A ces auteurs prétentieux qui pour entretenir leur prestige artificiel veulent faire de leurs activités livresques un impénétrable mystère, à ces vaniteux qui pour expliquer ce que sont les Belles Lettres se croient obligés de sortir de savantes phrases gonflées de vent, à ces faux inspirés qui évoquent le génie des mots en termes aussi creux qu’alambiqués, à ces graves et plumesques membres du sérail littéraire qui aiment enfumer leurs lecteurs avec des considérations aussi sophistiquées que vaines à propos de leurs oeuvres, bref à ceux qui font tout un fromage de l’écriture, je réponds que ce sont des cloches.
Non, l’art de la plume ce n’est pas du délire d’intellectuels affectés. Les baudruches verbales n’ont pas leur place dans l’authentique création lettrée. Les jeunes hallucinés au regard rimbalesque et les vieux cons au ton solennel qui parlent de lettres avec trop de sérieux ne sont pas crédibles.
Celui qui prend des airs importants, emploie des vocables ampoulés, affiche une mine tourmentée et pénétrée pour dégoiser sur les muses, celui-là n’a pas compris que la simplicité est le miel royal de la bonne, de l’unique, de la vraie esthétique de l'écrit.
Les auteurs ennuyeux se reconnaissent à la fatuité avec laquelle ils discourent.
Lors de leurs longs et austères entretiens, ces brasseurs de vide aux regards concentrés prétendent non sans une ostentatoire complaisance que des processus créatifs complexes, des mécanismes secrets et hermétiques les poussent à écrire de grandes choses, d’intimes révélations, d’impérieuses pensées, de fatales vérités, d’inavouables flammes, sous peine de pseudo “naufrage intérieur”, de “liquéfaction sociétale inter-relationnelle” ou encore plus risible, d’”atomisation artistique”...
Du pipeau en réalité.
Le chef d’oeuvre véritable, c’est au moment où ils s’y attendent le moins, de leur foutre une bonne grosse tomate bien fraiche et juteuse sur leur fumante tronche de courge !
Une tomate en pleine poire, voilà la glorieuse littérature.
Le Verbe digne de ce nom se reconnaît immédiatement à sa couleur, sa saveur, sa maturité, sa consistance, son acidité et sa température. Elle ne fait pas de chichi, la “dame des mots” : c’est tout simplement un solanacée reçu en pleine gueule.
La vraie littérature rafraîchit toujours les idées.
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/bb0f939fd09c769c4718fa16d3d72d59/
https://rutube.ru/video/833fe72522cee8abd219f48010539356/
Non, l’art de la plume ce n’est pas du délire d’intellectuels affectés. Les baudruches verbales n’ont pas leur place dans l’authentique création lettrée. Les jeunes hallucinés au regard rimbalesque et les vieux cons au ton solennel qui parlent de lettres avec trop de sérieux ne sont pas crédibles.
Celui qui prend des airs importants, emploie des vocables ampoulés, affiche une mine tourmentée et pénétrée pour dégoiser sur les muses, celui-là n’a pas compris que la simplicité est le miel royal de la bonne, de l’unique, de la vraie esthétique de l'écrit.
Les auteurs ennuyeux se reconnaissent à la fatuité avec laquelle ils discourent.
Lors de leurs longs et austères entretiens, ces brasseurs de vide aux regards concentrés prétendent non sans une ostentatoire complaisance que des processus créatifs complexes, des mécanismes secrets et hermétiques les poussent à écrire de grandes choses, d’intimes révélations, d’impérieuses pensées, de fatales vérités, d’inavouables flammes, sous peine de pseudo “naufrage intérieur”, de “liquéfaction sociétale inter-relationnelle” ou encore plus risible, d’”atomisation artistique”...
Du pipeau en réalité.
Le chef d’oeuvre véritable, c’est au moment où ils s’y attendent le moins, de leur foutre une bonne grosse tomate bien fraiche et juteuse sur leur fumante tronche de courge !
