mercredi 31 juillet 2024

2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?

Par quel mystère la femme vieillit-elle systématiquement mal et son conjoint, tout au contraire, s'épanouit et se porte à merveille avec l'âge ?
 
Le mâle est comme le vin de caractère : sa virilité se bonifie au bout de longues années. Tandis que la femelle a la fragilité de la rose qui se fane en une seule saison.
 
Par leur peau, leur tête, leur visage, leurs corps, leurs pensées, leurs regards nécessairement différents sur eux-mêmes et les choses du monde, ils sont opposés.
 
L'homme se fortifie avec le temps, tel un chêne. Sa compagne, plus flasque, plus faible, plus chétive, plus vulnérable, après avoir brillé un moment, devient terne et s'étiole à travers ses rides et boursouflures.
 
Alors que le sexe dominateur, beaucoup moins inquiété par le poids des ans, porte une belle barbe blanche et arbore les lignes expressives de la vieillesse avec grande noblesse. C'est un lion plein de majesté qui mûrit avec éclat.
 
Aux yeux de Vénus, les premiers sillons frontaux entrevus dans son miroir dès l'approche de la cinquantaine sont une flétrissure. Pour Mars, ils sont la signature éclatante de la sagesse qui s'incarne en lui : la forme élevée de l'authentique beauté. La patte d'oie et le cheveu gris sont pour lui des lauriers.
 
Pendant que son épouse se transforme en charogne, il se change en statue. Telle est la loi de la Création.
 
Chez la première ces marques faciales sont perçues comme un outrage. Chez le second elles sont assimilées à un embellissement de sa personne. Ainsi ont été conçus Adam et Eve.
 
Il faut bien admettre que la face décatie de la mégère ressemble à une grimace et que le visage buriné de son époux s’impose et resplendit, aussi digne qu'un marbre... Les deux sont fatalement inégaux devant l'impartial jugement des décennies.
 
Et le siècle, à la fin, retient l'un et oublie l'autre.

Le patriarche est un astre qui blanchit et s’éternise dans le firmament des souvenirs humains. La matrone quant à elle, est une concierge grotesque qui, dans tous les sens du terme, s'épaissit, s'amollit, s'alourdit avant de finir dans les fumées ultimes de l’insignifiance.

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dimanche 28 juillet 2024

2188 - Je prends l'avion

Je pars.
 
Loin, haut, longtemps.
 
Je quitte le sol et ses lourdeurs, m'éloigne de mon quotidien, mets les voiles à la verticale.
 
Je prends la direction des airs à la découverte du ciel, des nuages, des rêves et autres légèretés hors de mes terrestres habitudes.
 
Vus depuis l'azur, mon concierge paraît encore plus minuscule, étriqué et poussiéreux, ma boulangère semble plus bête que jamais en dépit de ses belles miches et tout jacasseur radiophonique devient particulièrement insignifiant.
 
Même les prix Nobel, comme les autres humains boursouflés par les vogues, les vents et les fumées, ressemblent à des fourmis.
 
Lorsque je suis propulsé dans les hauteurs entre deux ailes motorisées, je vois le monde avec davantage d'acuité : depuis la position élevée où je jette mon regard, les grands hommes d'en bas ne sont plus ceux qui font des vagues de vacuité médiatique, portent de vastes chapeaux chargés d’artifices ou gardent les clés du local à poubelle en émettant du matin au soir des paroles creuses plus fort que le reste de l'Humanité, mais le personnel navigant qui, pour le coup, se retrouve aux antipodes du plancher des vaches.
 
Quoique ma marchande de pain, si je fais abstraction de ses propos ineptes, ait dans le corsage de quoi m'ébahir durablement et me faire voyager statiquement. Mais elle est une exception, donc ça ne compte pas vraiment... Bref, revenons à nos oiseaux.
 
A mes yeux les pilotes s'apparentent à des dieux : ils m'emmènent là où je veux aller, sur des routes célestes faites de vertiges et d'immensités, de gouffres aériens et de sommets atmosphériques.
 
