samedi 24 juillet 2021

1697 - L'envers vert

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)
 
Aux enfants des premiers natifs de la Terre, héritiers innocents du péché originel, il reste la pureté du regard.
 
Eux voient cette Création non pas chargée de peines à endurer, non pleine de ronces à arracher, non alourdie de calamités à affronter... Ils la perçoivent simplement depuis leur hauteur : celle des bagatelles et des fleurs.
 
Loin du jardin de l’Eden perdu, leur terrain de jeu est pourtant un pur joyau où, dans la sérénité des jours, l’onde claire abreuve la sylve et la lumière magique enchante l’espace.
 
C’est pour eux non pas un séjour de châtiments mais un monde de découvertes, une source d’émerveillements, le début d’un long voyage dans la beauté de la nature.
 
Il feront de cet univers leur conquête, leur foyer, leur royaume.
 
Et leurs pas les mèneront sur un chemin de progrès, générations après générations, vies après vies, siècles après siècles, remontant peu à peu la pente allant de la chute à la rédemption.

Tel est l'envers des choses de ce bas-monde.

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jeudi 22 juillet 2021

1696 - Avant la chute

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Assis au bord du monde, Adam contemple la Création.
 
La rive est claire et la nue paisible. Le doux grondement de l'onde au loin berce les heures qui passent.
 
Tout autour de lui est beau, blanc, bleu. Ses jours sont faciles et heureux : il n'a qu'à tendre la main pour cueillir des fruits ou en faire un calice pour s'abreuver d'eau pure. Et vivre en toute simplicité sous la lumière divine.
 
Son âme est encore sans tache et il ne désire rien d'autre que continuer à jouir de cet éden en bénissant son créateur.
 
Il ne connaît ni l'ennui ni le mal et n'aspire qu'à faire perdurer sa félicité et acclamer le Ciel pour les grâces qui lui tombent sur la tête.
 
Le mugissement des flots en bas caresse son être comme une musique lancinante et bientôt le sommeil l'emporte pour le déposer sur le rivage mystérieux des rêves.
 
Là, il revoit ce même torrent qui se déverse dans le vide dans un fracas tel, qu'il se réveille en sursaut !
 
Il ne comprend pas le sens de ce songe inquiétant.

Il ne le sait pas encore, mais ce qui vient de lui être annoncé là, à travers le fleuve qui dégringole non plus avec harmonie et sérénité mais avec fureur et hurlements, c'est sa propre chute.

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mardi 20 juillet 2021

1695 - L'aube d'Ève

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Ève écoute avec ravissement le chant du messager en robe sombre, loin de l’originelle tentation à la langue fourchue.
 
Dénué des artifices de la séduction, le volatile se fait entendre en termes appropriés, authentiques, farouches : à travers lui c’est la nature brute qui parle à l’Humanité.
 
Ses cris rauques et moqueurs sont en fait un véritable hymne pastoral. Tout le charme de la Création est contenu dans cet oiseau au plumage ardent !
 
Le corbeau c’est la terre, la rocaille, les nuées, les profondeurs du crépuscule et le mystère des bois...
 
Les sons sortant de ce bec aux apparences de caillou sont austères.
 
Automnaux, telluriques, caverneux.
 
C’est le clairon grave et sonore de la vie simple, saine, bucolique. Un rêve venu du fond des champs, une voix gutturale sortie des brumes.
 
Il est vêtu de ténèbres, aussi noir que le péché, inquiétant sur sa branche... Cependant ce ne sont là qu’illusions car cet être ailé est en réalité l’ami des âmes éclairées qui voient en lui l’incarnation du bonheur virgilien entre la chaleur du foyer et la lumière du sillon. Et bien qu‘il soit parfois voleur de graines, son vol lourd et sa présence royale font l’admiration des initiés.
 
Ève n’est plus face au mensonge comme avec le serpent corrupteur car du haut de son perchoir cette fois l’animal lui peint en quelques croassements lugubres et beaux l’histoire vraie à vivre pour sa descendance, cette aventure terrestre âpre et stimulante, dure et merveilleuse.

Il ne lui raconte plus des fables pour sa perte, comme ce fut le cas avec le funeste reptile, mais au contraire pour son rachat, lui annonce de magnifiques clartés nocturnes et de beaux jours de pluie sur cette Terre de douleurs et de joies mêlées.

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dimanche 18 juillet 2021

1694 - Amour raté

Elle me hantait jours et nuits, j'étais ivre de cette femme.
 
Elle avait la face étrange et séduisante, presque effrayante, d'une créature lunaire mi-ange, mi-louve.
 
