Progressivement l'homme dans notre société féminisée, aseptisée, attendrie s'est rapetissé sur tous les plans : sexuel, intellectuel, physique, moral.
Le mâle est devenu un minable.
La plupart des hommes ne sont plus que des faibles. Et pour justifier leurs comportements dénaturés ils invoquent l'évolution des moeurs, le progrès de la pensée, l'affinement des sensibilités, confondant humanisation avec dévirilisation, galanterie avec soumission aux lobbies féministes, respect avec lâcheté...
Le garçon est né grand, fort, noble, glorieux. Le caractère masculin est un principe solaire, royal, divin ! La créature virile a de la noblesse dans le coeur, de la vigueur dans le sang, de l'or dans sa cervelle créatrice, de la beauté dans son corps vaillant... De la lumière jaillit même de son sexe dressé ! Le mâle par essence est admirable (la femme aussi est admirable, quand elle reste à sa place et non quand elle singe son maître).
Le générateur de semence est par nature un astre mais cette société frileuse sottement égalitaire, faussement respectueuse, imbécilement stérilisée l'a fait descendre de son ciel. L'incarnation de la virilité ainsi désacralisée, détrônée, châtrée n'est plus désormais qu'un sexe commun, sans saveur ni valeur.
La femme (qui a évolué tout comme lui contre sa pente naturelle), étant devenue son égal dans l'insignifiance, l'ineptie et la bêtise, il n'ose plus lui affirmer sa virilité. Le symbole stellaire n'est plus qu'un toutou docile qui a appris à faire le beau devant Eve, laquelle lui demande de s'épiler, se raser, se toiletter, se pommader...
Et d'avoir des idées conformes à sa nouvelle peau de caniche bien tondu, c'est-à-dire lisses.
Soumis, mou, fade, l'imberbe de cette société hyper protégée ne supporte plus les rigueurs climatiques qui burinaient avec éclat la face âpre de ses aïeux : lui se protège l'épiderme avec de la cosmétique, surchauffe ses appartements en hiver, prend froid au printemps, avale des vitamines en comprimés pour se prémunir des "agressions" et autres "rudesses" survenant dans sa petite existence d'angoissé.
Abruti par la mollesse, détestant les fromages forts, gavé de boissons gazeuses sucrées, manucuré, parfumé, protégé, bien assuré, fier de sa voiture climatisée, le héros est devenu fragile, prudent, peureux, timide. Ses ancêtres étaient des chênes phalliques, lui est une brindille toute tremblante sous la brise.
Ecrasé par le mépris des femmes, il fait profil bas et prend son humiliation pour une marque de politesse, un signe de bonne conduite sociale, la preuve par le retrait de la scène de l'intelligence de son sexe ! Il partage respectueusement les valeurs dévoyées imposées par la femme castratrice...
L'idée d'avoir des opinions contraires à la volaille dominante ne l'effleure surtout pas : c'est que le coquelet déplumé revendique son esprit moderne.
Adoptant sans rechigner les hérésies lénifiantes d'un féminisme souverain, il en est même arrivé à mépriser son propre phallus, le machisme, la virilité ! Il a une opinion misérable quant à sa véritable place de prince qu'il fait volontiers descendre dans la fosse de la médiocrité, à son rôle de dominant qu'il refuse d'assumer au nom de l'intérêt des femmes, à sa position de seigneur qu'il nie de toutes ses forces de poltron, effrayé à l'idée de devenir un paria de cette société féminisée !
L'émasculé s'efforce de devenir de plus en plus invisible, asexué, pâle afin de ne pas déplaire au poulailler, faire honneur à l'époque, épargner les sensibilités décadentes de ses pairs... Tous annelés par les femmes comme des taureaux pour mieux se faire castrer en douceur, insidieusement.
Trop heureux d'être l'égal de la femme, fier d'être assimilé à la gent caquetante, le délicat sans crinière raille ses rares congénères demeurés incorruptibles, entiers, membrés, musclés, musqués.
Et c'est là que, ridicule, misérable, déchu, le mâle épilé ressemble le plus à un caniche aboyant contre un lion.
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/5d7046da197628c3ecbb2bded69440e1/
http://www.dailymotion.com/video/x36djwd
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16 commentaires:
Comme si s'était là, l'épilation masculine, une pratique nouvelle, les romains la pratiquait, les égyptiens, les civilisations arabes, et méditéranéenne en général.
La masculinité ne se résume pas à la Gaule...
Anonyme,
Sauf que l'épilation épidermique dans notre société s'accompagne de l'épilation mentale. La vraie castration est celle de l'esprit.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Je suis bien déprimée de voir que quelqu'un qui écrit avec brio et qui donc a du recevoir une éducation quelconque raconte de telles sottises et les répande sur la toile. Vous devez certainement beaucoup trop rester dans votre résidence, regardez un peu par la fenêtre et rassurez-vous : la femme n'est pas du tout le sexe dominant dans notre société,loin de là ! Alors que vous ayez l'impression que les minces progrès vers l'égalité soit une castration, c'est vraiment déprimant. Je suis pour l'égalité homme-femme, et votre manque de cerveau (qu'apparemment vous refusez de développer en faveur de vos organes génitaux par peur de perdre votre masculinité) me consterne.
