jeudi 26 septembre 2024

2204 - Barreaux brisés

D'après un tableau du peintre Aldéhy
 
L'oiseau en cage a ouvert sa porte.
 
Et, enfin libre, déploie ses ailes avec le monde entier pour témoin.
 
Il ne lui a fallu qu'un souffle pour briser ses chaînes. Et un unique sourire pour se maintenir en vol.
 
Le voile du cygne est tombé pour ne faire apparaître que sa beauté, qui osera le lui remettre ? Cette fille qui nous regarde veut juste respirer, ne réclame que la lumière du jour sur sa face, ne demande au ciel et aux siens que la joie de vivre.
 
Où est le mal ? Le péché n'est point dans ses cheveux ni dans ses yeux, il n'est pas plus sur ses lèvres ou sur ses joues, non. Il n'est que dans les ténèbres et l'ignorance, dans les âmes lourdes et les hommes sombres, dans les vues opaques et les lois obscures...
 
Elle est née femme sur cette terre de toutes les pesanteurs. Avec trop de grâces et de légèretés en elle pour prendre son siècle au sérieux. Elle sait que le bonheur n'est pas loin : à deux doigts du présent, derrière ce simple masque que la tradition lui impose.
 
Elle a osé rompre mille ans de silence.
 
Et là, face à la dureté des humains, l'azur se rempli de la vérité nue de son visage.
 
Elle n'est que pureté, douceur, sérénité.

samedi 21 septembre 2024

2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme

Les viols sordides perpétrés par le mari de la victime ne sont que le simple résultat de 60 années d'idéologie “d'émancipation de la femme”...
 
Vous qui avez milité pour le respect, l’encouragement et la glorification des modèles les plus transgressifs, pour la destruction systématique des valeurs traditionnelles, vous avez accouché de Monsieur Pélicot.
 
Au nom de votre défense de toutes les licences sexuelles, de vos luttes pour la tolérance universelle et la liberté individuelle, vous avez engendré ce pervers ultime. Monsieur Pélicot, violeur monstrueux de sa propre épouse, n’est que le produit monstrueux du féminisme.
 
Depuis 1968 vous avez brandi sous le nez des “réactionnaires” et autres “fachos” vos pancartes révolutionnaires sur lesquelles étaient gravées en lettres de feu votre slogan “progressiste” : “INTERDIT D’INTERDIRE !"...
 
Epris de tous les vertiges, assoiffés des vins les plus sulfureux, enivrés par tous les délires en vogue, vous avez persisté dans mille domaines où vous n'aviez pas à venir foutre vos pieds dégueulasses, allant jusqu’à piétiner les idéaux les plus purs de la France éternelle, cracher sans nulle honte sur toute l'innocence du monde, pervertir les temples les plus sacrés de l’âme humaine : plus de tabous, partouzes décomplexées, échangisme, libération des corps, plus de carcans moraux, pas de retenue dans les jeux charnels les plus tordus, fierté de cultiver vos pulsions les plus basses, etc.
 
Vous avez récolté à MAZAN les fruits putrides de ce que notre société "émancipée" a semé au fil de ces décennies, grâce à vos efforts. Acquis sociaux après acquis sociaux. De quoi vous plaignez-vous donc ?
 
Suffragettes en rébellion contre l’ordre naturel, glorificateurs des pires déviances, gauchistes de tous poils, vous avez voulu "libérer" Eve de la prétendue "oppression millénaire arriérée et patriarcale", vous avez critiqué et combattu la préservation de sa pudeur, de sa dignité, de son intégrité : la moisson de vos malfaisances est à MAZAN.
 
C’est vous les féministes qui avez amené toute cette merde.
 
C’est vous les adeptes de la gauche avant-gardiste et débridée, vous les idéologues farcis de certitudes athéistes, vous les combattants pour l’égalité entre les sexes qui avez induit cette fange, c’est vous qui avez ruiné la vertu, vous qui avez corrompu les esprits, vous qui avez sali notre pays.

Hier la compagne de l’homme était protégée, respectée, honorée, sanctifiée derrière ses fourneaux. Aujourd’hui elle est salariée, avortée, divorcée, névrosée, perdue, souillée, marchandisée devant les médias.

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mardi 17 septembre 2024

2202 - L'abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes

L'Abbé Pierre était un homme avec des mâles désirs, où est le mal en cela ? Il se comportait en archétype masculin, rien de plus. C'est notre époque qui est devenue frileuse, féminisée, hypocrite et anti-patriarcale, voilà tout.
 