Et moi, épris de cette chair éclatante et de ce visage venu d'ailleurs, de cette Ève d'un autre temps, d'un monde lointain, d'un royaume inconnu -apparue dans ma vie morne comme un rêve sans nom, comme une flamme subite-, je ne songeais plus qu'à accéder à sa main, à son coeur, à son hymen, cherchant les secrets de son âme à travers mes rêves fous, mes pas vains, mes mots de feu jetés dans le silence de la nuit.
 
J'interrogeais le firmament, des rats me répondaient...
 
Je questionnais le ciel, l'océan, le vent, je recevais l'orage, les râles, les rires...
 
Ni l'azur, ni la mer, ni Éole ne pouvaient apaiser mon tourment.
 
Et plus je crevais de désir et brûlais d'amour, plus j'avais soif de cette flamme, de cette eau claire, de cette fleur aux effets de chardon !
 
Mais jamais je ne parvins à atteindre cet astre.
 
Trop éloignée de ce monde, trop différente peut-être, je perdis bientôt de vue la fille aux traits énigmatiques.

Plus tard j'appris, incrédule, que l'objet de mes plus chers espoirs, de mes tempêtes et de mes larmes en réalité était... un androgyne.

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samedi 17 juillet 2021

1693 - À vue d'homme

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)
 
Adam s'éveille.

Les sommets qui lui font face dans le lointain sont son champ d’action.
 
Et, bien plus haut encore que ce que ses yeux perçoivent, l’infini est l’horizon de son âme.
 
Il est né avec en lui l’insatiable soif de découvertes, le désir de comprendre : la flamme de l’intelligence fait battre son coeur et briller ses pensées.
 
Sa curiosité le poussera à vaincre les obstacles, la nécessité à parcourir les espaces, sa nature à dominer la Création.
 
La force de sa volonté suffira à lui ouvrir les portes des mystères qui l’entourent : ce que l’homme désire, le Ciel l’accomplit.
 
Cet animal bipède est également un dieu, il le sait, il le sent, il le veut !
 
Son regard déjà survole les montagnes qui se dressent là-bas, et il imagine d’autres terres et d’autres ciels en rêvant de conquêtes.

Il se tient debout sur les rives claires et vierges des siècles à venir et des oeuvres à accomplir.

Le monde est à ses pieds.

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vendredi 16 juillet 2021

1692 - Le loup et l'agnelle

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)
 
Quand le froid vient mordre les êtres, la bête a sa parure, l’humain sa nudité.
 
L’hiver et la ronce tourmentent le bipède mais il a pour lui le feu du foyer et la flamme de l’esprit. Qu’a-t-il besoin de guerre, dès lors qu’il a et l’armure et la lumière ?
 
Ainsi Eve face au loup s’arrange pour que la paix s’étende jusqu’au coeur de l’animal : elle en fait son ami. Elle ne convoite point sa fourrure, préférant brûler d’intelligence plutôt que briser ce trésor.
 
Et se réchauffera à son haleine.
 
La vie, elle le sait, est plus féconde que le sacrifice. Fraterniser avec le fauve, n’est-ce pas humaniser la Création ? Ne doit-elle pas offrir le meilleur à la postérité, elle qui porte le monde dans ses flancs ?

Elle la femme, elle la pacificatrice, elle l’incarnation de la maternité, Eve l’avenir, bientôt donnera jour à des lendemains qui chantent.

1691 - Têtes à corps

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Ici on a coupé les têtes au carré pour les remplacer par des mythes et mis des arabesques dans les angles durs afin d’adoucir un peu cette rocaille picassienne.
 
Dans le dos du roi du pinceau-pipeau Picasso, remontent les visages des autres siècles. Les éclats du passé apparaissent là où commencent les limites du présent... Le cubisme serait-il la manière la plus adroite de rouler l’Art dans la farine ?
 
Les peintres d’antan ont nourri les musées de leurs oeuvres sûres comme autant de bons pains. C‘était copieux et fort mangeable.
 
“Les Demoiselles d’Avignon”, ça se déguste beaucoup plus froidement... Aussi, pour faciliter la digestion de ce festin rigide, Vinci et Ingres apportent le moelleux et le croustillant des bonnes pâtes d’autrefois.
 
Et le peintre malicieux Aldéhy, avec le recul nécessaire que lui confère l’avantage d’être à la pointe de notre époque, s’amuse à faire danser les repères les plus sacrés du genre autour de sa palette audacieuse et inventive.

Pour nous offrir cette brochette de bobines amovibles sur ces corps éternellement figés par la renommée.

jeudi 15 juillet 2021

1690 - Trêve de la nuit

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)
 
C’est l’heure des rêves et des errances, des nues qui voguent et des vues vagues...
 
Le rôle de la nuit est de faire rouler les râles dans le noir jusqu’aux rives de l’aube.
 
