jeudi 30 juin 2022

1838 - Histoire de lune

Au coeur de la nuit un rayon de Lune frappa à mon carreau. J'ouvris la fenêtre et le rêve entra dans ma chambre pour s'asseoir au bord de mon lit.
 
C'était une silhouette diffuse avec un visage vague, une tête dans le flou, ainsi qu'une flamme changeante.
 
Tandis que je l'observais, ses traits se précisèrent.
 
Sa face était éclatante comme un croissant de miel et ses membres s'apparentaient à des rameaux pleins d'élégance. Sa chevelure brillait autour de ses pommettes saillantes et son front cadavérique ajoutait un peu d'ombre à sa beauté sidérale. Visiblement j'avais affaire à une entité féminine. Une créature entre la chair et le minéral, à mi-chemin entre le sommeil et la veille.
 
Peut-être même à égale distance entre notre Terre et son satellite, c'est à dire entre la vie et la mort.
 
En tout cas, une femme à l'image des gouffres et des vallons, de la poussière et du silence, des rochers et de la glace. Une jardinière du sol sélénite cultivant des citrouilles ricaneuses et autres chimères. Ou une  fleuriste des tombeaux.
 
Les mains noircies de terreau, les pieds blanchis de régolithe.
 
Avec, à la place des yeux, deux cratères.
 
Et un immense mystère tournant en orbite autour de ses pensées.
 
Elle me fixait sans rien dire, alors que je la dévisageais avec curiosité, à demi couché sur ma literie.
 
Soudain, un sourire apparut au centre de ce faux soleil. A ce moment précis, la pièce s'illumina. Un éclair fantastique venu du dehors embrasa furtivement le logement.
 
Et l'inexplicable visiteuse disparut.
 
Et je demeurai seul, dubitatif, ne sachant si j'avais été en présence d'un spectre, d'une intruse astrale ou de je ne sais quelle nocturne incarnation...
 
A l'aube, je découvris un énorme trou au milieu de mon potager.

Avec, au fond, une météorite.

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lundi 27 juin 2022

1837 - Suc de Turque

Une flamme met le feu à mes herbes folles. C'est une femme qui s'envole, un oiseau qui chante, un nuage qui passe, un ange qui fuse.
 
Elle est un vrai Soleil, c'est-à-dire une boule de lumière pareille à un globe de neige : une chose éclatante qui pétrifie la chair et fait battre la pierre.
 
Burcu Güneş la blonde Joconde, la brune Lune, la turque au sucre et l'étincelle de sel, sans cesse changeante mais toujours chantante, est un corps céleste variable, une face qui scintille,  une fée du Bosphore, une brindille de beauté, un astre aussi luisant qu'une lame.
 
Elle est une promesse de rêve au sommet de l'arbre, un fruit désirable en pleine lumière, un croissant de miel, une cerise sur le gâteau.
 
Et un noyau d'étoile en pleine nuit.
 
Cette fleur ottomane ébranle mon coeur de chêne, caresse mon écorce de franc, cingle mon sang d'enfant de la Gaule, fait monter la sève de mon roseau...
 
Et fait jaillir ma joie par le plus noble de mes orifices : je parle de mon brûlant et intarissable puits de mots.

Et, secondant mes paroles de louanges se répandant dans les airs pour mieux l'embaumer de ma fureur, ma plume n'en finit pas de lui destiner ses flots stellaires d'artifices verveux et galactiques gerbes de termes féconds.

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vendredi 17 juin 2022

1836 - Stéphane Blet

Nous les éveillés, nous les esprits encore libres, devenons les cibles des criminels au pouvoir.
 
Stéphane BLET, dernière victime en date, est tombé pour la vérité. Il a été sacrifié par les profanateurs de consciences pour avoir préféré la lumière au mensonge.
 
Tué sous le venin vengeur de ces initiés de l'obscurité, véritables serpents en col blanc qui se protègent derrière des sigles intouchables et tout-puissants.
 
Il ne cesse pourtant de dénoncer ses assassins à travers l'éclatante ambiguïté de son trépas.
 