En ces temps corrompus que nous vivons, des esprits tordus ont criminalisé la drague du phallocrate et ses signes explicites d’intérêt, ses mots sulfureux susurrés au bord du gouffre, à deux doigts du ciel convoité, que ce soit à l’heure propice ou à la volée, au coin du feu ou sur la place publique... Ces ardeurs si expansives de la part du loup affamé en quête de "chair florale" ne sont en réalité que d’universelles, innocentes et naturelles manoeuvres amoureuses... 
 
Ce siècle contaminé par les plus improbables délires en vogue a déclaré la guerre aux séducteurs de tous poils. 

Surtout si ces derniers incarnent la flamme machiste brute et triomphante, adoptent avec ostentation des attitudes de vigueur bien marquées, arborent fièrement les attributs qui font leur gloire, enfin tous ces trésors honnis par les suffragettes révoltées à la simple vue d’une moustache trop aiguisée à leur goût et un tant soit peu conquérante...

Dans les racines mêmes de l’art de la séduction, de la démarche sensuelle, il y a nécessairement une tactique spécifique consistant en des rapports de force où entrent en action la domination, la ruse, la surprise. L'enjeu pour le galant est la conquête, l'accès à l'hymen, le vertige charnel. Cela s'appelle précisément le jeu nuptial.

Ou l'échiquier érotique : on essaie et on perd ou on gagne.

Et cette vérité humaine autant qu'animale est inscrite profondément dans la peau de tous les êtres sexués. Imprimée en termes génétiques, incrustée en encre hormonale, gravée en lettres de feu.
 
Désirer des femmes et leur faire des propositions, ce n'est pas être un "violeur" ou un “agresseur” mais un étalon vaillant, sain, en pleine forme et bien conformé, tout simplement. C'est notre monde perverti et dénaturé qui s’est mis à décréter qu’un cavaleur méritait désormais l’échafaud...
  
Mettre la main aux fesses d'une fille ne devrait pas tomber sous le coup de la loi comme c'est devenu le cas aujourd'hui. Et l'indélicat qui s'adonne à ce qui n'est qu'une gauloiserie, qu'une anodine grossièreté, voire une authentique galanterie selon le regard qu'on portera sur la chose, ne devrait risquer qu'une peine à la mesure de l'acte : soit un soufflet de réprobation, soit une étreinte d'acquiescement de la part de la "victime". Et rien de plus. N'oublions pas qu'une pogne au popotin d'une pucelle, c'est aussi un compliment que lui adresse son soupirant.
 
Pour une simple paume sur le cul de la donzelle, un coureur de jupons ne devrait risquer qu'une gifle dans le pire des cas, un sourire complice d’approbation dans le meilleur des cas, mais jamais le tribunal ! On l’aura compris, je n'appartiens pas à cette société de féministes victimaires soutenues par des caniches castrés.
 
Etre démonstratif envers des dames ou demoiselles, même avec lourdeur, indélicatesse ou obscénités verbales, ce n'est pas un péché, pas une "agression sexuelle", encore moins un crime.
 
Un baiser volé, par nature, n'attend aucune permission...
 
Un gaillard naturellement entreprenant ne demande pas son avis aux gibier qu'il approche : il chasse la femelle tout simplement. Avec ou sans succès, mais au moins il avance ses pions. Avant de savoir si l'élue de sa virilité répondra à ses avances, il faut bien à un moment donné qu'il tente son coup...
 
C'est le principe même de l'aventure cupidonesque : le bourreau des coeurs déploie les armes que lui a offert la Création pour mieux charmer sa proie.
 
La tentative de rapprochement corporel, l'initiative des caresses, l'audace du burné, la hardiesse des gestes, cela fait partie des règles de l'amour chez l'humain. A-t-on déjà vu un chasseur demander à la bécasse son consentement avant de lui tirer dessus ? 

S'il n'y avait pas ces "horribles machos oppresseurs" comme l'abbé Pierre pour aborder le sexe opposé, cela ferait longtemps que la Terre serait dépeuplée.

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samedi 7 septembre 2024

2201 - Par tous les flots

La morosité du ciel alourdi d'enclumes, la tristesse de l'horizon plombé par les flots sombres, l'ennui des averses sans fin sur les labours bercent mon coeur épris de crépuscules, de pluie, de grêle, de neige fondue et autres langueurs humides.
 
Ces deuils immenses de la nature me réjouissent. Et parfois même m'enflamment. Lorsque la nue est en larmes, je suis en fête.
 
Moi, j'aime quand le temps est pesant, obscur, sans espoir de printemps.
 
Tandis que mes bottes s'enfoncent dans les profondeurs de la terre ténébreuse, froide et boueuse, mon âme s'allège. Je suis ainsi fait que le champêtre spectacle de la mélancolie, de la tourmente, de la douleur me met en joie.
 