Là, dans l’éther onirique, toutes les images sont permises, tous les mirages possibles. Et les artifices de l’esprit deviennent les désirs de l’âme, la folie des chimères et les éclats de l’imaginaire. Ces choses insaisissables qui nourrissent la réalité des mythes.
 
C’est ainsi que, la fenêtre de l’évasion étant propice, la reine des ténèbres aux ailes de feu côtoie la belle songeuse et lui murmure les secrets nocturnes, paisiblement posée sur son épaule nue, tandis que le faon vient boire à la source du mystère.
 
C’est un voyage intérieur qui commence, l'envol de l’homme vers l’ailleurs, une onde de mélancolie se mêlant aux lueurs lactées de l’obscurité.

Une incursion dans un monde de signes et de visions en formes d’énigme.

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1689 - L'été

D'après un tableau du peintre Aldéhy
 
Aux yeux de la flâneuse, le volatile est un astre et le Soleil est un oiseau. Tout deux glissent dans l’azur et glorifient l’été de leur éclat respectif. Le ciel se rempli d’ailes tandis que la mer berce les baigneurs.
 
Juillet brille comme une pépite d’or au point culminant de l’année.
 
Les corps se dénudent et les êtres se dévoilent sous la triomphante clarté. Ici la lumière est une fête et l’onde une joie. Et l’horizon, un immense espoir pour qui rêve d’infini...
 
Et lorsque sur le sable la promeneuse contemple la Création, il n’y a plus que le vent et l’écume qui comptent pour elle.
 
L’éphémère est inclus dans l’incommensurable, à l’image des vagues qui naissent et s’évanouissent aussitôt dans la permanence de l’océan. Sous son regard éveillé, tout passe réellement et rien ne meurt vraiment.
 
Et c'est là qu'elle s’initie à l’essentiel, ivre du désir d’éternité.
 
Et la caresse d’Eole dans ses cheveux lui donne un air de déesse.
 
C’est le doigt divin qui vient de toucher la Terre.

1688 - L'hiver

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Un manteau de froid pour s’ébattre dans le blanc avec, posée dessus, une chute de reins vertigineuse afin de faire fondre la glace. Le tout, sous une symphonie de flocons pour réchauffer l’air de légèreté...
 
Telle est l’oeuvre de la poudreuse qui transforme l’hiver en saison de beauté, conserve et immortalise les créatures dans la fraîcheur des tableaux et remplit les âmes de joie.
 
La femme forme une musique douce sur le sol dur de décembre et le violon de sa voix porte jusqu’en mai, de corde en corde et de déluge en rosée sur la luge des mois qui passent et puis s’envolent.
 
Sous le givre ce n’est certes pas le printemps mais c’est le temps qui se fige tel un ange aux ailes déployées pour, dès le dégel, mieux se diluer dans le monde sous forme d’onde.
 
Le gel est le legs du ciel à la terre. Un souffle de pureté éphémère sur la boue d’en bas qui fait blanchir toutes les noirceurs de l’année écoulée.

Elle ne dure jamais plus longtemps que les derniers frissons de mars, pétrifiée dans ses cristaux éclatants et sévères, et pourtant on la rêve toujours éternelle, la neige.

mercredi 14 juillet 2021

1687 - Les âmes de la forêt

La forêt était dense, vaste, austère.
 
Le vent dans les frondaisons faisait penser à des chuintements de bêtes.
 
Tout y transpirait l'effroi.
 
Entouré de ces troncs sinistres, seul, égaré, je me sentais telle une proie épiée par autant de loups aux gueules sombres et rugueuses...
 
Le soir arriva, de grandes ombres apparurent. Des visages inquiétants s'incrustèrent dans l'écorce puis s'estompèrent une fois les ténèbres installées. Prisonnier de la sylve et de ses spectres, il ne me restait plus qu'à affronter ces présences. Réelles ou imaginaires, quelle importance d'ailleurs ? Ces entités dans les bois, avec leurs allures terribles, ressemblaient à des morts prenant la place des vivants. Illusions ou incarnations palpables, cela suffisait pour me glacer le coeur.
 
Une longue nuit m'attendait, allais-je y survivre ?
 
Les heures passèrent et je crus entendre des cris, des rires, des mots interdits. Avais-je rêvé ? Non, puisque j'étais éveillé, puisque j'avais froid et que je criais, riais, parlais moi aussi pour mieux couvrir de ma voix ces sons inconnus...
 
Que faire ? Perdu, je marchais sans trouver d'issue. Le jour, espérais-je, allait me délivrer de ce labyrinthe végétal. Mais l'aube semblait un réveil encore lointain. Pour le moment le cauchemar m'étreignait et m'emportait dans ses profondeurs. Des bras m'enlaçaient et des têtes me pétrifiaient de leurs regards de gargouilles.
 