Seuls les endormis, les naïfs, les incrédules, les moutons, les lâches et les complices ne croient -ou feignent de ne croire- qu'aux évangiles médiatiques édulcorés, n'avalent que les discours policés de la pensée unique, ne suivent que les guides touristiques de la politique proprette.
 
Pendant ce temps les tueurs prennent leur temps, fourbissent leurs langues de vipères, sécrètent leurs mots mortels, agissent dans l'ombre, poussent au suicide.
 
Ou poussent tout court leurs adversaires dans le vide.
 
Ils contrôlent vos pensées, orientent vos idées, forgent vos opinions, décident à votre place en vous donnant l'illusion du choix... Eux les grands décideurs, vous les pions. Eux les "éclairés", vous les suiveurs.
 
Eux les façonneurs, eux les faces sans honneur, eux les zélés ligués sans ailes qui se frottent les mains.
 
Vous les avez reconnus de toute façon, pour être franc, n'est-ce pas ?
 
Avec leurs secrets d'état, leurs codes de nuisances, leurs sombres fraternités, leurs messes basses et leurs complots, ils vous enfument en portant des masques qui ne disent jamais leur nom, puisque selon eux, ils vous le certifient, ces voiles inavouables que vous leur attribuez sont purement imaginaires...
 
Ce sont les rois des meneurs et les princes des menteurs. Le monde est à leurs pieds.
 
Et nous les intègres, nous les âmes claires, nous les ennemis du mal, nous leur tenons tête.
 
Ils savent qui nous sommes et nous savons qui ils sont. Les uns bravent leurs opposants, les autres tremblent.

Et ceux qui sont du mauvais côté, savez-vous, ce ne sont pas ceux qui meurent mais ceux qui ont peur.

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dimanche 12 juin 2022

1835 - Ciel bleu

Le ciel bleu est le miroir du bonheur clair.

Qui devient vite ennuyeux s'il perdure.
 
Il n'est agréable que dans la mesure où il se peuple de nuées étranges, d'oiseaux noirs et d'idées neuves.
 
L'azur plein de lumière n'a de sens que si l'ombre lui succède et que vient l'orage fécond. La tiédeur de l'air n'a de saveur que si ensuite le gel blanchit la terre. La chaleur est bonne si elle s'accompagne de glace, pour couvrir la nature de givre et changer les mollesses du monde en pierres admirables. 
 
Ainsi le beau temps n'est supportable qu'un jour, qu'une heure, juste un moment de rêve, afin que le mortel se réveille de sa torpeur et accède aux sommets inquiétants de ses désirs de demi-dieu capricieux. Car oui, l'homme qui ne dort point est un coquelet de divine envergure aspirant à s'élever à la hauteur des aigles.
 
Et la simple vue de l'horizon atmosphérique fait naître en lui le désir d'envol.
 
Un gouffre de paix statique n'est nullement désirable pour l'âme éveillée. Le printemps fixe n'est bon que pour l'abruti permanent, le déjà mort, le gâteux, l'éternel vacancier qui ne souffre le moindre nuage dans son existence de légume.
 
Tandis que le coeur vif a soif de verdure mais est également affamé de cailloux. Il réclame la gifle du Soleil et la folie de la neige, le vent et ses fantômes, ainsi que le chant de la grêle.

C'est pourquoi je ne puis boire qu'à cette seule source pour alimenter ma joie de loup, et qu'il me faut, après la douceur du miel, la piqûre de l'abeille.

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vendredi 10 juin 2022

1834 - Bonheur de rat

Je m'affiche comme un modeste comptable à tête de cornichon et à la silhouette insignifiante. Sur mon dos s'abattent des orages d'ennui et sur mes épaules pèse la brume des jours.
 
Cependant dans le secret de mon être je brille d'un bonheur sans égal, alors même que je devrais me lamenter de mon sort et maudire ce qui m'entoure.
 
Ma vie professionnelle est faite de grisaille et de solitude du matin au soir, de petitesses et de mesquines satisfactions d'employé modèle. Pourtant, dans mon coeur brûle un grand soleil.
 