Dans un mélange de formelle technicité et de pure poésie, ils me conduisent vers de neufs horizons en vrais chefs qu'ils sont, droits dans leur uniforme !
 
Soyez certains qu’avec eux je parviens toujours à bon port car le but de mon départ ce n’est pas l’arrivée mais l’essentiel !
 
A deux pas du bonheur, au bord des nuées, au-dessus de la mêlée.

Entre le ras des pâquerettes et l'infini, en plein vol exactement.

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jeudi 25 juillet 2024

2187 - Sous la Lune

Sous la Lune je suis seul comme un loup, l'âme lourde, le coeur telle une enclume, et sur ma feuille de papier ma plume pleure ces mots tristes, froids, durs.
 
Parce que, voyez-vous, la lueur mortelle de cette chandelle astrale me rappelle les traits mélancoliques de votre face jadis aimée, vous qui aujourd'hui êtes devenue vieille, laide, presque morte...
 
Vous étiez claire et jeune, vous êtes sombre et ridée.
 
J'étais amoureux de vos beaux yeux, il y a longtemps. Ils sont maintenant deux sinistres orbites sur un crâne terni.Vous souriiez aux petits riens de la vie, vous crachez à présent sur tout.

La rose d'hier s'est transformée en champignon toxique.
 
Sous la ronde Séléné je me retrouve avec mes meilleurs souvenirs de ce que vous fûtes, et je préfère encore contempler la figure glacée de cette grosse pierre au regard figé plutôt que votre trogne putride d'amante avariée qui ne songe plus qu'à confectionner d'affligeants pot-au-feu, ce bonheur dominical désespérant qui est le dernier argument des êtres séniles, avant qu'ils ne sombrent dans la tombe.
 
La flamme qui hante mes nuits demeure l'ultime et immuable amour de mon existence d'esthète, et lorsque vous trépasserez, je croiserai mon alliance d'or avec sa couronne de lumière, afin qu'elle et moi nous soyons unis à jamais dans un serment sacré et indestructible fait de rêves purs et d'éternel régolithe.

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samedi 20 juillet 2024

2186 - La pourriture de gauche

L'adepte de toutes les inversions aime remettre en question les évidences.
 
Il s'ingénie à dénigrer l'oeuvre divine et à vouloir souiller les lois cosmiques. Il s'évertue à ébranler l'harmonie terrestre et à en nier l'origine céleste. Il prend plaisir à tenter de détruire les ordres les plus sacrés de notre monde, à dérégler les mécanismes subtils et élevés de la beauté.
 
Parce que les règles du jeu de la Création lui déplaisent fondamentalement, il veut les remplacer par les siennes, aberrantes, délirantes, perverses.
 
Et plus son nouvel échiquier sera tordu, hideux, corrompu, plus il le trouvera juste, bon, normal.
 
Et tout ça au nom de la tolérance, de l'humanisme, du progrès, de l'ouverture d'esprit.
 
La pourriture de gauche ne supporte pas qu'un homme soit un homme, qu'une femme soit une femme, que le ciel soit bleu et que les étoiles illuminent la nuit.
 
Non, cette engeance  préfère la lumière de l'enfer, l'eau trouble du mensonge, les pluies d'excréments et les châteaux de cendres.
 
L'infection mélenchonienne affectionne le faux, le laid, le grotesque.
 
La vie pour cette putridité de haut vol n'est qu'une immense négation de l'Univers, une erreur du Cosmos, un trou inutile issu du néant.
 
Et ce disciple de la dégradation se complaît ainsi dans ses vastes absurdités, allant jusqu'à s'affubler de signes vestimentaires distinctifs ridicules, à se grimer en clowns et à arborer des cheveux rose fluo pour mieux coller à ses sottises idéologiques...
 
La charogne progressiste ne craint nullement l'indécence, l'impudeur, le déshonneur. Au contraire, elle les cherche, les cultive, s'en glorifie !
 