Branches, racines ou souches, ces êtres multiformes entravaient mes pas, se dressaient sur mon chemin, me défiaient avec leurs airs obscurs et mystérieux.
 
Pris de panique, je distribuai des coups de tous côtés.
 
Je luttai ainsi contre des ennemis furtifs, insaisissables, volatils. Mes poings cependant rencontraient des feuilles, des parties dures, des faces informelles... Qu'étaient-ce donc ? L'affrontement contre ces adversaires invisibles dura l'éternité de la nuit.

Aux premières lueurs du matin, épuisé, effaré, je découvris autour de moi les restes démembrés de quatre épouvantails.

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mardi 13 juillet 2021

1686 - Enfin libre !

Alors que la plupart des français se désolent des mesures sanitaires restrictives, radicales, personnellement je me réjouis de cette nouvelle vie qui s’offre à moi.
 
Etant donné que je suis récalcitrant au vaccin anti-COVID, par la force des choses je vais enfin pouvoir engager une existence plus saine, plus heureuse, moins superficielle, loin des pollutions sociales, des lieux vulgaires et autres tentations prosaïques de notre monde moderne...
 
C’était depuis fort longtemps mon souhait le plus cher : fuir ces trivialités matérialistes et me réfugier définitivement dans des sommets intouchables. Me soustraire à ces bassesses dans lesquelles j’étais plus ou moins englué bien malgré moi, piégé par ce siècle de consumérisme.
 
Ces mesures liberticides arrivent donc pour moi comme un choc providentiel !
 
Je vois comme un vrai espoir, un cadeau sans prix cette opportunité de ne plus faire partie de cette société malade, corrompue, médiocre.
 
Le “monde d’avant” avec ses illusions et duperies (bars, restaurants, cinéma, etc), ses mesquineries, ses vacuités, ses routines vaines, stériles, pitoyables, à bien y réfléchir je n’en veux plus.
 
Ces interdictions me permettront d’éviter de succomber aux facilités susceptibles d’encrasser mon âme. Amené à être plus créatif dans le choix de mes activités, plus volontaire dans la prise en main de mon destin, moins sujet aux manipulations et agressions mercantiles, je vais pouvoir viser bien plus haut !
 
Plutôt que de vous chagriner de ne plus pouvoir regarder en arrière, comme moi soyez constructifs et foncez à la verticale, allez de l’avant pour le meilleur ! Et non pour le pire, comme vous le croyez...
 
Vous ne pourrez plus fréquenter d’onéreuses salles de spectacle ? Tant mieux ! Vous arpenterez les chemins de randonnées, vous n’aurez rien à payer et ce sera excellent pour votre santé ! Impossible de retourner dans des piscines à l’eau chlorée et des salles de sport vous imposant de la musique décérébrante ? Quelle aubaine ! Vous nagerez désormais dans des rivières vives, marcherez non plus sur un tapis roulant mais sur un tapis de verdure, ferez des exercices sur des branches d’arbres et non plus sur des barres enrobés de plastique, bref vous vous musclerez au bon air de la campagne sous un ciel bleu, entourés de chants d’oiseaux ! Et le tout sans débourser un centime ni devoir respecter des horaires, la nature étant ouverte 24 heures sur 24 toute l’année, rien  que pour vous.
 
Agissez ainsi pour toutes vos anciennes affaires : reconvertissez-vous dans le gratuit, le salutaire, l’harmonieux, l’authentique, l’agréable.
 
Profitez des circonstances pour vous libérer de vos liens aliénants. Et reconstruire vos jours sur des bases salubres.

Elargissez votre champ de vision au lieu de le rétrécir encore plus : réinventez votre avenir vers l’essentiel. Et laissez se lamenter les nostalgiques du confort et de la consommation, ces faux trésors qu’ils ont perdus et remplaceront par d’autres mirages tant qu’ils ne grandiront pas.

Pour résumer, vous les anti-vaccins, ne voyez pas dans ces privations une régression, une récession, un affadissement de votre destinée mais au contraire un progrès.

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dimanche 11 juillet 2021

1685 - Je vis sans masque

Les minables de base effrayés à la simple idée de respirer l'air de la vie ne méritent que mes crachats de feu en plein visage !
 
Aux moutons masqués je destine ma fureur salivaire mêlée de mon mépris de loup !
 
Ceux qui ont peur d'inhaler le vent de la liberté recevront de ma part le salaire des veules : mon regard écrasant de supériorité accompagné de mon fiel cinglant !
 
Les muselés ont perdu leur souffle, leurs ailes, leur honneur et je les humilie, les ratatine, les pulvérise du haut de mon âme vaillante et intègre !
 
