Lady-Gaga, les rythmes diaboliques de ton luth de feu font dégueuler de
bonheur pourri les Dupont américanisés que tu veux enflammer de tes vers
sépulcraux.
Lady Gaga, ton vagin corrompu où niche la vermine putride est le rêve
inaccessible des gogos, larves humaines hypnotisées par tes regards de cadavre
dansant.
Ta musique est douce aux oreilles des initiés de l’ordure, elle suinte
l’exquise perdition, brille telle la démoniaque bêtise, résonne dans l’air
toxique qui t’entoure, lugubre et assourdissante tel l’airain de la damnation,
rappelant les cloches de l’enfer, tes petites chéries vibrantes logées au fond
de ton utérus.
Belle femelle du caniveau, Lady-Gaga, admirable ogresse linéale parée de
tranches de viande, macchabée à la bouche de dégénérée par où sort le parfum
d’un scandale formaté, tu es une ombre immense affamée de nuit sans fin, une
jolie chamelle recousue assoiffée d’urine des bas-fonds cosmiques, attirant à
tes orifices les vers de tous calibres.
Adorable mythe cornu, Lady-Gaga réjouis-toi car tu es la grande
profanatrice des consciences pubères, la violeuse d’âmes blanches, la saigneuse
d’agneaux et la reine de toutes les putains de la Terre.
Contre ta face rayonnante de coche stellaire qui fait bander le fumier,
d’impératrice de la Connerie, de pharaonne de la vacuité “mortadellement” érigée
en culte charcutier à travers les piercings, tatouages, et enlaidissements de
ton corps souillé et les infections cérébrales de ta pensée malade, j’applique
l’or vif, tranchant et douloureux de mon glaive rédempteur !
Expie donc tes péchés, renonce aux éclats scéniques de ta misère et
accouche maintenant de la lumière comme une femme enfante dans les larmes
!
Pauvre fille, que mon sceptre purificateur perçant tes sombres profondeurs
te donne des ailes et t’élève, que mon verbe lumineux allège tes viscères
chargés d’obscurité, que ma plume subite te fasse abandonner tes semelles de
mort qui te font marcher dans la merde !