dimanche 7 février 2021

1632 - Vieille école

Je suis de la vieille école : les femelles je ne les envisage que derrière leurs casseroles.

La femme, que je considère tantôt comme un pot de fleur ambulant, tantôt comme une matrice sur pattes, n’a dans mon univers machiste et hautement patriarcal, pas sa place ailleurs qu’aux pieds dûment bottés du viril porteur de couilles où sa condition naturelle l’a définitivement assignée !
 
Je suis parfaitement dénué d’hypocrisie sur ce point, qui est un point sensible autant qu’essentiel : je ne supporte pas d’être dominé hiérarchiquement, humilié socialement, manipulé mentalement, dirigé psychologiquement, surpassé intellectuellement par une suffragette.
 
La dinde éprise de pouvoir ne resplendit guère dans ma mâle estime, on l’aura compris.
 
Moi j’aime dompter l’enfant de Vénus sous ma coupe, demeurer le maître chez moi, commander aux bonniches sous mes ordres, tonner comme Mars au milieu de ma basse-cour, bref trôner dans l’âme de ma féminine conquête, être le roi dans mon foyer.
 
Je suis de l’ancien temps, du vieux monde, des rêves passés et des réalités révolues où chacun restait là où il devait être et non à côté de sa couronne, aux antipodes de son ombre. 
 
Jadis reine de la cuisine et princesse de l’alcôve, la glorieuse soumise jouissait de la considération de son seigneur qui avec délectation avalait la soupe du soir telle une célébration sacrée quotidiennement renouvelée, comme pour asseoir, jour après jour, sa puissance, son éclat, sa souveraineté.
 
Non celles de la cuisinière mais celles de l’heureux conjoint, bien entendu.
 
Tout l’honneur du cordon bleu consistait alors à recevoir en son hymen reconnaissant les assauts vaillants du généreux époux, flatté de son sort...
 
Hélas ! Aujourd’hui plus rien ne subsiste de ces finesses de la Civilisation ! Le mari est devenu un domestique et sa conjointe incarne l’autorité de la maison ! Le lion de nos jours revendique le droit de faire le caniche et sa maîtresse celui de le tenir en laisse... Hier le cerf de famille portait haut ses bois tel un monarque en son royaume, maintenant il fait le pantin, rampe ainsi qu’une larve, est aussi transparent qu’un fantôme... 
 
Je suis de la vieille école vous dis-je.
 
Je suis de ce siècle, actuellement honni, où les hommes étaient des hommes, des vrais, pleins de lumière.

Et s'ils brillaient tant, c'est parce que les femmes étaient leur soleil.

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1 commentaire:

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