tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post5046313787195966233..comments2024-01-01T00:06:43.412+01:00Comments on Vérités féroces, éclat de l'esprit: 586 - Repas entre amisRaphaël Zacharie de IZARRAhttp://www.blogger.com/profile/03284539983650948142noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8931230797138192101.post-51476933902680707882009-07-01T15:41:59.579+02:002009-07-01T15:41:59.579+02:00L’ermite
Les regards des réspectueux paysans roum...L’ermite<br /><br />Les regards des réspectueux paysans roumains, souriaient d’une fierté décemment cachée. Recevoir à leur table un professeur et sa famille c’était un honneure qui faisait de leure maison la vedette de la journée chêz eux, dans leur petit village au supermarché pauvre. Les tomates coupées en tranches grossières mais éclatantes sur le plat blanc, aupres du fromage délicieux, annoncaient un repas simple mais d’une fraîcheure naturelle.<br /> Détrompez vous ! La femme toujours souriante, d’un air glorieux, apporte des saucissons de porc, trempés, noyés, de graisse. J’ai des limites, moi ; celle du bas vers lequel je peux descendre c’est la chair porcine. <br />Ayant à choisir entre deux maux : réfuser le plat servi et celui d’avaler les saucissons je choisis le premier. Je m’excuse poliement, sous les regards pleins de pitié des paysans qui m’attribuent menthalement quelque maladie indicible en phase términale à cause de laquelle je ne peux pas me réjouir des jolis saucissons roses, comme tout mes semblables affigeament normaux.<br /> Je me lève de leure table. Je traverse la rue étroite. Des vieilles femmes vêtues de couleurs stridentes portent à peine de gros sacs en plastique contenant je ne sais quoi de très nécessaire….des jeunes filles aux boustières d’un mauve foncé et des enfants mal-vêtus et sales m’affligent. Un monde des gens qui vivent dans le supperficiel, comme les débris ménagères sur l’onde de la fange. Comment leur dire qu’ils devraient se sentir des oiseaux blancs ? Y pensant, je cottoye les allentours qui sont supebes ; la forêt sonore me dédie les nottes de ses chanteurs ailés. Dans l’océan d’un vert pur, mes yeux se heurtent contre un rembrandienne, rouge, viollente « carcasse de bœuf » : les ruines d’une église. Le petit squelet écarlat m’attire inéxorablement. J’y vais, sans détour. L’église n’a plus de toit, plus des tours. Du splendid sanctuaire ne sont restés que les murs et les orbithes aveugles des fenêtres, par lesquelles le ciel entre à l’intérieur, sans aucun filtre ni artifice.<br /> La peinture ne s’est pas preservée. Les pluies acides de la campagne, saturées des vapeurs d’acool du bar vilageois, placé juste acoté de l’église, ont craché aux visages des saits et des anges, en les faisant s’évanouir dans leur univers étoilé. Mais pas tous. Il y est resté un.<br /> Un vieux ermite. J’ignore son nom, il pourrait être Antonie, Eftimie, Azarie ou Clement. Peu importe. Il est seul, seul , tellement seul que sa solitude me fait mal. Il se délimite de notre monde agressif par un géste qui signifie la bénédiction mais aussi sa réserve, la deffence et la distance face au vulgaire. Il est vieux, hautain et froid, l’ermite. Son visage est noirci par le temps et les intempéries, meme sévere, neigé d’un calme austhère, d’une paix profonde, à glacer le sang.. Vêtu d’un bleu profond, il apporte le ciel sur les briques saignantes des ruines écorchées par l’indifférence humaine.<br />Je le sens plus seul que jamais, plus seul qu’a l’époque ou il a choisi la vie solitaire .<br />Personne à le regarder, personne à l’observer, même. Il est enterré dans son ciel sans entendre une cantique ou écouter une prière muette. Tant de sainteté accrochée a un mur, crucifiée sur le rien de nos âmes vides. Tant de disponibilité vibrante, vers des gens qui ne se rendent même pas compte de ce qu’ils ont aupres d’eux… Il est plus que seul : il est oublié ; pire, il est mourrant, car personne ne semble plus avoir besoin de lui.<br />Je lève les yeux pour rencontrer les siens. Ses regards ne vont pas vers l’extrérieur, mais dans les hautes profondeures de lui-même, c’est pourquoi, je pense, il a résisté …dernier gardien sacré et aimant, d’un éspace impie. Je caresse ses mains fines, brunes commes les câhtaignes et me déclare son amie a jamais, sa complice : lui et moi, nous aimerons les gens sales et laids du village, qui ne savent plus aimer et qui ne sentent plus le besoin d’ être aimés. Un jour, peut-être, ils seront touchés par l’aile de l’amour et se sentiront des oiseaux blancs. <br /><br />LilianaLiliananoreply@blogger.com