samedi 29 octobre 2016

1200 - Dieu est Poésie

Dieu, ce producteur de rêves tangibles, est un peintre fantasque et génial qui tapisse le fond des océans de feux d’artifices, enflamme les sommets de glace et gonfle les nuages de lumière.

C’est un fou créatif qui engendre de la beauté, rien que de la beauté, toujours de la beauté. Un sage débordant d’idées folles qui, avec ou sans raison, inonde l’Univers d’inventions délirantes. Un auteur de fantaisies sans fin.

Là où crache la flamme suprême, où se pose la main divine, où glisse l’aile céleste, naissent l’écume, le cristal, l’azur, l’onde, la couleur, la courbe qui se combinent pour donner l’astre, le sable, les saisons, l’orage, la fleur, le parfum, la créature...

Et la joie qui va avec.

La  Création est Poésie pure.

Ce souffle intarissable, impossible à nommer autrement que “Dieu”, peuple les espaces de feux nouveaux, fait reculer les horizons de toutes parts, ajoute de la vie au monde à toutes les échelles, sans cesse, de haut en bas et sous les formes les plus irréelles !

Et ce qui nous semble laid est sublime en réalité. Tel est le paradoxe de ses miracles.

Dieu est un joueur de dés ne sortant que des numéros gagnants. C‘est ce qui fait sa gloire.

Il a fait du Cosmos un vaste poème qui n’en finit pas de s’étendre et de bruire.

Et à travers toute chose il fait résonner sa lyre. Partout j’entends les cordes éternelles. En chaque partie de ce qui est, émane le chant du poète.

Je ne vois nulle part le banal car tout est prodigieux.

Dans cette glaise universelle tout est relié, tout s’interpénètre, que ce soit dans le visible ou dans l’impalpable : les atomes dansent ensemble, les éléments -d’ici et d’ailleurs, des fonds et des hauteurs- forment un même ballet, les opposés se rejoignent à leurs points culminants, les principes qui paraissent contraires se répondent pourtant avec finesse et élégance, le dur et le doux se complètent pour offrir le meilleur, le minuscule réfléchit l’immense et l’infini est contenu dans une particule de poussière de la même manière -aussi simple qu’extraordinaire- que le firmament se reflète dans une flaque d’eau ou qu’une goutte de pluie reproduit l’océan.

Bref, sous les doigts de cet artiste plein d’inventivité et de délicatesse, les étoiles ressemblent à des flocons de neige, les galaxies imitent les papillons et les oiseaux sont comme autant de signes mystérieux planant au-dessus de ma tête.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/_ZVuuB-ys_U

https://rutube.ru/video/16b772a624fba55a823a38f8241c5555/

http://www.dailymotion.com/video/x4zozxl

4 commentaires:

  1. OUI, Dieu c'est comme ca: intelligence, bonte, beate, delicatesse.
    Un superbe texte a Sa gloire.

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  2. Poème!qui es-tu ?
    Le poème est un miracle
    Qui par surprise survient
    Dans le gris du quotidien
    Le poème est un oracle

    Le poème est un labeur
    De phrases qu'on lime
    Que le ton soit sublime
    Sans épargner la sueur

    Le poème est une danse
    Devant le peuple attentif
    Parfois frondeur plaintif
    Dans la conscience du silence

    ALPHA Bête

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  3. La Flèche d’Apollon

    J’ai tiré ma flèche pour percer les nuages
    Dans l’enceinte de larme où nage la sirène,
    La cible était cachée sous des couches de rage,
    Mon arme fut brisée à la vue de la Reine.

    L'Amour est la fusion de courants opposés,
    La houle et les vagues sont parfois indicibles,
    L'Amour tombe comme une goutte de rosée
    En amenant le Feu dans le cœur de la cible.

    L'Amour est un aimant bousculant les pensées,
    La haine est Amour, la boussole trop lestée,
    L'Amour est une promesse, une Fiancée,
    La Loi qui régit Tout, l'Ordre manifesté.

    J’offrirai à ton coeur la lyre d’Apollon,
    Je prendrai tour à tour le Soleil et la Gloire,
    Tirant sur les cordes des Nornes d’Avalon
    Je brulerai la toile où vit la Vierge noire.

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  4. À la Gloire de Dieu

    Toi qui m’as donné Vie, Toi qui m’as tout offert :
    La Flèche du clocher se transforme en Hibou
    Quand tombe la nuit sourde aux ombres carnassières,
    Et quand sonne le jour le Coq chante debout !

    Les deux ont leurs plaisirs, je ne saurais choisir,
    Et souvent le matin j’aime à la nuit songer
    En mélangeant la mort et la vie à loisir;
    Gloire aux deux, Gloire à Dieu, qui mon Coeur a rongé.

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