Vous qui refusez de vous dévoiler la face, suffoquez donc ! Etouffez-vous dans vos prisons de tissu !
 
Vous n'êtes plus dignes du monde des vivants. N'osez même plus affronter la lumière du Soleil, vous les soumis, et allez rejoindre les ténèbres de votre bêtise !
 
Cachez-vous, enchaînez-vous, calfeutrez-vous car la clarté du jour n'est pas faite pour vos fronts baissés, vos coeurs refroidis, vos pensées de frileux.

Vous n'éteindrez pas ma flamme avec vos écrans faciaux, vous les caniches, car vous avez choisi de la fermer en rasant le sol et moi de continuer à chanter en demeurant dans mes sommets.

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vendredi 9 juillet 2021

1684 - Enfants du monde

Morveux du monde, cessez de vous donner la main pour faire la ronde autour de la Terre comme de pauvres idiots manipulés !
 
Ce modèle de niaiserie dans lequel on veut vous enfermer ne correspond en rien au réel.
 
Au contraire, ce qu'il faudrait c'est que tous les enfants du globe se séparent pour harmonieusement demeurer dans leur pays natal, qu’ils brisent leur cercle bigarré et prennent conscience de l’absolue nécessité de se maintenir éternellement entre leurs frontières sacrées !
 
Les couleurs de la Création ne sont pas faites pour être mélangées mais pour être jalousement dissociées.
 
Si vous voulez danser, faites-le avec vos semblables, les humains issus de votre sol originel, les gens de votre éclat, de votre race, de votre culture, de votre drapeau, de votre langue, de votre tribu... C’est à dire que chacun sauvegarde son folklore au lieu de l'abâtardir à travers une ignoble et informe bouillie mondialiste.
 
C'est ça qui est réaliste, raisonnable, légitime.
 
Moi je rêve d’une planète composée de peuples bien définis, distinctement isolés, scrupuleusement préservés, purs, beaux, farouches.
 
Je souhaite que, comme jadis, chaque contrée soit unique. Que les hommes composant ces sociétés disparates restent tels qu'ils sont avec leurs singularités, leurs outrances, leurs douceurs et leurs aspérités. Et non qu'ils se transforment en clones tous pareils, interchangeables, métissés de la peau comme de l’esprit.
 
Progéniture de ce siècle, ne vous donnez plus la main entre voisins éloignés alors qu’aucun d’entre vous ne comprend la langue de l’autre ! Rompez cette chaîne chimérique reliant l’indien au japonais, le sénégalais au chinois et le danois au russe, etc... Renforcez plutôt les liens immortels qui vous unissent au sein de vos communautés respectives !
 
Soyez tous assurés d’être les meilleurs et soyez fiers de ce que vous êtes, fiers de votre sang, fiers de vos royaumes, fiers de vos oeuvres, fiers de vos traditions ! Défendez vos valeurs au lieu de vouloir les amoindrir, de les discréditer, de les relativiser au contact de vos frères lointains...
 
Redevenez de vrais gosses intègres, les fruits sains et vrais d'une Humanité ordonnée : le petit esquimau dans son igloo, le négrillon dans sa hutte, le jeune danois sous son soleil pâle, le galopin touareg dans le vent du désert...
 
Ne faites plus la ronde autour de la Terre mais creusez votre trou, entretenez votre jardin pour y cultiver vos différences !

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jeudi 8 juillet 2021

1683 - Deux pures poires

D'après un tableau d'Aldéhy
 
(Le mari) - En ce siècle aride, dur et gris de puritanisme névrotique, j’incarne le triomphe de la poussière des églises et de la rocaille du coeur. Autrement dit, le comble de la droiture et de la dignité. Ces choses qui nous sont si chères, érigées en modèle souverain pour la gloire unique de nos dogmes sacrés. L’apogée de la rigidité morale et de l’immobilisme des êtres. A l’image des pierres dont on fait les murs, les clochers et les tombes.