Sur ma face de cafard se reflète toute la pesanteur du monde. Rien qu'en me voyant, on croirait lire un évangile de tristesse...  Chaque détail de ma personne sent la poussière et suinte la déprime. En réalité, mon âme inondée de joie est un astre aux rayons de feu.
 
Selon les apparences, je trimbale ma pitoyable carcasse comme un rat traîne sa crasse au fond de son égout. Sauf que je suis sur un nuage et déborde de lumière.

Même si cela ne se voit pas, même si nul ne le croit, même si rien en moi ne le trahit, je baigne dans un océan d'étoiles.
 
Bref, je suis un handicapé du malheur.
 
Quoi qu'il m'arrive et au-delà des illusions de ce siècle, à l'encontre des certitudes sociales les plus éprouvées et des avis les plus éclairés, je ne puis me résoudre aux larmes. Je ne suis qu'éclat, ciel et allégresse.
 
Pour la seule raison que je suis éveillé, il m'est impossible d'envier les repus qui me plaignent. Bien à ma place là où je suis, je ne veux pas être ailleurs.
 
Grâce à cette faculté à recevoir ces flots d'azur par toutes mes portes et fenêtres, je suis devenu imperméable à l'ombre.
 
Ma félicité est d'une totale insolence pour cette humanité incrédule. Elle est une insulte aux vivants qui ont peur de mourir, un crachat au visage des fortunés insatisfaits. Un véritable défi aux blasés de tous bords qui cherchent toujours plus de plaisirs, de confort, de nouveautés. Et même, un blasphème envers les défunts partis en s'agrippant désespérément aux dernières racines de la Terre...
 
Mais la cause de ma plénitude est encore plus insupportable à leurs yeux.
 
Si je suis si enclin à bénir ma condition c'est parce que, par-delà la rudesse de mon écorce et la misère de mon destin d'obscur fonctionnaire, j'ai compris que le vrai trésor de l'existence est dans le fait d'éprouver de la gratitude envers les petits riens du quotidien, ces humbles bienfaits qui font les grandes clartés intérieures.
 
C'est-à-dire, dans la simplicité.

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dimanche 5 juin 2022

1833 - Redneck

Je m'enfonce avec délectation dans les profondeurs de l'Amérique qui transpire sous les bras, braille de bonheur simple et pue des pieds.
 
Et m'enivre des parfums lourds de ces terres reculées aux cailloux légers, peuplées de bipèdes en pick-up.
 
Avant de m'envoler dans l'azur des idées grasses fusant sous les chapeaux de ces gardes-vaches chevauchant des Harley.
 
Les rednecks d'outre-Atlantique sont l'air frais de mes rêves rances.
 
Ils m'inspirent une joie de loup et une fraternité de lourdauds. J'ai de l'estime pour ces porteurs de bottes crottées, si fiers de leur trou, là-bas à l'autre bout du monde, dans le cul de nulle part mais bien chez eux.
 
Au centre de toutes les moqueries parisiennes.
 
Depuis mon sol de bouseux, loin des élégances de fer de la Tour Eiffel, je leur adresse mon sourire de France aux relents de camembert.
 
Péquenaud heureux, sarthois de la cambrousse, balourd des labours, amateur de frometon puant, de hiboux mystérieux, de nuits étoilées et de feux de bois, je partage avec eux la simplicité de la vie, l'outrance du coeur taillé à la serpe, le goût des choses authentiques, dures, radicales. Qu'elles soient amères ou sucrées, sans aucune édulcoration.
 
Nous constituons, eux et moi, l'humanité des peaux brutes et des âmes sans nuance qui tranche le pain de l'existence en riant à plein gosier !
 
Tout comme ces ploucs au look de bouc, je préfère mon carré de boue qui sent la bouse au marbre rose des citadins qui roulent en carrosse en se prenant pour des albatros, alors que ce ne sont que de prétentieux moineaux au bec émasculé.

Vous valez ce que vous valez, vous les vaniteux, et nous valons ce que nous valons, nous les va-nu-pieds.

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1832 - Sur le rivage

Je m'étais donné rendez-vous avec l'immensité et me suis retrouvé les pieds ensablés au milieu de nulle part.
 