Anonyme,
Je n'ai jamais fait l'apologie de l'inégalité des sexes mais juste rappelé que l'homme et la femme sont des êtres différents.
Ce n'est pas un rapport hiérarchique que je veux établir mais un rapport SAIN, NATUREL, JOYEUX, HARMONIEUX et non pas sinistre, artificiel, dévoyé, dénaturé.
Je n'ai jamais été contre l'égalité sociale entre les hommes et les femmes et entre les humains en général. Seulement, l'égalité des sexes ça ne veut rien dire.
Un caillou est-il l'égal d'un arbre ou une boîte d'allumettes d'un camembert ?
La place de la femme est dans son coquillage, celle de l'homme dans son olympe.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Est ce pour plaire à la femme que l'homme moderne cherche à perdre sa virilité ?
Je dirai qu'avant tout, c'est pour plaire ... à sa mère! Celle-ci, surprotégeant son fils à outrance, le modelant à son image, le rallie à sa cause.
En éduquant de cette façon sa progéniture, la mère protège les acquis de la condition féminine.
Pérennise son action dans le temps. Une espèce d'instinct de survie pour la cause des femmes !
Évidement, le marché, toujours à l'affut des nouvelles tendances et des modes de vie de la société, s'est emparé de la manne. La publicité et la télévision ont fait le reste.
Mais rassurez vous messieurs, une Jane sommeille en toute Eve.
Le gorille reste l'objet de son reportage animalier préféré et le brame du cerf ne la laisse pas insensible.
Le maitre garde sa superbe.
J'ajouterai que la colline ne cherche pas à se hisser au niveau des hautes altitudes. Ses flancs se font juste l'écho des vertigineux adrets.
Et ce sont les vibrations lointaines des ubacs de la majestueuse montagne qui font résonner son modeste dénivelé.
Hum, je pense que tout ou partie de votre note, prise au pied de la lettre, plairait certainement à un certain Fodio. Personnellement, je n'aime pas le glabre et le trop lisse. Quoiqu'il ens oit, c'est un propos simplificateur (à dessein ?) de dire que l'épilation du mâle est l'équivalent de la castration de l'esprit. Cela reviendrait à soutenir la mythologie de la toison de Samson. Le pouvoir du mâle, dans toutes les acceptions du terme, résiderait donc dans sa pilosité ? Je suis étonnée que vous puissiez seulement envisager un tel postulat à votre billet...
LIre Margareth Mead ...
Male and Female. A Study of Sexes in a Changing World. Traduction en 1966 sous le titre (fr) L'un et l'autre sexe. Les rôles d'homme et de femme dans la société.
Et que faites-vous des grenouilles !
Derrière l'édulcoration subtile de l'émergence d'un être Asexué il y la volonté politique de voir disparaitre en tant qu'être de réflexion, L'Homme et La Femme c'est en celà que l'ami Raphaël a vu juste
Anonyme,
des grenouilles ? Un prince, cela va de soi !
Oh, Raphaël,
Je te remercie pour faire revivre mes hauteurs et les rendre encore plus flamboyantes.
Victor Hugo
Raphaël,
J'aurais été honoré d'écrire ça:
"Le garçon est né grand, fort, noble, glorieux. Le caractère masculin est un principe solaire, royal, divin ! La créature virile a de la noblesse dans le cœur, de la vigueur dans le sang, de l'or dans sa cervelle créatrice, de la beauté dans son corps vaillant... De la lumière jaillit même de son sexe dressé ! Le mâle par essence est admirable (la femme aussi est admirable, quand elle reste à sa place et non quant elle singe son maître). "
Ne crois surtout pas à l'autre Victor Hugo, c'est un faussaire qui signe en mon nom.
Victor Hugo, le vrai
Un peu de fantaisie dans ce monde de brute ...
Once upon a time, it was a....oups! Pardon.
Il était une fois un jeune homme qui répondait au nom de Poussièrot et qui vivait une existence difficile entre son beau-père et ses deux frères, Javelot et Cassius, deux superbes mâles épilés.
Poussièrot s'appelait ainsi parce qu'il était chargé de l'entretien du loft. Du soir au matin et du matin au soir, il époussetait les meubles et le parquet.
Javelot et Cassius était deux catcheurs de renom et ils possédaient chacun une superbe berline présentée au dernier salon de l'auto , c'est dire qu'ils n'avaient pas grand chose dans la c... oups! dans la cervelle !
En guise de punition suprême, Poussièrot leur frère et larbin, n'avait pas le droit de se raser ni le torse, ni les jambes, ni les dessous de bras, ni...bref, il était garni !
Poussièrot s'en moquait. Il avait un plan !
Il récupérait tout. Et amassait sous son grabat les objets de son économie.
La poussière, les poils de ses frères, bien sûr, dont il emplissait des toiles pour en faire des coussins.