(L'épouse) - Certes mon mari, mais sache que sous le voile d’austérité qui couvre et masque ce que nul ne souhaite voir, palpite ma chair de femelle avide de liberté, d’ivresse et de lumière. Au nom de l’établissement du royaume de l’impérieuse pudeur, on veut étouffer la beauté. Cet éclat naturel qui est le don de Dieu et qui témoigne de la réalité céleste, on veut le soustraire aux regards des incarnés de la Terre... Les priver de leur droit de jouir de la vue des fleurs de ce monde... N’est-ce pas injuste de vouloir emprisonner dans un carcan de sévérité mes appas qui ne demandent qu’à s’offrir au soleil, pareils aux fruits nés pour s’épanouir en plein air et non pour se dessécher dans l’ombre ? Ces deux gerbes nourricières que ta religion veut museler, enchaîner, asservir à des causes déprimantes, ne sont-elles pas faites pour la joie au lieu de la tristesse ? Non, je refuse qu’on fasse de mon double trésor de femme deux chardons voués au mépris ! Qu’on me laisse les sortir ici en signe de ma protestation pour le bonheur ! Et si tu trouves que mes seins sont si offensants à voir, je ne t’oblige point à les regarder. Tu es libre de préférer avoir le nez dans le fumier de tes sillons plutôt qu’entre les deux merveilles de mon giron ! Réjouis-toi donc : des assoiffés boiront à ta place à cette fontaine qui te fait tant horreur. Et tu pourras continuer à faire fructifier ton sol de patates et de carottes pendant que je livrerai ma jumelle flamme aux jardiniers de l’Amour !

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1682 - La copie

Dialogue entre la copie de la Joconde et son original, d'après un tableau d'Aldéhy

LA COPIE - Sous tes brumes se cachait un mystère, derrière ton sourire se devinait une interrogation, au-dessus de ta tête planaient des ailes illustres. Mais me voilà, moi ta soeur jumelle sortie de l’obscurité, venue rivaliser de couleurs et de lumière... Et aujourd’hui tu vas recevoir la gifle du siècle sur ta face de marbre. Une tarte sur ta tronche de dinde farcie de mythes ! Au-dessus de tes ombres, il y a mes éclats. Tu as ébloui le monde avec tes artifices, je vais le rafraîchir avec mes clartés.

L'ORIGINAL - Ma soeur, que crois-tu donc ? Pour mon bonheur le sort m’a placée là où je suis depuis tant de lustres que je suis devenue irremplaçable. N’étant au départ qu’un tableau classique, avec la renommée j’ai accédé au statut prestigieux de statue indéboulonnable. Et tu voudrais usurper mon trône pour la gloire de ton visage anonyme... Moi j’ai déjà un nom dans l’Histoire, tandis que tu n’es rien. Et tu voudrais me chasser de mon cadre pour me remplacer ? Quelle blague !

LA COPIE - Tu as vu mon allure, ma figure et toute l’enluminure qui va avec ? Ca c’est de la peinture ! Au lieu de tes craquelures, de tes fissures, de ta peau terne de vieille carne, toi la créature d’un autre monde... Tu es le plus célèbre réceptacle à poussière du Louvre. Tu n’es qu’une vieillerie, une antiquité, une momie ! Vraiment, tu n’es plus à la page, pauvre image que tu es ! A la vérité, en prenant de l’âge tu es devenue aussi pâle qu’une vulgaire copie. Vois comme je brille ! Je tranche tellement avec tes traits passés, ton front froid, ton regard reflétant un temps révolu, mort, oublié... Au final, la plus originale de nous deux, c’est moi !

mercredi 7 juillet 2021

1681 - Vous le connaissez

Il est bien inséré dans les réseaux sociaux, dans le tissu social, dans son siècle.
 
Adepte de la moyenne universelle, il est mesuré en tout. C'est-à-dire tiède, souple, pas contrariant.
 
Il aime d'ailleurs apparaître ainsi : à ses yeux cette transparence, cette invisibilité, cette insignifiance représentent le sommet de la vertu : ne pas faire de vagues, être conforme à la norme en vigueur. C'est-à-dire ressembler à tout le monde.
 
Autrement dit à rien, au vent qui passe.
 
Son idéal : adhérer au discours officiel et refuser les extrêmes, entendu que ce qui est "extrême" est fatalement mauvais, regrettable, scandaleux, puisque la pensée ambiante l'a défini ainsi...
 
Il écoute les radios génériques et ses références culturelles sont celles de la masse, étant donné qu'il en fait partie... Il va régulièrement au cinéma pour se distraire devant des productions américaines grand public, part en vacances à dates fixes et en revient tout bronzé, tout content.
 
Voilà, je viens de faire le tour de la vie de cet anonyme en quelques mots essentiels.

Ce parfait abruti , cette nullité, ce couillon que je viens de décrire en termes affligeants mais vrais, vous l'avez évidemment  reconnu. 

Puisqu'il s'agit exactement de vous-même.

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mardi 6 juillet 2021

1680 - Le prix de la beauté

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Les sots ne voient de l’harmonie universelle que la face flatteuse, partielle donc mensongère. Tandis que les sages n’ignorent ni les clartés du jour, ni les effrois de la nuit.
 
Certes le printemps est beau, mais il est également cruel. La renaissance du monde se fait fatalement sur les cendres qui l’ont précédé. Les arbres fleurissent nécessairement sur les cadavres pour nous offrir leurs fruits. C’est ainsi : les vivants se construisent sur les morts dans un cycle sans fin.
 
