tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post8540510034206614021..comments2024-01-01T00:06:43.412+01:00Comments on Vérités féroces, éclat de l'esprit: 439 - Miracle dominicalRaphaël Zacharie de IZARRAhttp://www.blogger.com/profile/03284539983650948142noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-35472955905469346612011-08-27T21:17:28.631+02:002011-08-27T21:17:28.631+02:00Pour mon père. Et aussi pour le titre pour la même...Pour mon père. Et aussi pour le titre pour la même raison que l'Aleph !filledemnemosynehttps://www.blogger.com/profile/00061370645919576744noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-30791765379887862632011-03-08T21:23:43.702+01:002011-03-08T21:23:43.702+01:00Tant qu'il y aura des étoiles
On est des clo...Tant qu'il y aura des étoiles<br /><br /><br />On est des clochards on n'a pas d'abri<br />On vit dans les rues sans fin<br />On a l'ventre vide et le cœur meurtri<br />Et l'on crève de froid et de faim<br />Mais nous avons nos richesses malgré tout<br />Le vent du soir le printemps si doux<br />Tout ça c'est à nous.<br /><br /><br />Tant qu'il y aura des étoiles<br />Sous la voûte des cieux<br />Y'aura dans la nuit sans voile <br />Du bonheur pour les gueux<br />Nous les gars sans fortune<br />Nous avons nos trésors<br />Seul un rayon de lune<br />Vaut le plus beau décor<br />Ici à la belle étoile<br />On s'ra toujours heureux<br />Tant qu'il y aura des étoiles<br />Sous la voûte des cieux.<br /><br />Y'a pas de tapis en dessous des ponts<br />Ni de ciel de lit en soie<br />Mais il y a de l'air je vous en réponds<br />Et puis l'on s'y trouve chez soi<br />On est bercé par la chanson du vent<br />On n'a pas chaud mais on fait pourtant<br />Des rêves enivrants.filledemnemosynehttps://www.blogger.com/profile/00061370645919576744noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-22776338246442375062011-03-08T21:22:01.154+01:002011-03-08T21:22:01.154+01:00Même si c'est moins flagrant de nos jours, la ...Même si c'est moins flagrant de nos jours, la variété n'offrant guère de changements significatifs de générations en générations, à l'âge dit bête, on passe son temps à se moquer des goûts musicaux des parents.<br /><br /> C'était vrai surtout à l'époque de mon “âge bête”, tant le décalage était grand entre les succès des années d'avant guerre et ceux de l'après 68.<br /><br />Mon père, bien qu'il appréciait ce qu'il appelait la “Grande Musique”, surtout quand elle faisait naitre en lui quelques signes d' émotions visibles <br />( et qu'il m'a léguées en héritage),<br /> avait également , en matière de variété, une inclination pour le “Tino” de sa jeunesse.<br /><br />Tandis que nous ricanions stupidement mes sœurs et moi en entendant la voix nasillarde des microsillons, nous augmentions pour le taquiner le son de notre tourne-disque d'où s'élevaient les onomatopées des vedettes à la mode et en “patte d'éph”.<br /><br />Avant peu, on ne les entendra plus vos chanteurs dont on ne comprend pas les paroles, hurlait notre père. Tandis que Tino, son succès dure depuis près d'un demi-siècle et ce n'est pas fini !<br /><br />A force de l' entendre, mon cerveau imprimait involontairement les textes.<br /><br />N'empêche que quand il est mort, Tino, cela m'a fait quelque chose. Comme une porte laissée entre ouverte et que l'on referme à regrets. <br />Plus tard, après le décès de mon père, je me suis surprise à écouter le chanteur corse de temps à autre, avec émotion. En particulier certains titres.<br /><br />Cette chanson qui évoque le mimosa, la dernière que papa alors hospitalisé m' ait fredonnée,<i> celle-ci surtout parce que c'est la dernière qu'il m'a fredonnée </i> et une autre dont le texte me plait et que j'aime chanter de temps à autres aux résidents le soir pour les faire patienter à table avant l'arrivée du repas.<br /><br /> Je me demande d'ailleurs bien pourquoi cette chanson là !!!<br /><br />Or, ce dernier week-end pendant lequel j'étais de service, j'ai éprouvé un grand plaisir.<br /><br />A la table “des femmes”, trois résidentes qui ont parfois du mal à différencier une cuillère d'une fourchette, une assiette pleine d'une assiette vide et qui ne se souviennent plus de leur âge, ont entonné cette chanson.<br /><br />Ce n'est pas tant le fait qu'elles se soient remémoré les paroles, elles les connaissent comme moi , celles ci faisant partie de leur mémoire ancienne moins atteinte par la maladie ; mais ce qui m'a touché, c'est le fait qu'elles se soient mises spontanément à chanter une fois assise à leur place, et... à chanter celle-là...ce qui est assez extraordinaire puisque reproduire seules et sans stimulation cet acte qui fait partie de leur mémoire récente est une petite victoire !<br /><br />“A l'âge bête”, je ne m'imaginais pas que cet air dont je me moquais ainsi malicieusement me procurerai quelques dizaines d'années plus tard une telle satisfaction !filledemnemosynehttps://www.blogger.com/profile/00061370645919576744noreply@blogger.com