lundi 3 février 2025

2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards

Vous les moutons tolérants pleins de bons sentiments qui, prudemment, avez préféré échanger la gifle salutaire de la vérité contre les caresses du mensonge, vous qui avez renié les flèches de la lumière au nom de votre adipeux confort moral (et même matériel), vous les adeptes de la mollesse que les flammes de la pensée brûlante et vraie effraient au lieu d'éclairer, je vous destine ces mots de glace et de feu.
 
Prenez-les comme des balles en pleine tête car ils sont fait pour vous transpercer, vous blesser, vous déchirer, vous tuer.
 
Vous les bêlants, vous les traîtres, vous les indignes, vous ne méritez que mon glaive de guerrier, mes crocs de loup et tout le sang de ma plume qui va avec. Votre rédemption se paiera au prix élevé de mon honnête colère. Vous êtes des lâches, des castrés, des faibles, des avachis, et je veux faire de vous hommes.
 
Vous qui offrez des fleurs à vos égorgeurs, vous qui avez choisi la tiédeur, la complaisance, l'apathie, vous recevrez l'orage, l'épine et le fer.
 
Vous qui chantez quand il faut gronder, vous qui sombrez au lieu de vous lever, vous qui vous empressez de pactiser avec les ténèbres lorsque sonne l'heure de tous les combats, maintenant que vos sillons sont devenus totalement impurs à force de vous y vautrer tout couverts de merde, il vous faudra soit mourir dans l'indécence soit vous repentir et crever quand même, inhumés sous le mépris des siècles et des justes.
 
Mais si vous voulez vivre, alors vous devrez changer le plomb de vos illusions, fumées et délires en l'ardente braise du courage, de la vertu et des hauteurs.
 
Vous encensez toutes les licences qui à vos yeux sont des signes "d'ouvertures d'esprit", idolâtrez tous les vices que vous appelez "différences" ou "richesses", buvez à toutes les coupes pourvu qu'elles débordent du miel de vos rêves de hippies... Tandis que je prône l'âpreté des jours parsemés de saines épreuves, le salut par la grandeur, la félicité à marche forcée.
 
Vous tremblez de me voir si paisible dans la tourmente, parmi les ronces et les roses.

Vermine misérable, rampants pitoyables, chiens puants que vous êtes, si je vous tends la main ce n'est pas pour médiocrement vous accabler d'écoeurantes et corruptrices douceurs mais pour glorieusement vous désigner l'infinie pureté du ciel !

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