La faune idéalisée à travers le coeur naïf n’est qu’une absurdité incompatible avec le réel. La vraie contemplation de la Création ne consiste pas à glisser sur sa surface mais à plonger dans ses profondeurs. Ce qui fait l’éclat et la force de la vie, c’est qu’elle se pare de crocs, d’épines, de venin, de carapaces, d’astuces, de couleurs sombres ou éclatantes...
 
Et, pour l’homme, d’intelligence. Qu’il a la liberté d’utiliser ou d’ignorer.
 
Ainsi le renard dans son cadre pastoral, entouré de la colombe et des autres bêtes, enchante la vue de l’âme candide. Un instant plus tard l’oiseau sera fracassé par la mâchoire du prédateur. Le sang sera versé sur l’herbe verte du rêveur qui choisira alors soit de garder ses illusions d’imbécile, soit d’ouvrir les yeux.
 
De même, la femme est désirable quand elle est nue, mais elle est répugnante dans ses menstruations.
 
L’incarnation des êtres, c’est aussi leur fragilité dans la beauté ou l’horreur de leur sort.
 
Aimer l'existence, c’est l’accepter telle qu’elle est, dans ses sérénités comme dans ses férocités.
 
Pour respirer, les incarnés ont besoin d'air mais aussi de cet espace vital que leur laissent les proies dévorées, les oeuvres pourries.

lundi 5 juillet 2021

1679 - Vie d'élite

Le véritable esthète cherche le dépouillement matériel, non l'encombrement de sa belle existence. Le vrai sybarite fuit les futilités palpables et viles pesanteurs qui alourdissent ses jours si précieux.
 
Le strict minimum le comble de satisfaction, le luxe l'afflige.
 
Les âmes vulgaires désirent l'abondance, l'excès, l'artifice pour leur incarnation temporelle. Les natures nobles ne visent que les sommets de la sobriété et la fraîcheur de la frugalité car elles ont des idéaux de simplicité.
 
La quête de toujours plus de biens, de confort, de frivolités rendent les mortels immatures encore plus assoiffés, sots, inassouvis. Ils n'apprécient plus l'essentiel. Pire : ils le méprisent.
 
Il leur faut la vacuité.
 
Pourtant jamais ces possesseurs de vent affamés de néant ne sont heureux. Plus ils accumulent, moins ils jouissent de leur stock de toc, de leurs tas de trucs.
 
L'homme de goût, lui, préfère le nécessaire au futile. L'eau vitale lui est plus agréable que le vin sans raison.
 
S'il savoure tant l'austérité, qui est sa mesure ordinaire, c'est parce que depuis ses hauteurs il est écoeuré par la molle opulence du populaire avide de vide, par les flasques aspirations des repus à la sensibilité émoussée.

Lui, il tient en éveil ses sens et son esprit non en les gavant du plomb de la matière mais en les abreuvant de la légèreté de la lumière.

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samedi 3 juillet 2021

1678 - Ciels nuageux

C'est à chaque fois sous les ciels nuageux que je me retrouve avec moi-même. Je parle ici des nuées brillantes, des volutes épaisses chargées de clartés, imposantes, glorieuses...
 
Dans ces espaces infinis je me projette comme à travers un écran idéal.
 
L'azur et l'onde : ces deux principes essentiels suffisent à combler mon âme. Le ciel peuplé de ces spectres multiformes ressemble à des montagnes enneigées, à des vagues enrobées d'écume glissant mollement sur un océan d'air, à des icebergs de brumes voguant dans le bleu.
 
La majesté du monde est là, dans cette immensité aérienne aux profondeurs immuables où planent des images éternellement changeantes.
 
Ces vastes fantômes célestes traversant les hauteurs m'enchantent : leur éclat provient précisément de l'union de la blancheur et de la lumière.

Le croisement créateur de deux miracles qui enfantent cette réalité apportant la joie chez l'homme autant que la régénératrice pluie sur la Terre.

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vendredi 2 juillet 2021

1677 - Les fourmis

Elles sont infatigables , elles sont inhumaines, elles sont pures.
 
Dévouées corps et âme aux causes les plus austères, avec leurs sentiments d'acier, leurs pattes de velours et leurs têtes de mules, les fourmis sont les incarnations du bien extrême sous leur carapace de dureté absolue.
 
Légères comme des plumes, elles sont aussi féroces que le feu. Elles foncent vers leurs corvées le coeur à l'ouvrage, la flamme aux tripes.
 
Elles ont sans cesse du pain sur la planche et ont toujours faim d'aider leurs soeurs, prêtes à se sacrifier pour une peccadille, à donner leur vie pour une brindille, à affronter un adversaire haut comme une montagne pour sauver une miette de rien du tout.
 