Seul avec moi-même, face à ma désillusion. Dans la puanteur des algues corrompues que j'écrasais.
 
Partir à la rencontre de ses idéaux, poursuivre ses chimères, décider de lever les yeux vers le ciel, tenter d'atteindre les étoiles n'est pas chose si facile, en vérité.
 
La réalité parfois peut devenir aussi pesante que le plomb, et l'horizon s'avérer plus inaccessible que jamais.
 
Je me trouvais donc devant mes rêves, confronté à mes plus chers désirs de légèreté. Pourtant je me sentais aux antipodes de cette plage où le caprice de mes pas venait de me conduire, au fil de ma mélancolie.
 
Les mouettes se moquaient de moi. Les vagues me déroulaient leur tapis d'écume glacé. Pour le vent, je ne valais pas plus qu'une herbe folle. Et la mer grondait, aussi loin que possible de mes ressentis. Les éléments se montraient parfaitement indifférents à ma présence. Je paraissais insignifiant dans ce décor grandiose.
 
Entre la nue et l'océan, je ne comptais pour rien, ou pour si peu de chose...
 
Comme si j'avais été un intrus, la nature me considérait avec dédain. J'avais froid, je me découvrais isolé, dépouillé, vide.
 
Et finalement, très conscient d'être rempli d'ennui, je comprenais que je cherchais surtout à meubler ce néant par des artifices poétiques... Mais cela ne marchait pas, mon âme ne s'accordait pas avec le réel. En moi stagnaient des brumes indéfinies, léthargiques et caressantes. A l'extérieur, l'orage de l'expérience vraie s'imposait beaucoup plus tranchant ! 
 
L'Univers n'avait que faire de mes humeurs de mortel. Cependant je savais que j'appartenais au Cosmos, moi aussi, et que j'en incarnais même sa plus belle oeuvre.
 
Faisant partie intégrante de la Création, j'avais droit à l'envol. Mais pour déployer mes ailes, je devais me débarrasser de mes lourdeurs.
 
Renoncer à mes rêveries grotesques et mesquines et accepter le monde tel qu'il est, le regarder avec amour dans sa beauté et son outrance, avec ses ronces et ses férocités, ses fleurs et ses pourritures, ses tempêtes de sang et ses éclats de paix, ses tonnerres de douleur et ses éclairs de joie, ses drames incompréhensibles et ses extrêmes élégances.

Alors, en ouvrant la porte de mon esprit sans le filtre du coeur, je me suis immédiatement fondu avec la Lumière, au sommet des sommets, les chevilles toujours embourbées dans le limon, en pleine extase.

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samedi 4 juin 2022

1831 - Attraction lunaire

Elle est un cauchemar qui chasse les rêves insipides.
 
Une tête de défunte dans l'empyrée, un éclat mortuaire à trois heures du matin, un front funèbre qui veille sur les égarés, une lueur glacée  dans la nuit, un crâne phosphorescent éclairant les amoureux aux coeurs morbides.
 
Sa face de citrouille enflammée fait pâlir le monde. Et jette sur les hommes une lumière de mort qui donne à leur peau un aspect de cadavre.
 
La Lune est une sépulture où gisent les pensées folles des sots -ou les pensées sottes des fous,- et où grouillent les vers plats des poètes sans imagination.
 
C'est là que viennent s'échouer les idées les plus fantasques de la Terre, faire naufrage les âmes déracinées, se faire oublier les fantômes de notre siècle, s'installer les oiseaux bohèmes en mal de dépaysement.
 
Et germer les graines fécondes de l'esprit qui produiront des fleurs étranges nommées "littérature".
 
Oui, le satellite aux reflets obscurs est un visage effrayant au regard vague qui attire à lui tout ce qui s'envole de notre globe, je veux parler de ces choses trop légères pour demeurer sur le plancher des vaches.

Pour faire naître ce texte parvenant jusqu'à vos oreilles, c'est précisément sur ce sol de silence et de régolithe que vient de se poser ma plume.

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Liste des textes

2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet