dimanche 20 décembre 2009

862 - Vive la pollution !

La pollution est une réalité plus rédactionnelle qu'effective.

Je ne la nie pas, je prétends seulement qu'elle est insignifiante. Je ne crois pas que le bipède puisse faire fondre les pôles. Et quand bien même il le pourrait avec ses petites fumées, quelle importance ?

Depuis qu'il est sur Terre, il n'a cessé de la transformer, de canaliser ses forces, de l'embellir, de la domestiquer à sa convenance.

Bref, de donner un visage humain à la friche originelle.

Agir sur notre globe natal, c'est nécessairement le défigurer.

Creuser le sillon n'a rien de naturel, certes. Mais justement, c'est cela que l'on appelle la CIVILISATION. Fondamentalement le geste est le même entre cultiver un verger fécond et faire sortir de terre des usines : l 'acte reste strictement technologique.

La seule différence est dans la profondeur de la plaie dans le sol occasionnée par le génie du technicien. Mais la cause est le même.

Pour réduire, voire éliminer radicalement tout rejet, il faudrait tout simplement que les coeurs cessent de battre.

Absurde, non ?

Ne perdons pas le nord : vivre c'est polluer. Revoyons plutôt la notion "d'impureté", puisque respirer c'est fatalement "vicier" l'oxygène. Que ce soit le poumon charnel ou le souffle industriel qui rejette du "gaz nocif", fondamentalement quelle différence ? Les deux sont au service de l'homme. La dégradation environnementale fait partie intégrante de la vie comme la mort, la souffrance ou les morpions.

Excréter, uriner, suer, rire, aimer le beurre, les carottes, son chien, ses enfants, sa femme, sa maîtresse, n'est-ce pas contribuer activement à ces "salissures" ? L'idéaliste primaire voit les problèmes sans aucun recul, essentiellement à échelle sociale, psychologique et non dans sa globalité, sa complexité, ses nuances. Encore moins sous l'aspect philosophique.

Débarrassée des futilités émotionnelles, les "contaminations" produites par le vivant ne signifient plus grand chose. A la lumière de la pensée rationnelle, ce noircissement des faits est à reconsidérer. Vu sous l'angle de la subtile, durable et gigantesque machinerie géologique qui se moque des spéculations politico-idéologiques, tout devient plus radieux...

Je suis persuadé que les vapeurs d'usine -tout comme les vomissements volcaniques- s'incluent dans la complexe, divine alchimie des éléments. Selon moi les transpirations de nos manufactures ne s'opposent pas à l'ordre : au contraire elles entrent dans la danse géologique. Notre planète réagit aux agressions comme notre corps face aux virus : elle tire profit des stimulations extérieures pour recombiner ses substances et s'enrichir, trouver des parades, se complexifier à l'infini.

Elle se réinvente en permanence, se renforce pour mieux tourner, durer, briller avec ses soeurs dans la grande symphonie galactique. A l'image du corps physique qui s'accorde avec son milieu et gagne des centimètres, des anticorps, des années supplémentaires avec les siècles et, parallèlement, invente l'agriculture, l'Art, le chant grégorien, les réseaux d'égout, les médicaments, les fusées, INTERNET, etc.

Tout dans la nature nous montre que tout ce qui palpite participe au ballet fabuleux de la Création : un principe auto-régénérateur, auto-réparateur d'une insoupçonnable ingéniosité triomphant de tout, s'imposant partout, émergeant de toutes part sans explication.

N'est-ce pas miraculeux ?

Bien sûr entre l'agression (ou plutôt la stimulation extérieure) et sa mise à profit il faut un laps de temps nécessaire. Plus la machine est imposante, plus elle a besoin de temps pour se mettre en harmonie avec sa nouvelle condition. Entre la plaie et sa totale guérison il y a la cicatrice. Ce que nous vivons à notre échelle, ce sont les effets immédiats de ces stimulations. Pour faire simple, les plaies, les cicatrices. Pauvres fourmis naviguant sur le vaste paquebot planétaire, nous sommes trompés par notre manque de recul... Mais nos enfants naîtront dans un environnement réparé et fortifié.

Le principal défaut des images spectaculaires que l'on nous met sous le nez à chaque fois qu'est abordé ce sujet sensible, c'est qu'elles sont spectaculaires précisément.

Le prodige de l'adaptation biologique face aux activités des terriens, aux éruptions volcaniques, aux ébranlements telluriques ou aux phénomènes cosmiques est, il est vrai, moins clinquant pour l'oeil blasé, moins retentissant en termes journalistiques. Cette merveille des merveilles est plus lente à constater (plus difficile à faire admettre tant les esprits émoussés, habitués à la voir, ont tendance à la nier), elle n'en est pas moins réelle.

"Pollution" est un terme dont le sens a été perverti pour servir des causes politiques : sa forte connotation négative agit puissamment sur la psychologie des foules de la même manière que les termes "chrétien", "juif", "républicain", "hérétique" furent en d'autres temps lourds de conséquences pour qui y était réceptif.

L'humanité des ânes a un grand défaut : elle réagit comme une girouette au vent médiatique. Il aurait suffit que depuis une ou deux décennies les journalistes insistent sur les dangers d'une éventuelle collision d'un astéroïde contre la mappemonde (au lieu de focaliser les cervelles sur le dioxyde de carbone) pour que la mode actuelle soit à l'hystérie sidérale...

Il se trouve que c'est le CO2 qui a "marché" médiatiquement parlant, alors le microcosme parisien s'est mis au vert. Cette prise de conscience est purement artificielle, fabriquée de toute pièces par les journaux et non pas spontanée, intuitive. La preuve qu'elle n'a rien d'universel, c'est qu'elle est active exclusivement dans les "pays snobs". L'écologie est la morale des nantis, la religion des repus, l'idéal des âmes bernées par les apparences.

A mes yeux la vraie urgence, c'est l'eau. Le reste n'est que divagations et chimères.

Quant aux crachats d'usines, elles prouvent la pleine santé, le dynamisme de nos industries. Les sociétés pauvres envient nos émanations économiques. Que les écologistes aillent tenir leurs discours devant les miséreux des bidonvilles qui bavent d'envie devant nos cités propres et débordantes d'opulence ! Ils passeront pour des fous. Pire : des criminels.

Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas une fois été malade en mangeant des produits issus de la glèbe, ni été intoxiqué par l'ingestion d'eau, encore moins eu la peau brûlée par la pluie... Au contraire je trouve l'air respirable (même en ville), la nourriture excellente, la campagne enchanteresse, les étoiles magnifiques au-dessus de nos têtes. L'enrichissement a du bon, tandis que la misère, la sauvagerie, l'ignorance, la régression sont de vrais calamités.

Certes il y a quelques végétations détruites par des pluies acides en Allemagne dont on a fait tout un fromage... Les modestes forêts allemandes ne sont pas les jungles du monde entier. Ce n'est pas parce qu'on affiche des images sensationnelles d'un drame local que la boule bleue est en feu pour autant. On ne cesse de nous signaler les minuscules parcelles blessées de notre paradis tout en omettant de glorifier ses énormes proportions saines... Quand les Verts mettent le doigt sur d'infimes furoncles çà et là, moi je vois les océans végétaux de l'Amazonie encore vierges, je vois des immensités intactes et sauvages, toutes ces beautés terrestres, cette vigueur géologique, ces espaces florissants, ces réserves inhabitées, ces richesses potentielles dont on ne parle JAMAIS.

VOIR LA VIDEO :

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci d'avoir mis en écriture mes pensées.

rem' a dit…

FILS DE PUTE !

Anonyme a dit…

lol !

Anonyme a dit…

S'il y a de toute évidence une certaine grandeur dans votre refus d'être dupe de cet intégrisme écologique érigé en véritable forteresse dogmatique - né d'un gauchisme moralisateur et d'ordre divin...- d'un autre côté je me désole que vous niez à l'homme sa capacité à affecter gravement son environnement au point de refuser de voir en face certaines douloureuses réalités (agriculture intensive provoquant la morts des sols, lessivage des sols par les intrants chimiques, destruction de la forêt amazonienne, véritable poumon du globe, équivalant à plus de 6 terrains de foot par minute etc...).

Red Lanar a dit…

Que les écolos et leur chef pédophile, cohen bendit, aillent se faire enculer,

moi je ne fais rien dans le sens de l'écologie, je pollue et j'emmerde.

et j'ai la haine de payer la taxe écologique dans mes achats. Et aussi qu'n'y a plus de sachets plastics dans supermachés.

Anonyme a dit…

Les adjectifs pour Red Lanar - stupide et ignorant - peuvent qualifier tes pensées. Ne pas voir l'évidence même c'est comment dire ... déplorable pour toi mon ami. C'est le deuxième article que je lis et j'ai peur de ne pas réussir à continuer, l'envie de vomir est vraiment insoutenable.

Anonyme a dit…

Anonyme, évite de m'appeler "mon ami", même en hypocrisie ça me va pas.

par contre, je suis ravis que ça te fasse vomir, c'est le début de la guérison, quand on est saoûlé à la bienpensance, la gerbe ça te sauve.
*
On est là pour ça. Les écrivains dignes de ce nom, exorciseurs de mensonges qui restent dans le bide.

Sani a dit…

"moi je vois les océans végétaux de l'Amazonie encore vierges, je vois les immensités intactes et sauvages de la planète, toutes ces beautés terrestres, cette santé géologique, ces espaces sains, ces réserves naturelles..."
Justement, encore vierges mais pas pour longtemps. La déforestation ne se cantonne pas forcément dans le légal. On ne parle en effet pas assez de ça, je trouve qu'on devrait pointer du doigt tout ce qui ne va pas, comme on le fait actuellement, mais plus encore, et beaucoup sévir dans ce domaine, faire attention à tout ce qu'il se passe. Non seulement la déforestation est un danger, mais elle influe aussi sur ce qui te semble être la seule chose à préserver ( encore heureux si on veut vivre ) à savoir l'eau. Par exemple, la déforestation qui sévit autour du lac Baïkal a des effets sur ce lac, énorme réserve d'eau douce, et sur toutes les sources qui en découlent : déchets qui vont rendre un jour l'eau inutilisable, mort d'espèces animales et végétales qu'on ne trouve que dans cette région.
Tout est lié, on ne peut pas décider de sauvegarder quelque chose sans s'intéresser à ce qui l'entoure. Les arbres jouent un rôle dans la rétention de l'eau, sans arbres, ou de moins en moins, il y aura plus de ruissellement, d'inondations, sans compter les conséquences du côté "poumon" qu'ils jouent.. Dommage pour le genre humain !
Pas sûr que tes petits enfants voient le monde comme nous le voyons, ça ne te dérange pas, mais qu'en est-il des espèces animales qui voient leur habitat s'éteindre ? On a tous vu des images d'ours blancs tout maigres parce qu'ils n'ont plus de force, ne peuvent plus chasser correctement, etc... La loi du plus fort, c'est ce qui fonctionne malheureusement, mais il faut parfois arrêter, ouvrir les yeux et réaliser que l'on risque de perdre quelque chose de précieux et d'irremplaçable.
Je ne pense pas, personnellement, que c'est débile ( tu n'as pas dit ça comme ça mais presque ) de pointer du doigt ce qui ne va pas. Comment alors est-ce que les gens en prendraient conscience ? Seulement quand il serait trop tard, quand les seules espèces animales et végétales à avoir survécu seront celles qu'on élève / cultive, que notre horizon sera bouché par les usines à perte de vue, véritable " pollution visuelle".
Mieux vaut une réaction artificielle mais immédiate, qu'une réaction retardée.
Peut-être trouves-tu beau de vivre en ville, mais la nature à l'état sauvage a aussi son mot à dire, je la trouve belle, infiniment belle.
Et c'est elle qui est en danger.
Parce que l'homme, quoi que tu en penses, est très bien capable de détruire tout ce qui l'entoure.

Raphaël Zacharie de Izarra a dit…

Bonjour Sani,

La nature est belle, les jardins dessinés par l'homme encore plus !

Depuis que la terre porte la vie, tout bouge à sa surface, tout change, tout est en perpétuel mouvement, espèces comprises.

Il est inutile à l'homme de détruire ce qui l'entoure, la nature s'en charge très bien toute seule ! Ce que l'homme ne détruira pas, la Grande Dame verte s'en chargera, tout n'étant que question de temps, d'évolution.

Le reste n'est que fantasmes d'écologistes embrigadés par un discours unique.

J'ajoute que les usines sont non seulement belles mais utiles.

L'architecture, la technologie, la cité, c'est le génie de l'homme.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Liste des textes

2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet