mardi 31 octobre 2023

2095 - Chagrin échappé

D'après un tableau du peintre Aldéhy

Son coeur percé éclate de chagrin.
 
Pourquoi ? Pour bien peu de chose à la vérité...
 
Il faut dire qu'à son âge, la moindre épine qui l'effleure peut devenir un drame. Toujours est-il que la petite fille triste se sent seule au monde : une peccadille vient de briser son âme d'enfant. 
 
Alors l'ingénue n'a plus qu'une flamme pour adoucir sa peine, plus qu'un baume pour voiler ses larmes, plus qu'une caresse pour amortir le coup : son chat.

Une boule d'indifférence, de férocité et d'égoïsme... Toute en griffes capricieuses et crocs cruels. Mais aussi, paradoxalement, un petit être chaud, charmant, rassurant.

C'est contre ce feu vif qu'elle se blottit, pour y trouver un réconfort, un confident, la dernière lumière à portée de vue.

Et, se voyant ainsi consolée, la pleureuse recouvre le corps de la bête de sa longue chevelure. Et berce son ami quadrupède dans ses bras.

Peut-être que le félin l'emportera dans ses rêves de paresseux céleste, au creux de son coussin de pacha insoucieux, le long de sa gouttière de prince des toits, au sommet de ses moustaches de carnassier assoupi... 

Elle l'innocente éplorée, lui le sage sarcastique.

Entre la demoiselle et l'animal, un souffle de bonheur s'installe. L'une s'épanche, l'autre ronronne. Des flots de réciproque tendresse naissent. Les cheveux et le pelage ne font plus qu'un.

Ils sont unis dans une étreinte sacrée.

La gamine a déjà oublié son malheur et sa brume se change en rire : tel un polichinelle surgissant d'une boîte à surprises, de son juvénile giron émerge la tête drolatique de sa poupée de poils !

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https://youtu.be/t1h3tpl7jc8

vendredi 27 octobre 2023

2094 - Clinchamp-sur-Mystère

En ce point aussi dérisoire que fabuleux nommé Clinchamp, un espace improbable hors de nos conceptions communes et qui constitue un trou d'insignifiance au centre de toutes les attentions, un sommet d'anonymat nimbé de gloire, une terre crottée brillant en plein ciel, sachez que la bouse rejoint l'azur et le sabot côtoie les nuages, car tout ce qui pèse là-bas est doté d'ailes.

En effet, la moindre lourdeur, paradoxalement, s'y allège jusqu'au sublime tant l'air est chargé d'amère poésie, le paysage plombé d'âpre onirisme, le crépuscule embrumé de charme obscur.

Dans cette sphère lointaine peuplée de figures légendaires, de réalités furtives, de vaches statiques, vous vous égarerez dans des chemins aussi déserts que prometteurs, traverserez des champs de souvenirs immémoriaux, poursuivrez des horizons de marbre aux formes éthériques, vous coucherez dans des fossés lumineux pour sombrer dans un sommeil galactique.

Votre voyage sera fatalement vertical.

Et votre rêve se chaussera de galoches, se vêtira de mélancolie, se blanchira d'étoiles. Il aura le brouillard pour compagnie et s'éclairera de la morne chandelle lunaire. Il vous emmènera aussi proche que possible de l'humus et de ses sobres secrets, à deux doigts de vos semelles boueuses, jusqu'au coeur de ces trésors humbles que vous ne voyiez jamais auparavant.

L'évasion se fera à partir de la simplicité, juste à côté de la modestie. Tout en haut de vous-mêmes.

Loin de vos villes, de vos fracas, de vos futilités.

Délestés de vos artifices, vous vous réveillerez aussi subtils que des plumes. 

Et tels ces oiseaux qui voltigent dans les nues de Clinchamp en y faisant des signes immenses et énigmatiques, vous laisserez dans l'océan de vos âmes quelques lignes éternelles de ce séjour au royaume des bouseux.

Une page trouble, entre aube et rosée, écrite à l'encre du mystère.

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jeudi 26 octobre 2023

2093 - Les cafards

Noirs comme l'enfer, plus nuisibles que la peste, affreux à voir, les cafards grouillent partout où règne la saleté, s'engraissant d'erreurs et d'horreurs, omniprésents dans le monde de la crasse.
 
Ils prospèrent à où il y a à boire et à manger à portée de leurs idéaux plus bas que les rats, c'est-à-dire là où sombre l'ordure et germent les ténèbres.
 
Ils raffolent des immondices, se vautrent dans l'excrément, jouissent de tous les vices, se jettent avec bonheur dans chaque gouffre qui s'ouvre à eux, avides d'ombre, de pourriture, de laideur, sans cesse en quête de destruction, de blasphème, de néant.
 
Ils aiment violer les lois, emprunter des voies tordues, s'enivrer de purin.
 
Ils sont ouverts aux travers, sans entrave ! Généreux à l'infini, ils souhaitent partager leur fécalité sacrée avec les êtres les plus nobles de la Création, se réjouissant de corrompre les papillons, de faire caca dans le ciel, d'empuantir les fleurs, de souiller l'âme des enfants, de vomir sur le Cosmos, de tuer le Soleil, de transmuer la lumière en cauchemar et le rêve céleste en ver de terre...
 
Ils adorent dégrader le Beau, vénérant démesurément la hideur.
 
Altruistes jusqu'à l'héroïsme dès qu'il s'agit de répandre leurs déjections sur la face des anges, ils sont prêts à se sacrifier pour donner l'exemple, à offrir leur vie pour leur cause suprême, à descendre au fond de leur abîme, trop heureux de prouver qu'ils sont capables de se transformer en d'énormes merdes.
 
Je veux parler, bien évidemment, des gauchistes.

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mardi 24 octobre 2023

2092 - Loup des airs

On me dit insensible, cinglant, glacial, austère, dénué de compassion, aussi tranchant qu'une guillotine.
 
Autrement dit, effrayant.
 
Ce qui est parfaitement exact.
 
Sauf que mes crocs sont des flammes, mes neiges des éclats, mes tonnerres des hauteurs.
 
Si j'arbore une face de loup, c'est parce que j'ai une gueule faite pour des festins célestes et non pour des grignotages de vers de terre.
 
En effet, je suis un égorgeur de moutons. Et certainement pas un caniche ! Je broie, fracasse, déchiquète tout ce qui bêle, geint, gémit, pleurniche et rampe !
 
Quand j'ouvre la bouche, c'est pour la refermer dans les orages de la terrifiante vérité. Celle qui incommode tant les adeptes des brumes conciliantes du mensonge érigé comme un granit.

Moi je ne jure que par le feu du vrai, du beau, du juste. Et rejette le voile trompeur de la tolérance, l'écume flatteuse de l'humanisme, le flou imposteur de la modernité...  

Mes valeurs universelles ne sont pas ces modes du siècle, ces pitoyables arrangements humains, ces mesquineries idéologiques dont s'accomodent les petits, les mous, les médiocres, les faibles, non...

Ma conscience est forgée dans le marbre immémorial de la gloire cosmique, les inextinguibles clartés galactiques, le diamant incorruptible dont s'inspire le souffle de la Création.

Je me range sur la percutante musique divine, non sur les bêlements des brouteurs de pâles pâquerettes.

Je ne fais pas de quartier lorsqu'il s'agit de défendre les couleurs du ciel.

Lorsque je pars en guerre contre les armées de vermine, on entend la chair se déchirer et les os se rompre sous ma mâchoire intègre. Tel un carnassier sans état d'âme, je réduis les larves en bouillie, les rats en compote et les serpents en rondelles !
 
Aucune pitié pour ce qui s'aplatit au ras du sol...
 
J'ai un appétit d'ogre, une fringale de géant :  j'ai faim de montagnes et soif d'océans.

J'avale tout cru le monde immense et ses hôtes minuscules.