Il économisait sur tout ! Il ne respirait qu'une fois sur deux pour garder de l'air pur. Pareil pour la déglutition, ce qui fait que ses crachats servaient d'encaustique ou, filtrés, d'eau pour la chasse.
Que d'ailleurs il n'actionnait que tous les dix pipis, ou tous les cinq popos !
Très ingénieux, on dit même qu'il avait secret d'une colle introuvable dans le commerce !
Il revendait ses coussins sur un marché parallèle et s'était ainsi amassé un véritable magot qui lui permettait de temps à autre de s'offrir un armagnac au bar gay du coin parce que l'alcool y était moins cher ! Et, folie suprême, il s'était offert un peignoir de bain éponge dans des tons...paonesques!
Mais il n'avait jamais eu l'occasion de le porter puisqu'il attendait la pluie pour se laver et que le temps était à la sécheresse !
Pendant ce temps, au château, la princesse Jeanne Lilith s'ennuyait. Elle était là à se liquéfier sur son sofa, en grignotant le raisin égrainé par des serviteurs zélés, épilés et huilés !
Hormis la chevelure de la princesse, pas un poil n'était admis au château !
Ce qui était rasoir !
De surcroit, avançant en âge, perturbée par des cycles irréguliers, elle était d'une humeur exécrable.
La reine lui proposa, pour la divertir, une fête. Une soirée mousse ! Bain mousse !
Aussitôt, les éphèbes furent mis à contribution pour distribuer les invitations.
Javelot et Cassius sautèrent sur l'occasion. Inutile de dire qu'ils se recouvrirent d'une couche supplémentaire d'huile et qu'ils étaient à l'aise... dans leur short!
Poussièrot, lui, se dit que c'était là l'occasion rêvée de sortir son peignoir éponge. Mais il se souvint qu'il n'avait qu'un vieux maillot noir troué et trop large. Et qu'il n'avait plus porté depuis des années !
Mais le roi de la récup et de la colle forte, qui n'était ni catcheur ni possesseur d'un rutilant véhicule, avait fortifié en conséquences. Et son maillot lui allait comme un gant.
Je n'ajoute pas que sa toison comblait les endroits ou le tissus faisait défaut !
Comme les souris étaient en RTT et les rats en grève surprise, point de carrosse !
De toute façon, Poussièrot ne l'aurait pas emprunté à cause de la hausse du prix des carburants, alors il s'enfonça à pieds dans la nuit sombre.
...
...suite
Lorsqu'il arriva, la fête battait son plein. La princesse qui était tout à fait banale, avait hésité entre un costume de laide ou de belle. Finalement elle avait opté pour un négligé de naïade mais dont elle ne pouvait pas profiter dans la mousse tout ça parce qu'elle était une femme et à cause de ses maudites menstrues!
Alors, puisqu'elle ne pouvait pas jouer à s'éclabousser avec les invités, elle s'avança, séduite, vers Poussièrot, poilu à souhait.
Celui-ci avait récupéré du cellophane sur le paquet de nouille « Rivière et rectangle », et il s'était coupé une paire de lentille pour avoir les yeux bleus.
Mais comme il voulait ne point paraître avare à ceux de Jeanne Lilith, il s'était promis de gaspiller un peu et de respirer deux fois sur trois.
Hélas, peu habitué à ce rythme dispendieux il éternua et en perdit une lentille. Jeanne, animal puisque femme, s' agenouilla et mis à chercher en sa compagnie sur le sol dallé.
Mais déjà minuit sonnait.
Le jeune homme qui devait économiser ses nuits prit rapidement congés et par distraction, oublia la ceinture de son peignoir.
La princesse s'en aperçut trop tard mais aussitôt elle fit passer une annonce.
Elle offrirait une carte "FSR" à celui qui saurait nouer la ceinture et ne serait ni épilé, ni catcheur.
Javelot et Cassius étaient méchants, alors ils agrippèrent leur frère et le rasèrent sauvagement.
Puis, il volèrent la colle magique de la réserve pour se garnir de poils à leur tour.
Mais la princesse ne fut pas dupe. Non seulement la ceinture n'allait pas mais en plus, le short des garçons les trahissait.
Poussièrot s'avança, glabre, le torse nu et brillant .
Jeanne Lilith le regarda, dubitative. Le maillot , quoique de taille honnête, laissait voir la peau.
Elle allait passer la ceinture lorsque Poussièrot, distrait par deux vers luisants dans l'herbe, se précipita pour les ramasser, se disant qu'il avait là de la lumière pour tout l'hiver.
La princesse soupira. Mais elle remarqua dans la ceinture une encoche avec un billet roulé. Le ticket de caisse avec la mention satisfait ou remboursé !
En fait Poussièrot l'avait gardé pour rendre le peignoir quand il l'aurait usé et, ainsi récupérer son magot.
Jeanne Lilith déchiffra l'adresse du magasin de vente. Pas loin de la Laponie ! Bon, elle n'avait plus qu'à monter là -haut pour consulter le registre des ventes.
On dit qu'elle aurait trouvé le nom du propriétaire mais qu'elle cherche une cabine pour lui confirmer son gain.
Et comme elle n'a aucun sens de l'orientation !
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