Altruistes jusqu'à la folie, aucune d'entre elles n'hésitera à se jeter toute vive dans un brasier pour épargner une égratignure aux autres.
 
Sans pitié pour l'ennemi mais sans retenue au service de leur communauté, ces êtres aux dimensions insignifiantes sont de véritables saints miniatures, doublés de redoutables soldats ignorant le concept de peur, de lâcheté, de tiédeur.
 
Disciplinés comme des robots, attentifs comme des mères-poules, ces "insectes fraternels" tiennent à leurs fruits, qui sont les biens de tous, plus qu'à eux-mêmes.
 
Leur trésor, ce n'est pas leur vie mais celle des autres, celle des oeufs, celle de leurs semblables.
 
Les fourmis sont des communistes totalitaires, autoritaires et majoritaires.

Ou bien peut-être plutôt des sages, des entités mystérieuses.

De grandes choses s'aimant les unes les autres infiniment mieux que les humains...

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1676 - Deux étoiles

(A propos de la chanteuse turque Burcu Güneş)

Ses traits sont étranges, ses pensées belles, ses flammes claires et ses eaux profondes.
 
Elle chante l'évangile des hommes et l'éclat de la Terre, les vérités du ciel et la lumière des âmes.
 
La gloire tombe sur sa tête de la même manière que le Soleil éclaire le monde : c'est la rencontre entre deux immensités.
 
Elle l'océan, elle les nuages, elle l'oiseau... Et les étoiles, sa couronne.
 
Et moi, telle la poussière, je roule à ses pieds. Puis, pareil au vent, je tourne autour de ses cheveux. Enfin, comme le fait la tempête, je lui hurle des mots fous en pleine face.
 
Son visage est un rêve, ses songes sont peut-être réels et un feu brûle dans l'azur de ses yeux.
 
Je la contemple et je vois les nues, la neige, l'invisible. Elle inonde mes jours de ses vagues et mes nuits de son écume.
 
Elle est blanche, elle est bleu, elle brille.
 
C'est une femme qui ressemble à l'éther, à l'idéal, à l'éternité.
 
C'est une turque aux lignes pures, au verbe vertueux, aux sentiments suprêmes.
 
Pour elle je veux être dur, je veux être droit, je veux être le roi !

Pour cet astre nommé "Güneş" (SOLEIL en turc), moi Izarra (ÉTOILE en basque), je veux être l'essentielle attraction.

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1675 - "Réac"

Les autres disent de moi que je suis un "réac".

Les autres, je veux dire les déréglés, les tordus, les anormaux...

En réalité je ne suis pas "réac", je suis simplement conforme à la raison, à l'ordre naturel, aux lois universelles.

Mais allez faire comprendre à ces adeptes de la pensée aberrante et des valeurs inversées que le feu ne mouille pas et que l'eau ne s'est jamais enflammée...

L'anomalie selon les apôtres de ces croyances extravagantes, ce n'est pas le faux mais le vrai.

Le mensonge caresse leur peau, la vérité brûle leur âme.

Pour ceux qui me reprochent d'être un "réac" (comme ils disent), les faits les plus délirants sont les plus évidents, et inversement.

A leurs yeux les choses les moins justes, les moins sages, les moins sensées au monde seront les plus applaudies, les plus désirées ! Ils intégreront avec d'autant plus de facilité ces folies à leurs moeurs qu'elles seront puantes, choquantes, perverses... Ils en feront même leur religion. Et cela, au nom de leur immense tolérance pour tout ce qui est frelaté, hideux, pathologique.

Ne leur parlez surtout pas de "normalité", de "décence", de "vertu" ! A leurs oreilles, pourtant absolument pas chastes du tout, ce sont là des injures, des mots insupportables, "nauséabonds" comme ils le répètent à tout bout de champ, bref de véritables violences verbales !

La honte selon eux ce n'est pas la déviance, la transgression, le péché, non... L'abjection, selon leurs critères, c'est de s'opposer à la déviance, à la transgression, au péché. Ils appellent ça "homophobie", "transphobie", "LGBTphobie", etc.

Tout ce qui se termine en "phobie", pour eux c'est cela le MAL absolu, attendu qu'ils ajoutent "phobie" à tout ce qui est sale, laid, grotesque, vomitif, contre nature. Et qui constitue leur plus chère idéologie...

Autrement dit si vous détestez ce qu'ils adorent, c'est-à-dire l'ordure, alors vous êtes un "réac". L'horreur incarnée en somme...

Etant donné que je vénère le Beau, le juste, le sensé, le bien, la lumière, je suis évidemment le roi des "réacs" !

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Liste des textes

2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet