lundi 20 avril 2015

1111 - Loin de vous, près d'ici

Derrière les brumes de ce monde, je perçois très nettement des diamants.

Le quotidien, qui pour la plupart des hommes voile d’autres réalités, n’est pour moi pas un mur opaque mais un promontoire : depuis la Terre, je vois l’éther.

Tandis que je suis assis sur la matière, mon esprit découvre un horizon impalpable, sans limite. Mon corps est ancré dans le tangible, pourtant un second “moi” explore un univers sans atome ni pesanteur.

Les jours me dévoilent des aubes éternelles, les nuits des feux inextinguibles, les songes des vérités idéales. Et même lorsque je ferme les yeux, des océans m’apparaissent.

Là, toute proche, je sais qu’une lumière m’a fait naître. Avec un héritage sans fin. Sur mon front plein de folie, de hauteur et d’éclat, se reflète cette pierre vivante. Et je la vois briller chez chacun d’entre vous, bien que souvent entre vos orbites de bovins à la vue basse émane incrédulité, cynisme, tristesse, voire bassesse.

Je porte en moi l’éternité du Soleil, et plus encore.

Vous ne savez pas qui vous êtes mais, moi qui vois loin, moi qui vois près, moi dont le coeur brûle face à ces évidences qui vous échappent, je sais qui je suis, qui nous sommes.

Je ne vous force pas à croire à cet évangile de l’invisible, ne cherche pas à vous convaincre de la présence de ce Ciel qui pour votre pensée bornée n’est que fumée, n’insiste pas non plus sur ces clartés auxquelles j’accède, qu’avec vos aspirations d’insectes vous ne pouvez atteindre et que vous appelez chimères, je veux seulement vous parler de beauté.

Gratuitement.

Je n’ai rien  vendre. Juste la joie de mon azur à partager. Des splendeurs à transmettre. De la légèreté à offrir. De l’espoir à répandre... Rien à vendre je vous le répète. Simplement éprouver votre amour de la vie. Elargir votre jardin intérieur. Aviver quelque flamme enterrée en vous.

Levez le nez et rejoignez-moi si vous le voulez. Je vous propose l’éveil.

Je suis là-haut, pas loin de vos têtes, regardez-moi, je vole, je monte, je danse dans l’espace.

Vous avez des ailes vous aussi. Sauf qu'après avoir été des larves, vous êtes devenus des mouches : vous ne vous élevez que socialement, ne planez que physiquement, ne vous enrichissez que matériellement.

Laissez-vous emporter par les vents suprêmes et comme moi, vous serez des papillons.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/8ad38269ea3fc3c15f1ef1b8e677f4d8/

https://www.youtube.com/watch?v=4Aee1jR3fyM

http://www.dailymotion.com/video/x2nexh4

5 commentaires:


  1. Des pensées entrecroisées
    Emportées dans les nuages
    En plein vol,ciel en partage
    Odyssées senteurs parfums boisés
    MyMotZar

    RépondreSupprimer
  2. donne moi du caca dans ma bouche

    RépondreSupprimer
  3. Y en a qui aime la M....
    Tous les gouts sont dans la nature
    Pronom Pezrsonnel

    RépondreSupprimer
  4. "Pour Mimozart
    J'observe depuis longtemps votre passage niveau midinette sur ce blog.... Vous êtes un vrai mystère pour moi, car la vibration de vos émotions vous recommanderait plutôt pour la lecture des blogues dédiés au verni d'ongles . Ça pourrait sembler dur, mais c'est très charitable de vous dire qu'en faisant de la "poésie" vos vers me rappellent les vers de terre pas le vol vers le ciel. Je ne supporte pas l'imposture littéraire, monsieur de Izarra non plus, alors je me demande pourquoi ne vous le dirait-il, lui-même....il espère, je pense que vous vous élèverez un jour assez pour vous rendre seul(e) compte de plein de choses. Mûrissez donc de cervelle! C'est triste de transformer un Astre comme Izarra dans un médiocre canevas de vos rêves d'éprisette nulloche sinon même de fausse amoureuse. Je vous donne mon adresse de mail si vous voulez éclairer ce mystère dans ma tète: stellaanna284@gmail.com"

    RépondreSupprimer
  5. Toujours pour Mymozart
    S'il est, comme vous dites, dans votre coeur, je n'ai pas le droit de mépriser quel amour que ce soit, mais, alors, écrivez-lui en privé, assumez et endurez la boue et le sang qu'un amour hors l'abri de la légitimité suppose ( quoi que je doute que vous soyez capable de vous en rendre même compte, ce n'est point rose ce qui vous attendrait, c'est sacrificiel), ne l'embarrassez plus publiquement de vos vers...de terre. Sans vous rendre compte ça le vulgarise et c'est insupportable.
    Liliana

    RépondreSupprimer

Pour ceux qui le peuvent, merci de soigner le style, de respecter l'orthographe, la grammaire et la ponctuation. Aucune censure n'est appliquée aux commentaires, dans la mesure où le propos est pertinent.