mardi 30 novembre 2021

1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?

ON REPROCHE À ZEMMOUR DE SE PRENDRE POUR DE GAULLE
 
Les détracteurs de ZEMMOUR disent avec grande raillerie qu'il "se prend pour de GAULLE."...
 
Oui et alors ?
 
Je rappelle à ces sceptiques qu'avant d'être l'illustre de GAULLE, le sauveur de la France n'était lui aussi qu'un ZEMMOUR.
 
C'est-à-dire un inconnu.
 
Un meneur surgi de l'ombre pour réveiller les français endormis, résignés, défaitistes. Le général avait été raillé lui aussi en son temps par des incrédules de la même espèce que les persifleurs d'aujourd'hui.
 
Puis l'Histoire a entériné sa légitimité.
 
ZEMMOUR souhaite sauver la France, il est par conséquent permis de le considérer comme un de GAULLE : c'est dans l'épreuve du feu qu'il se hissera à la hauteur de son ambition. Sa réflexion mûrie depuis trente ans et sa posture de libérateur, relayées par son engagement, son action présente et à venir, feront de ZEMMOUR un de GAULLE. Non plus de papier mais de marbre.
 
Pour l'heure Zemmour en est au stade de l'appel du 18 juin. Chaque chose en son temps. Il faut bien commencer par le commencement...
 
Avant d'être des rois, des empereurs, des hommes providentiels, les grands de ce monde étaient nécessairement des petits...
 
Bref, les moqueurs ont un train de retard, prompts à rire des graines de géants. Jusqu'à ce que le roseau pensant ZEMMOUR devienne un chêne.

Preuve que ceux qui lui reprochent de "se prendre pour un de GAULLE" ont une vue brève sur les choses de ce monde et une analyse étriquée sur le "phénomène ZEMMOUR".

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mercredi 10 novembre 2021

1761 - Je suis grand

Je me lève le matin, heureux de la simple clarté du jour sur mon front. Et, fier de mes oeuvres de la veille, je bénis la première heure qui vient comme le plus précieux trésor d'une vie à remplir de lumière.
 
Je ne perds pas mon temps à travailler pour un salaire, je le fructifie à m'épanouir pour la gratuité du vrai bonheur.
 
Je ne vends rien, je donne tout, c'est-à-dire l'essentiel : mes pensées sans artifice et mes sentiments sincères.
 
Quant à mes mots, ils font mal et c'est tant mieux : ils n'expriment que la vérité.
 
J'ouvre ma porte à tous, surtout aux menteurs et aux frileux. Chez moi chacun est accueilli à la même enseigne : j'offre de la glace et de la flamme, mais nulle tiédeur.
 
Ca passe ou ça casse et c'est à prendre ou à laisser.
 
Mes valeurs sont aussi hautes et immuables que les montagnes, c'est pourquoi mes sommets sont si éclatants et si âpres à la fois. Peu d'élus peuvent supporter ma proximité, je fais trop d'ombre aux petits. La plupart de mes convives n'apprécient guère les mets ardents que je leur propose : le sucre y est totalement absent.
 
Mes idées de marbre ne sont pas faites pour leurs cervelles flasques. Et mes caresses à leur endroit sont pour eux de véritables brûlures. Ne parvenant pas à ajuster leurs oeillères à la mesure de mes ailes, ils me traîtent de fou.
 
En effet, je suis épris de vraie liberté, d'immensité, de beauté.
 
Et non de caramels mous.
 
Rares sont ceux qui partagent mes idéaux : mes rêves de prince sont les cauchemars des porcs.

Bref, je suis grand.

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samedi 6 novembre 2021

1760 - Jour de gloire

La prairie sans fin m'entoure.
 
Du vert, à perte de vue !
 
Avec l'azur éblouissant pour tout contraste.
 
Je suis au centre du monde, au coeur de l'essentiel, plongé dans la réalité supérieure de mon être, en pleine lumière.
 
Je sens en moi la vie qui palpite, entre le sommet du réel et l'horizon du possible, dans une sorte de rêve palpable aux dimensions humaines : à portée de main et d'esprit.
 
Au loin, j'aperçois des moutons, un ruisseau, quelques arbres fruitiers. Une brise caresse mon front. Ce n'est pas vraiment l'été, la saison est incertaine, claire, paisible, gaie.
 
Je perçois des profondeurs dans la légèreté de chaque chose, des immensités dans les moindres détails de ce qui est, des éclats même dans les ombres.
 
Dans le lointain, je devine d'autres clartés. Des jours pleins de gloire. Des astres éternels.
 
Je viens d'entrer dans l'ailleurs et je marche au bord de l'Eden.

Sous mes pieds ondulent des vagues d'herbes folles qui, ainsi qu'une écume céleste sur une âme naissante, me communiquent un indicible bonheur.

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jeudi 4 novembre 2021

1759 - Une muse du Bosphore

Je l’aime avec toute la déraison de ma flamme d’indécrassable phallocrate. Elle s’appelle Burcu Güneş et a un sourire de porcelaine laquée.
 
Elle est soigneusement maquillée, aussi richement parée qu’une reine et a des allures de sculpture antique. Avec les diamants accrochés à ses oreilles, qu’elle fait bouger tels des grelots précieux, elle ressemble à une magnifique “Vache qui rit”.
 
Mais dépourvue de toute connotation fromagère. C’est une déesse parfaitement écrémée. Mince et verte encore, bien qu’elle ait dépassé la quarantaine.
 
Et c’est délicieux à voir. Ainsi déguisée en poupée inaccessible, en pleine nuit elle brille presque autant que la lointaine et mystérieuse étoile Sirius.
 
L’éclat d’artifice déposé sur ses lèvres la rend encore plus artificiellement séduisante et j’ignore si sa chevelure d’or est naturelle ou si elle est factice, mais tout cela lui donne des airs de turque galactique. Oui, cette noctambule est d’Istanbul.

Son élégance faite de fard et de feu, sortes de  brûlures lunaires, de lueurs cinglantes, de lumières comme des lanières, l’allège et l’élève jusqu’au mythe, au moins à mes yeux. C’est un papillon aux ailes d’aluminium, une rose à visage d’acier, une nymphe aux traits de marbre, une statue à face de fleur, une femme semblable à un rêve d’amour, enfin.

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