Une tomate en pleine poire, voilà la glorieuse littérature.
Le Verbe digne de ce nom se reconnaît immédiatement à sa couleur, sa saveur, sa maturité, sa consistance, son acidité et sa température. Elle ne fait pas de chichi, la “dame des mots” : c’est tout simplement un solanacée reçu en pleine gueule.
La vraie littérature rafraîchit toujours les idées.
VOIR LA VIDEO :
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8 commentaires:
La littérature est la stratégie 'sauce tomate' absolue !
Ô rage ! Ô désespoir !
Quand on voit ce qu'on appelle littérature aujourd'hui dans les salons du livre, c'est à pleurer.
La littérature est probablement l'un des arts les plus malmenés; le niveau des réalisations dignes de chefs-d'œuvre est aujourd'hui proche de zéro, il en va de même pour la peinture, l'architecture et le cinéma...
La littérature est subversive ou n'est pas et cette Olivia Rosenthal a tout à fait raison : http://www.eurotopics.net/fr/home/presseschau/archiv/article/ARTICLE26186-Pour-Olivia-Rosenthal-la-litterature-est-subversive-par-nature
Denis de Dieuleveut vous devez adorer Nabe !
@Lucien,
Nabe est un écrivain assez doué pour son époque... mais pour le fond, il y aurait beaucoup à dire. La subversion ne rime pas souvent avec la simple provocation et ce monsieur se cantonne largement à ce chapitre.
D'après moi, en matière de subversion contemporaine française, les écrits de certains théoriciens catholiques ne peuvent pas être égalés, car ils sont la subversion par excellence.
On pense par exemple au réalisme d'un Saint Thomas d'Aquin et ses écrits sur l'usure, les rapports foi/raison, sa théorie de la connaissance, le détail avec lequel il a décrit les concepts de morale, de vertu, de libre-arbitre... la liste est interminable sur des sujets qu'il serait impossible d'aborder publiquement aujourd'hui sans passer pour un fou.
Mais plus récemment, on trouve les écrits de Mgr Gaume, Mgr Delassus, le Marquis de la Franquerie, Joseph de Maistre, des œuvres exceptionnelles qui vous forgent un homme.
On remarquera quelques athées ou agnostiques de bonne qualité : Charles Maurras, Louis-Ferdinand Céline, Julius Evola.
Cependant, si on en reste au style, il y a 2 maîtres qui sont d'après moi indiscutables : François-René de Chateaubriand et Jean de la Fontaine.
Loin derrière ces monstres, j'avoue apprécier la prose du Sieur Raphaël Zacharie de Izarra pour son style, ses analyses souvent percutantes et son instinct rebelle.
Avez-vous lu, Denis de Dieuleveult, l'Age du Christ de Marc-Edouard Nabe? Dire qu'il se cantonne largement à la provocation est assez osé si on a lu quelques uns de ses ouvrages, Nabe étant certainement le seul écrivain français vivant (l'époque est pauvre certes mais cela reste une gageure). Mauvais écrivain mais écrivain quand même (Houellebecq étant par comparaison un exécrable écrivain).
Mes prédilections vont plutot a Baudelaire, Céline et Bernanos. Surtout Céline en fait, qui est une douche froide sur nos cous bien trop entiédis par la démocratie et le pognon. Et la prose de De Izarra quant à lui me semble très baudelairienne (ce qui fera peut-être grincer des dents...).
quant à elle*
Pour en revenir à la littérature et à Nabe, je pense qu'il complexe tout les écrivains en (mauvaise)herbe, d'où que je n'ai jamais entendu quelqu'un de de plus de 30 ans en dire quelque chose de réellement positif. Alors on se concentre exclusivement sur son coté subversif ou provoquant, comme s'il n'y avait que cela...mais c'est de bonne guerre !
A Denis de Dieuleveut
Vieux réfractaire, vieux ronchon vieux rétrograde en bref inintéressant
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