mercredi 15 juin 2016

1181 - Farrah Fawcett ou l'état d'éther

Ainsi que les feux galactiques suggèrent l’idée de l’infini, sa chevelure florale allume mes rêves olympiens, éveille en moi des flammes nouvelles, tandis que ses traits rafraîchissent mes sommets poétiques et font briller mes neiges éternelles.

Farrah Fawcett est mon plus lointain voyage esthétique : un saut vertigineux dans le Cosmos ! Cette mortelle est mon odyssée idéale, ma lubie cérébrale, ma femelle sidérale : une fleur, une écume, un marbre incarnant mon interminable ascension vers le Beau.

Avec son air astral, son front divin, ses yeux humains, sa denture magistrale, elle donne aux rats le goût de la lumière, aux esthètes l’amour des rats.

Farrah Fawcett est mon dernier rivage, mon ultime traversée, ma plus fabuleuse errance.

Son visage représente la totalité des courbes de l’espace, les lueurs sans nom des immensités, l’ensemble des galaxies et l’invisible, l’universel hymen qui les unit mystérieusement.

Toutes ces choses incalculables, je les lis sur sa face. Elle la reine des étoiles, moi le prince des nébulosités.

Farrah Fawcett est un miracle. Tout comme la grenouille, le pissenlit ou la particule de sable, certes...

Mais elle, à travers le prisme izarrien, la plume des dieux, les mots de granit, le verbe éthérique, elle est un prodige qui dure.

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