Et de mes ailes de rapace, je m'élève dans l'azur après avoir trempé mes serres rédemptrices dans l'hémoglobine des minables. Je suis un tueur de poules mouillées, un massacreur de mollassons, un exterminateur de  limaces, un verseur de sangs tièdes !
 
Pour me nourrir, je ne picore pas des miettes mais dévore des soleils.

Et recrache de la lumière.
 
Je laisse aux frileux les flasques certitudes du plancher des vaches et me réserve les brûlantes étoiles de l'infini. 

J'ai l'envergure de tout ce qui porte plume et brille.

Que les aigles me suivent !

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dimanche 15 octobre 2023

2091 - Le loup de Clinchamp

A force de le croiser le long des chemins et au fond des bois, je commence à savoir ce qu'il cherche, le loup de Clinchamp.
 
Il est craintif, marginal, mutique, à moitié sauvage.
 
C'est un homme aux allures de bête, une espèce d'ermite au rabais qui rôde autour des fossés, des fourrés et des herbes hautes en quête de gîte, c'est-à-dire de chaleur animale, de confort champêtre, de foyer éphémère et ultime sous les étoiles.
 
Une espèce de rêveur fou qui a choisi l'évasion à travers la paix des nuits passées au milieu des éléments.

Entouré de ronces et de verdures, entre la proximité du ciel et la sérénité de horizon, tantôt il se couche sur un lit de pierraille, tantôt il s'endort sur un matelas de foin. Le regard toujours dirigé vers les astres. Au gré de ses pas, selon les jours, il passe de sommier de paille en nid de cailloux, de berceau de branchages en oreiller de feuilles et voyage ainsi de constellations en constellations.
 
Il aime la dureté du sol, l'austérité de sa condition, la solitude des heures silencieuses. Et les senteurs d'humus.
 
Il se repose et médite la journée, va et vient sous les arbres et au bord des champs tout en observant le village au loin. Au crépuscule son âme réclame sa part de poésie. Alors, il attend que le soir tombe. Puis sort de son trou et part vagabonder sous le clair de Lune, près des habitations.
 
Pour y ramasser des pommes, regarder par les fenêtres, écouter aux portes, imaginer mille histoires.
 
Il erre, heureux, à la poursuite des mystères de ce lieu où le sort l'a conduit. Et trouve sa raison de vivre sans toit ni avenir, sous l'âpreté des saisons. Mais avec des nuages dans la tête, de l'azur sous les semelles, un sentiment d'infini dans le coeur.
 
Aux antipodes de ce siècle de pure raison devenu insensible aux sommets des humbles choses et traînant ses luxes et ses artifices comme autant de lourdeurs et de vulgarités.
 
Peut-être l'avez-vous reconnu, le solitaire rôdeur de Clinchamp... Et il n'est pas méchant, car en vérité c'est mon ombre, mon reflet, ma projection idéale.
 
Pour être plus précis, c'est le meilleur de moi-même.

Autrement dit : toute la légèreté de ma plume.

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vendredi 13 octobre 2023

2090 - En latin, c'est plus beau !

"Ave verum corpus, natum de Maria Virgine..."

Les mots sont plus grands, plus hauts, plus lumineux quand on les dit en latin.

La vérité rayonne comme une flamme, dès lors qu'elle est émise à travers le verbe noble.

Elle éclate, sonne et vibre dans les âmes.

Deviner une phrase rédigée dans le parler des antiques romains, c'est la comprendre en tant que feu intérieur, éclair immatériel, éther de l'écrit... Tout simplement parce qu'elle est doctement composée de lettres qui montent à la tête.

Et brillent d'intelligence, telles des étoiles se mêlant aux idées.

La langue sacrée claque dans l'air pour mieux murmurer dans les coeurs.

Les termes anciens résonnent pareilles à des cloches d'églises aux oreilles de ceux qui aiment les plaintes des corbeaux, les vents de la plaine, les glas du crépuscule ou les chants des anges.

L'auguste éloquence sied aux profondeurs de l'esprit, aux sommets de l'Homme, aux joies intimes.

Rien ne vaut les hauteurs de la parole grave, les éclats de la voix céleste, les majestés de la clameur royale pour donner du poids aux sujets essentiels.

Bref, les olympiennes choses, les solennelles pensées, les savantes sentences retentissent mieux chez le mortel lorsqu'elles sont exprimées dans un langage fait d'or pur.

Lire ou écouter ces vieilles parures orales, c'est rouvrir des livres oubliés, redécouvrir des temples, rallumer des autels.

Sortir soi-même de sa bouche ces vocables précieux, c'est les sentir palpiter comme des oisillons, puis les entendre s'envoler dans les cathédrales.

Aussi légers que des plumes.

Aux échos magistraux des trompettes latines, on sait que l'esprit brûle dans l'immensité et que des ailes se déploient dans le Ciel.

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lundi 9 octobre 2023

2089 - Les patates de Clinchamp

Le bonheur le plus accessible à Clinchamp, pour peu que votre coeur champêtre accède à la hauteur enviable des pissenlits sans jamais dépasser le sommet congru de votre chapeau de paille, ce sont les pommes de terre.
 
Un festin de rois en guenilles.
 
Bien entendu, pour savourer pleinement ce mets sans prétention, il faut avoir su demeurer simple, rustique, voire être dûment chaussé de sabots. Non point pour faire "vrai", mais par authentique amour des pesanteurs bucoliques, des lenteurs anachroniques, des pensées désuètes.
 
Dans ce village de mortels ordinaires, la patate se déguste à l'eau, sans rien avec. Si ce n'est avec la peau.
 
Et truffée de rêves ancestraux sous la braise pour la parfumer de mystère.
 
Oui, le tubercule des champs communs a un goût spécial sous le ciel de cette commune perdue du fin fond de la France... Il dégage des arômes troublants de vieux livres empoussiérés, de siècles oubliés, de veillées surannées.
 
Il a la saveur des sillons millénaires, la suavité des fables séculaires, le charme des légendes immémoriales, l'étrangeté de l'horizon peuplé de corbeaux.
 
Enfin, je veux parler de toutes ces choses minuscules, extraordinaires et inexprimables contenues au sein de l'humble clocher. Et perçues comme autant de trésors d'ermite par l'esthète que je suis.

Mais si par malheur vous n'êtes pas plus heureux que d'habitude en vous calant le ventre sous les étoiles avec ce festin de cul-terreux le soir au coin du feu, là-bas dans ce trou du bout du monde nommé Clinchamp, alors restez à Paname, à Babylone ou même ailleurs, bien installé dans votre salon de rat des villes que vous êtes !

Et ne revenez plus jamais salir vos semelles fines en marchant dans les bouses de vaches de cette contrée qui n'est pas la vôtre, si loin de votre confort de caniche, encore moins les foutre dans l'assiette de ces pèquenauds qu'un voyage statique autour d'un astre brun tout chaud et tout fumant suffit à enflammer !

jeudi 5 octobre 2023

2088 - L'enfant des airs

(Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy)

On l'imagine égarée, malchanceuse, peut-être pauvre également...
 
En réalité elle est heureuse, espiègle, sensée.
 
Elle rêve simplement d'un autre monde. Elle cherche l'ailleurs et regarde plus haut que les autres petites filles de son âge.
 
Cette ingénue a en elle une lumière précoce.
 
Elle trouve plus amusant de jouer avec un rat vivant qu'avec des poupées inertes et préfère la saveur et la couleur des fruits mystérieux à celles des simples pommes.
 
A ses yeux il n'y a rien d'étrange à cela : les bagatelles l'attirent, la nouveauté enflamme son âme, l'inconnu pique sa curiosité.

Plutôt que d'emprunter le chemin sans surprise et bien délimité des jours communs, de s'engager dans la voie sèche et monotone menant à l'ennuyeuse école, de marcher sagement sur la route balisée et banale d'une enfance préfabriquée, elle a décidé de suivre directement le Soleil.
 
Alors au lieu de poser son regard sur les choses proches de la Terre, elle le porte au loin, vers tout ce qui se passe en l'air, monte et vole.

Courir ainsi vers l'horizon, les oiseaux, les idées folles, les grands sentiments ou les nuages, pour elle c'est comme monter sur le dos de Pégase à la découverte du ciel.

Tout est beaucoup moins gris dans les sommets que sur le sol, se dit-elle !

Bref, dans sa tête il y a de l'azur et des ailes : tout ce qu'il faut pour devenir légère et s'évader au moindre vent.

Et revenir de ses secrètes aventures avec mille trésors à partager.

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mardi 3 octobre 2023

2087 - Ciel de France

Elle s'éclaire au chant du coq, s'azure de promesses radieuses, s'enrichit d'heures mémorables, vole dans les hauteurs sacrées des causes supérieures et poursuit sa route semée d'histoires fabuleuses...
 
C'est la France qui se lève sur le monde pour y répandre sa lumière, ouvrir la porte du bonheur aux hommes qui l'aiment et la servent et fermer ses frontières aux ingrats qui l'outragent et la pillent.
 
Elle flamboie comme un château dans les coeurs de prix. Seuls les rats crevés et les dieux de plâtre la méprisent, elle qui est toute de grandeur et de marbre, riche de ses siècles de gloire, jalouse de ses trésors, illuminée de ses inventions, fière de ses éclats.
 
Elle brille au centre de toutes les attentions car, parée de tant de beauté et de vertus, elle est la reine en son royaume.
 
Du nord au sud et des deux autres côtés de Paris, elle s'étend tout en contrastes et harmonie. Qu'il fait bon vivre en ces terres bénies où coulent des rivières de fromages et tombent des averses de vin ! Il faut dire que ce pays est aussi un paradis où chaque matin sort de ses fours divins, telle une manne céleste, du bon pain qui réjouit ses enfants.

Voici, en quelques mots, la patrie idéale où je suis né et telle que je la conçois, que j'aimerais aussi pure, intègre, virginale que jadis, ainsi qu'elle apparaissait encore sous le soleil de mon enfance.

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lundi 2 octobre 2023

2086 - Thaïs d'Escufon

Thaïs d'Escufon est une fleur éclatante de la France éternelle qui a su rester sagement dans l'ornière vertueuse de sa noble condition.
 
Cette flamme vouée aux traditions de notre pays et à l'ordre immémorial des sexes, éclaire les égarés victimes de l'obscurantisme féministe, réveille les consciences endormies par les délires et perversités des wokistes, démystifie les temples victimaires érigés par la pensée tordue des LGBT.
 
Elle incarne les siècles de l'immuable essence conjugale.
 
Vaillante et lumineuse, elle prône non pas la sotte, vulgaire et satanique rébellion contre la force, l'autorité, la souveraineté masculines comme le font banalement et maléfiquement les bécasses dénaturées, mais au contraire la docilité, l'humilité, la modestie, la décence, qui sont des valeurs sacrées de toujours. Et non pas des idées bêtement modernes, c'est-à-dire en réalité des mensonges à la portée des faibles.
 
Son discours effraie les femmes dites "émancipées", précisément parce qu'elle a su non pas s'arracher à sa nature, mais garder précieusement ses racines féminines s'enfonçant profondément dans la terre française.
 
Afin de se nourrir d'azur, d'idéal et de vérité.
 
Elle est à elle seule un outrage aux mauvaises moeurs d'aujourd'hui, un choc social à l'encontre des vices établis.
 
Dans une société normale, saine, ordonnée selon des critères sensés, au lieu de cette folie généralisée du féminisme, elle passerait inaperçue. Fondue dans une masse heureuse.
 
Bref, elle est la preuve, en grâces et intelligence, que nulle blonde n'est jamais irrécupérable.

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