Quand je vois la face galactique de Farrah FAWCETT, des nuages gris embrument mon esprit et il pleut des chants de corbeaux dans ma tête.
Des noirs volatiles à l’oeil pensif, au bec subtil, à la plume lumineuse...
Et à l’aile leste.
De grands oiseaux pareils à des flammes qui planent au-dessus d’un olympe de verdure trempé par des averses glacées.
Le visage de cette planète étrange que fut Farrah FAWCETT me fait penser aux rivages d’une éternité rêvée mais peut-être vraie, aux sables réels des mers de l’Univers, aux horizons solaires des songes les plus inaccessibles... Comme une porte d’entrée vers l’immense, avec un léger détour du côté de chez Marcel, le patron du bistrot du coin.
Là où la bière est bonne, bien houblonnée.
La blonde, l’enivrante, la brillante.
Cette femme aux nues oniriques se reflète au fond de mon verre qui, dit à l’envers, se confond avec le rêve. Et après quelques gorgées, balbutiant, désorienté, je ne sais plus où est le bas, où est le haut, et je vole entre deux eaux, déjà trop plein de jus de lumière pour raisonner droit...
Bref, une fois sorti de chez Marcel, je marche dans la rue sur des pieds dansants et je trébuche sur de la Farrah Fawcett partout ! Et la connexion avec le firmament se refait aussitôt.
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