions de Chopin ou les écrits de Hugo en expliquant que ce ne sont là que des signes inscrits sur du papier, et que les beautés que l'on accorde à ces choses sont subjectives, artificielles, sans fondement solide, vu que tout n'est qu'affaire de sensibilité personnelle, et donc aléatoire, arbitraire. On a le droit de ne pas être sensible à la musique de Chopin ou aux histoires de Hugo, mais a-t-on le droit de dénigrer les arts pour l'unique raison que l'on est hermétique aux caractères imprimés, donc que l'on est analphabète ? Ou bien sourd ?

Le problème est là, en ce qui concerne cette chère et précieuse particule qui fait ma fierté. Si des sensibilités incultes ou sourdes et aveugles ne veulent voir rien d'autre dans le «de» que deux lettres alphabétiques, c'est bien triste mais c'est leur problème au fond. Ceux-là n'ont pas accès aux richesses intérieures, aux émotions oniriques, poétiques. Pour ces gens-là le romantisme n'est qu'un mot formé de 9 lettres alphabétiques, le rêve un autre mot de quatre lettres, etc.

Jusqu'au mot «IZARRA» qui ne veut rien dire non plus, en tout cas pas plus que la particule. Pour moi ce mot suprême signifie «ETOILE». Et en plus ce mot est enrichi d'une particule. Tous les signes sont là pour sacraliser, à juste titre, ce beau et noble nom que je porte.

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Liste des textes

2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet