dimanche 20 mai 2007

726 - Au fond des couleurs

Dans les conceptions linéales de Colette Cotte www.artabus.com/cotte, scènes, animaux, personnages entre allégorie et fantasmagorie -rêve et raison diront certains-, pas de place pour l'ombre. Toute obscurité est chassée de l'oeuvre. Partout, l'éclat, l'or, l'azur, la lumière.

La couleur n'est pas qu'au centre de ses tableaux, elle est aussi autour, elle déborde de ses sujets pour venir caresser notre imagination. Ces peintures apaisantes ont une place de choix dans les coins familiers de notre mémoire collective : ces scènes sans heurt qui en disent plus long qu'elles voudraient nous le faire croire, n'évoquent-elles pas les grands tableaux sages et silencieux qui nous tenaient compagnies dans les salles d'attente feutrées de notre enfance ?

Rappelons-nous : de semblables scènes accrochées aux murs, à la fois proches et mystérieuses, intimes et énigmatiques, peuplaient autrefois nos têtes rêveuses...

Enfants songeurs, nous le sommes redevenus devant les tableaux de Colette Cotte : les chevaux, cavaliers et mages traversant les décors oniriques de nos premières années, et qui nous berçaient vaguement, continuent de nous poursuivre à travers son pinceau.

8 commentaires:

  1. .
    .
    .
    .
    J ais, noirceur millénaire, carbone des ténèbres.
    E cureuil, roux pelage aux reflets malicieux

    V ert, sinople en le bain, coupe d'éternité
    O livâtre, noyau sous chair d'huile de mots
    U nicolore, unique, en le verbe et l'esprit
    S anguine telle l'orange au goût acidulé

    A cier, froid et passé, vif argent de métal
    D ragée, céruléen azur trempé de rose
    O mbre, terre féconde, racines emmêlées
    R oy, bleu semé de lys, fleur à la particule
    E carlate, dès l'aube, naissance immaculée.

    Couleurs ! ! !

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  2. filledemnemosyne,

    Tiens t'auras du boudin mon fils...
    A force de demander des citrons
    Tu iras voter à gauche !
    Après ça tu tourneras à droite


    Après le tournant en épingle.

    Fais attention à pas vomir
    Après la fpete des vaches à lait !
    Inès a dit que tonton y fait pipi.
    Toi tu dis pareil que le tonton ?


    Ca y est la vache a fait pipi
    A côté du capeau de Père Coltiveau
    C'est ce ype qui a un nom étrange
    Avec son truc sur la tête

    Dis-moi

    Akphonse
    Si tu sais
    A quoi rssemble

    Cette grosse truie
    Ubuesque,
    Libre et
    Ostentatoire
    Tyranisant
    Tout sur son passage ?
    Eléphante-moi si tu le peux ! (mais le verbe éléphanter n'existe pas !)

    Raphaël Zacharie de IZARRA
    (jute après la prise d'une bière forte et un Armagnac au bar Saint-Pierre du Mans)

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  3. filledemnemosyne,

    Je rectifie (fautes corrigées) :


    T iens t'auras du boudin mon fils...
    A force de demander des citrons
    T u iras voter à gauche !
    A près ça tu tourneras à droite


    A près le tournant en épingle.

    F ais attention à pas vomir
    A près la fpete des vaches à lait !
    I nès a dit que tonton y fait pipi.
    T oi tu dis pareil que le tonton ?


    C a y est la vache a fait pipi
    A côté du capeau de Père Coltiveau
    C 'est ce ype qui a un nom étrange
    A vec son truc sur la tête

    D is-moi
    A lphonse
    N avré, si tu sais
    S i tu sais à quoi ressemble

    C ette grosse truie
    U buesque,
    L ibre et
    O stentatoire
    T yranisant
    T out sur son passage ?
    E léphante-moi si tu le peux ! (mais le verbe éléphanter n'existe pas !)

    Raphaël Zacharie de IZARRA
    (juste après la prise d'une bière forte et d'un Armagnac au bar Saint-Pierre du Mans)

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  4. Eléphanter n'existe pas ? Vous êtes sûr ?
    Ne serait ce point là un verbe médiéval avec son accent désuet et sa racine romane !
    De la famille de l'Olifant .
    Jouer du cor
    Jouer du corps, pour la truie...ce doit être à cela que le poète fait allusion de manière romanesque!

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  5. Pour Liliana,

    Comme j'en ai fait un en hommage à la couleur des textes de Raphaël, en voici un pour vous.

    Le fil d' Ariane


    A nna,
    R uisseau d'or qui serpente, source fraiche, torrent
    I vresse exquise d'une course à te suivreun moment
    A gile tisseuse qui tire, roulant ce fil d'eau vive
    N imbé de trésor bleus, à oublier la rive
    N ageant entre tes lignes, je te nomme "Arianne"
    E toile, poème, lumière, chère sœur d'âme... Anne !

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  6. Je cherche l'oiseau bleu, on m'a dit qu'il était par ici...hier.
    J'entends son chant mais ne voit pas sur quelles branches battent ses ailes.

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