Elle se drape dans la merde, tire fierté de se rouler dans la fange, se réclame de l'ordure. A ses yeux toutes les choses que les gens sains considèrent comme des puanteurs morales sont bonnes à prendre car elles alimentent avantageusement son âme très impure.
 
Ce qui fait la spécificité de l'immondice gauchiste, c'est que ses critères, ses valeurs, ses moeurs, ses aspirations, ses goûts sont exactement ceux des porcs.

Parfaitement étrangère au sentiment de honte, la putréfaction gauchiasse n'adore qu'un dieu : son propre groin plongé dans le fumier des pensées retournées.

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vendredi 19 juillet 2024

2185 - Je dors à la belle étoile

La ville est pleine de crasse brûlante, de rats suffoquant et de fracas estival.
 
L'air y est irrespirable, les hommes y sont enlaidis par leurs passions vulgaires et pour moi les jours sont devenus des heures stériles à attendre le retour des flots libérateurs de l'automne.
 
Je préfère fuir ce mois sans espoir où les touristes s'abreuvent de néant, pour aller à la rencontre de la paix sylvestre et des rêves champêtres d'un trou que je connais bien, au fin fond de la campagne.
 
Cet éden de verdure, de bois et de fraîcheur se nomme "le coin perdu", et j'y suis plus heureux qu'un roi en son palais.
 
Entouré d'arbres, d'herbes folles et d'azur, hors de portée des clameurs et saletés de la cité, dès le crépuscule je pose ma tête sur un nuage, étends mes bras jusqu'à l'horizon, plonge le regard dans le ciel et m'endors, les pensées dans les étoiles...
 
Et tandis que je vogue entre le sol et l'infini, autour de moi la faune me frôle, la flore me berce, le vent m'accompagne.
 
Mon voyage se poursuit aussi loin que possible dans les constellations, très haut au-dessus du monde. Tout proche de l'humus cependant, où se repose mon corps las. Jusqu'au lendemain matin, je demeure en ce lieu secret de la cambrousse, inconnu du reste de l'Univers, bien caché entre broussailles et prés sauvages, friche verte et terre anonyme.

Et pour moi l'été à l'ombre des végétaux, au contact des éléments, se transforme en une aventure aussi statique que fantastique où le calme croise la solitude et le silence se concerte avec l'âme légère que je suis, pour faire surgir au sein de la Création, au centre de la nuit, au coeur de la lumière, les flammes bleues et glacées de la poésie.

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mercredi 17 juillet 2024

2184 - L'obèse et l'artistocrate

Depuis le sommet de ma tour d'ivoire j'avais repéré la guenuche car non seulement elle se faisait remarquer par son extrême laideur, mais en plus elle s'évertuait à perversement accumuler des immondices sur le seuil de sa masure.

Boiteuse, voûtée, énorme, avec un groin d'authentique coche en guise de narines, un double menton lui conférant une allure des plus grotesques, une bouche adipeuse de crapaude, sa face à faire peur ressemblait à l'incarnation du péché. Son âme devait d'ailleurs être bien sale pour présenter un visage aussi repoussant !
 
Cette femme vivait avec une malsaine ostentation dans la misère, la crasse et le déshonneur.
 
L'amoncellement de détritus au bas de sa demeure pouilleuse témoignait de sa bassesse. Comme si à travers tant de hideur étalée sans complexe à la vue de tous, elle voulait ironiquement rivaliser avec les hauteurs étincelantes de mon château se dressant juste en face...
 
Bien entendu, je pris cet affront pour une déclaration martiale.
 
Entre elle et moi il s'agissait de la guerre sacrée, symbolique, intemporelle, universelle entre la guenille et la soie, l'indigence et l'écu, le laid et le beau, le vice et la vertu. Avec fracas je devais châtier, humilier, ruiner, puis résolument écrabouiller cette vermine !
 
N'étant point capable de faire preuve d'éclat, la méchante représentante de la gent porcine s'ingéniait à produire de l'abjection, pendant qu'avec lumière, intelligence et noblesse, au contraire de cette sorcière j'organisais des fêtes raffinées et opulentes pour mes pairs nantis et bien nés, offrais généreusement mes baisers aux jolies demoiselles en dentelles, dans la joie diffusais moult parfums floraux sous les lambris de mes salons où se pâmaient mes invités mollement vautrés dans des fauteuils de prix...
 
Ce laideron obèse répandait de l'excrément, passivement, bêtement, sans effort. Comme le font tous les êtres vils, les gens mauvais, les rats nuisibles. Elle pourrissait le monde de ses noirceurs et s'en réjouissait visiblement !
 
Son oeuvre prenait la forme odieuse d'un tas de fumier s'accroissant au fil des jours devant sa maison. Il lui suffisait d'ouvrir ses orifices et de décharger quotidiennement, parmi les déchets ménagers de son taudis, le contenu puant de ses organes pour que fermente et s'alimente son orgueil mal placé.
 
Chier, vomir, égorger des porcs, éviscérer des poulets et tout déverser au bord de sa cambuse, c'étaient là les seuls exploits à sa portée.

Saisi par une sainte et salutaire colère devant cette personnification de la déchéance humaine, je me mis en tête d'aller couper la sienne, purement et simplement ! Après la lui avoir bien enfoncé dans ses propres déjections ! A quelques minutes de la faire trépasser, je voulus qu'elle respirât pleinement les fruits de son "art" par les trous affreux de son nez épaté !

Coupable d'être laide, grosse, pauvre, elle devait impérativement payer, et très cher encore, d'avoir vécu bien trop longtemps sur cette Terre !

L'ordre normal des choses de ce monde où je régnais en maître exigeait que cette verrue bipède souffrît, hurlât, suppliât avant d'avoir l'infecte bobine définitivement séparée de son corps monstrueux.

Promptement je fis dresser une guillotine à côté de l'amas de purin qu'elle avait fait naître : ni plus ni moins le pur l'aveu de son crime. Autour de moi le monde lustré et privilégié de mes sphères aristocratiques assistait au spectacle, ravi de voir ce furoncle punit de l'échafaud. 

Les précieux messieurs applaudissaient, les mondaines gloussaient.

Auprès de cette femelle en haillons, mes amantes n'en paraissaient que plus belles. Elles rayonnaient dans leurs décolletés de broderies fines, hautaines, charmantes, délicieuses...

La condamnée à genoux au pied des chiures de sa vie attendait son supplice, tremblante, n'osant pas regarder le couperet qui luisait sous le Soleil vernal, préférant fixer l'ordure issue de ses boyaux pour mieux échapper à la vue de la lame au-dessus d'elle. Décidément, la simiesque carne devait finir plus indignement qu'on aurait pu l'imaginer... Cependant, elle l'avait bien mérité !

Consciencieusement, rageusement, et avec le sentiment suprême de l'homme juste agissant dans la plénitude son bon droit, de ma lourde botte j'écrasai sa sinistre figure contre sa fange malodorante.

Dans les flots irrépressibles de mes rires cruels, hilarité partagée par tous, j'enfonçai le museau de la bête jusqu'au fond de la géhenne. La matière répugnante composée du sang putride et des intestins d'animaux qu'elle avait écorchés, mêlée de la poussière et de la boue provenant de son foyer insalubre, lui maculait les traits jusqu'au cou : le masque fétide cachait désormais avantageusement la disgrâce naturelle de son faciès.

Et c'était bien mieux ainsi !

C'est avec cette apparence d'infamie qu'on l'étendit sous la potence.

Sa citrouille au muffle boursouflé roula et tomba dans la merde. La cochonnerie était retournée à la puanteur. 

Justice venait d'être rendue !

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samedi 13 juillet 2024

2183 - Le hippy et moi

Il a les yeux bleus, des idées d'avenir dans son jeune crâne, le regard dans le vague... Avec tous ses cheveux dans le vent.
 
Moi je préfère me raser la boule, garder la tête froide et penser au présent.
 
Il a le coeur neuf des juvéniles idéalistes dans le coup. J'ai la flamme sacrée des invincibles seigneurs aux crocs de loup.
 
Perché dans ses hauteurs artificielles, il se prend pour un soleil éternel mais en réalité ce hippy des chemins balisés n'est qu'une vague de l'été qui passe pour s'éteindre dès la première pluie de septembre...
 
Entre moi et lui, c'est le jour et la nuit.
 
Je suis une vieille âme rigide que la poussière des siècles a rendue aussi claire que les nuages, mûre tel un chêne aux racines d'acier, vaste comme l'océan des séculaires certitudes.
 
L'oiseau blanc, ce n'est pas lui le déplumé aux pieds nus, pas lui le fétu d'herbe à la mode, pas lui la fumée en vogue qui va et vient entre le rêve et le néant. C'est moi le bien chaussé aux ailes d'enclumes, avec mes bras immenses embrassant l'azur et mes semelles de plomb bien ancrées sur le sol.
 
Je vole haut dans les airs mais ne quitte pas pour autant mes bottes impériales, restant fidèlement attaché à mes terres ancestrales.
 
Il est doux et léger, pâle et tendre, pacifique et inoffensif. Mais demeure une fleur stérile et inodore dans son carré de verdure, encerclé de champs de navets.
 
Tandis que je suis un astre majeur : j'écrase tout ce qui n'égale pas ma lumière.
 
Lui n'est qu'une onde, une pauvre chandelle qui vacille, rien qu'une abstraction fade alors que moi je suis un feu à la morsure de glace !
 
Sa route s'achève aux premières désillusions du voyage, en plein élan, aux derniers mirages avant la chute.

La mienne continue, toujours droite, nette, franche, car au lieu de poursuivre un horizon de toc et de paille, contrairement au pouilleux de Katmandou, je vise non seulement l'infini, le vrai,  le juste, mais avant tout le Beau.

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mardi 9 juillet 2024

2182 - Croyant de feu

Il se frappe la poitrine du poing, se cogne le front contre le Ciel et se prosterne plus bas que terre.
 
Ostensiblement, bruyamment, dogmatiquement.
 
C'est une flamme pure qui brûle pour une cause sacrée.
 
Autrement dit, c'est un croyant. Un vrai de vrai, pas un édulcoré, non un frelaté, encore moins un dévot en toc.
 
Non, lui il incarne le bien, le haut, le juste. Il a tout compris, il en est éminemment persuadé.
 
Est-il chrétien, juif, musulman ? Quelle importance ? L'essentiel, c'est qu'il croie dur comme fer !
 
Surtout en l'enfer. Pour les autres bien sûr, jamais pour lui-même, son humble et tout à la fois brillante personne étant fatalement au-dessus de tout soupçon... Il n'a qu'un seul Dieu et c'est le sien.
 
D'ailleurs il aime tellement de tout son coeur son Créateur, qu'il est même capable d'occire les hommes, les femmes et les enfants en son nom. Il est prêt à leur couper la langue, la tête, le kiki ou n'importe quoi d'autre qu'il estimerait constituer un péché contre la vérité suprême.
 
C'est qu'elle ne rigole pas, l'âme pieuse !
 
Et si de temps à autre ses mains sont poisseuses de sang, soyez certains, vous les mécréants, que ses pensées sont pleines d'azur. Il n'agit que pour le salut du monde et la gloire des anges aux ailes si blanches, si légères, si belles...
 
Vous reconnaîtrez aisément cet oiseau d'envergure au sommet de ses convictions, quels que soient son objet de culte et les artifices lumineux dont il se pare : il apparaît comme un humain d'une grande profondeur doté de vertus supérieures, prêt à donner sa vie -ou à faire mourir les autres- pour sa religion.
 
Mais, et c'est là le détail qui tue, est dépourvu de tout sens de l'humour.

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