tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post8173582450248385372..comments2024-01-01T00:06:43.412+01:00Comments on Vérités féroces, éclat de l'esprit: 681 - Dans la ville lumièreRaphaël Zacharie de IZARRAhttp://www.blogger.com/profile/03284539983650948142noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-71775489983071072822013-02-05T10:37:12.316+01:002013-02-05T10:37:12.316+01:00Les jours où je le sens battre...
Tia, Tac...Les jours où je le sens battre...<br /><br />Tia, Tac...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-65836402084766804792011-07-07T13:33:38.390+02:002011-07-07T13:33:38.390+02:00filledemnemosyne,
Je n'ai pas lu Alphonse All...filledemnemosyne,<br /><br />Je n'ai pas lu Alphonse Allais mais ce que vous dites est bien possible.<br /><br />Belle description de la ville, cela dit, de votre plume.<br /><br />Raphaël Zacharie de IZARRARaphaël Zacharie de IZARRAhttps://www.blogger.com/profile/03284539983650948142noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-18486555174962943442011-07-07T12:56:00.141+02:002011-07-07T12:56:00.141+02:00sinon, maintenant que j'ai fini de parler de m...sinon, maintenant que j'ai fini de parler de ma petite personne,je peux vous commenter.<br /> Votre texte me fait penser à Alphonse.<br />Pas le vôtre, ni le chat.<br />Mais Alphonse Allais.<br />C'est le même style !filledemnemosynehttps://www.blogger.com/profile/00061370645919576744noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-55552324598169883512011-07-07T10:51:48.207+02:002011-07-07T10:51:48.207+02:00La campagne magnifie la nature. C'est sa place...La campagne magnifie la nature. C'est sa place. Elle y règne en maitresse absolue. <br />Pourtant, même si j'apprécie son calme et ses parfums, c'est la ville que je porte définitivement en mon cœur.<br /><br />Pas la mégapole inaccessible avec ses enchevêtrements de rocades et de voies rapides. Ses barres d'immeubles et ses tours aux couleurs tristes. Là, l'on s'y perd. Au propre comme au figuré.<br /><br />Non, c'est la ville pittoresque qui me plait. Celle qui regroupe les hommes depuis que les Romains ont étendu leurs “villae”.<br /> Celles qui ont poussé au pied des châteaux d'autrefois, qui se sont bâties le long des voies navigables, sur les côtes accessibles aux marins. Celles encore qui se sont développées dans les zones fertiles, se sont fortifiées sous Vauban, qui ont érigé des phares pour attirer les navires, élevé des beffrois pour se préserver du danger.<br /> Celles où se niche un port que l'on devine au loin, forêt de mats au milieu de la forêt de clochers. Celles qui ont une gare depuis laquelle on peut atteindre le bout du monde.<br /> <br /> J'aime ces villes dont les plaques émaillées des coins de rues arborent fièrement d'illustres noms. Ces places de marchés bigarrées, reliques des foires du temps jadis.<br />Ces avenues arborées. Ces petits commerces qui résistent, portant comme drapeau leurs enseignes se balançant au vent. Ces places joyeuses où il fait bon s'assoir le temps de prendre un café crème (je n'aime pas le lait mais ça fait plus joli la crème avec le café !). Ou déguster une petite blonde les soirs d'été.<br /><br />Les multiples paroisses dont les saints protègent la cité. Les cours d'écoles aux heures de récréation. Les bancs. Les vieux à leurs fenêtres ou qui attendent l'autobus. Ces parcs publics où se côtoient milles espèces végétales. Le bruit de la vie qui s'éveille au petit matin. Le calme des cimetières. Ces boulangeries qui vous donnent faim de croissants chauds. Ces bibliothèques qui vous nourrissent plus encore.<br /><br />J'aime marcher le long des rues de la ville. Quand celle-ci est écrasée de soleil. J'ai du parcourir des milliers de kilomètres. Faire le tour de la terre le long de ses artères, du canal, du boulevard, des rues larges ou plus étroites, de la digue du front de mer, des étals des camelots.<br /><br />La nature, et le bien être qu' elle procure en campagne, c'est facile à trouver. Elle explose de partout.<br /><br /> En ville, il faut marcher pour trouver ce que l'on cherche. Surtout quand on ne cherche rien. Il faut marcher longtemps. Des siècles. Parce qu'au coin d'une rue, on risque bien de se trouver face à face avec son destin. Et aussi, de se rencontrer soi-même !filledemnemosynehttps://www.blogger.com/profile/00061370645919576744noreply@blogger.com