C'est dans cette eau austère, cette ombre considérable, cette nuit trempée que je trouve de quoi abreuver la bête poétique qui gît en moi.
 
Loin de la ville et de ses faux éclats, je me sens bien dans ces décors de fin du monde.
 
C'est le loup que je désire, non l'agneau. C'est la glace qui me fait frémir, non la tiédeur. C'est l'orage qui me fait rêver, non le calme.
 
Ce qui me plaît, ce n'est pas la platitude des jours bêtement heureux, mais la vie agrémentée de cailloux,  l'azur enrichi de frissons, les lendemains qui déchantent délicieusement sous la tempête...
 
Je cherche la savoureuse âcreté de l'existence, non la fadeur d'une paix dominicale.
 
Le sucre m'écoeure mais le vinaigre me comble. Les parfums en flacons m'incommodent, la puanteur des sangliers m'enchante. Le miel me donne la nausée, le poivre des ailes.
 
Ma peau n'est pas faite pour la soie mais pour l'écorce. Je préfère la compagnie des rats de septembre à celle des papillons de mai. Au lieu de la caresse lénifiante des fleurs stupides gorgées de mollesse, je veux recevoir la gifle revigorante des épines pleines de sève et de lumière, de rage et d'amour !
 
Ce qui pique nous rend vivants, ce qui est flasque nous endort.
 
À mes yeux la ronce vaut mieux que la rose parce qu'elle a l'angulosité de la pierre, la sévérité de l'éclair, la douceur de la foudre.
 
La première réveille les morts, la seconde fait vomir.
 
L'aiguillon sauve les hommes blasés, gavés, obèses. L'abus de soleil, de confort et de plaisirs cotonneux les fait devenir amorphes.
 
C'est pourquoi je suis en quête non pas de ternes espaces d'inoffensive verdure mais de trous d'humus, de gouffres de tonnerre et de champs d'orties.

Pour me laisser imprégner par tous les crachats célestes, me rouler dans l'onde brute, m'ouvrir au souffle sacré qui me tient sans cesse en éveil.

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mardi 3 septembre 2024

2200 - Votre incroyable aventure !

C'est un souffle mystérieux issu d'on ne sais où, un feu venu d'on ne sait quel brasier, une étincelle descendue d'on ne sait quelle étoile. Un clair azur surgi de rien ou de tout, nul ne le comprend vraiment. Un vent sacré apparu comme par magie, sans autre raison que la gratuité illimitée. Un cadeau tombé du ciel. Une surprise conçue en haut lieu, dans le seul but de vous emmener loin.
 
C'est une lumière qui vous a tiré d'une nuit informelle. Ou peut-être d'un invisible firmament, qui saurait le dire exactement ?
 
Cette chose inexplicable a implacablement dessiné vos traits, formé votre visage, forgé votre corps, défini votre personnalité pour toujours. Sans possibilité pour vous de rien changer de ce côté-là.
 
Elle a également, cette fois avec plus de nuances, ébauché vos aptitudes, jeté les bases de votre intelligence, décidé de vos talents. A votre charge de les développer.
 
Et puis elle vous a doté d'ailes.
 
Que vous soyez beau ou laid, stupide ou brillant, chétif ou robuste, insignifiant ou sculptural, débile ou vigoureux, boiteux ou harmonieux, vous devrez avancer. Avec des fardeaux ou des légèretés sur vos épaules, vous serez obligé de présenter votre image, mettre en avant votre esprit, apporter votre pierre à l'édifice commun.
 
Avec votre totale liberté, entière responsabilité, personnel intérêt de faire fructifier ces trésors en vous car oui, vous devrez apprendre à exploiter toutes vos ressources, à trouver des perles dans vos misères comme dans vos gloires.
 
Tirer le meilleur profit de vos tares vous embellira. Pour autant, ne gâchez aucune de vos grandeurs. Tout est précieux en vous, même vos ombres, pourvu que vous en fassiez un soleil.
 
En dernier ressort, que vous trouviez cela juste ou non, la chance ou l'infortune feront votre bonheur ou votre malheur, c'est ainsi. Accepter votre sort, c'est la clé pour ouvrir d'autres portes, celles de la patience, de la sagesse... ou de l'impossible.
 
Au début la flamme qui vous a lancé dans cette immense aventure vous a semblé naturelle normale, banale même. Mais en vieillissant vous lui trouverez des éclats divins.
 
Pour peu que vous ayez la tête levée, l'âme en éveil, le coeur pas trop obscur, vous vous rendrez compte avec les années, les décennies, que votre voyage ne fait que commencer et que votre horizon est réellement infini.

Cette odyssée unique que je viens de décrire en quelques éclairs, c'est celle de votre naissance, de votre vie, de votre mort, de votre éternité.

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