M’inspirant du procédé littéraire malhonnête mais efficace consistant à écrire de belles phrases incompréhensibles, voici un texte totalement dénué de sens que je viens d’écrire pour mieux tourner en dérision les paroles saugrenues issues de la chanson absconse de Bob DYLAN “Adieu Angelina“, Bob DYLAN considéré comme le plus grand poète américain aux yeux de certains !
C’est un texte absurde mais que l’on pourrait quand même faire passer pour une oeuvre profonde aux yeux de certains gogos (recrutés notamment parmi les adeptes de RIMBAUD).
Construit avec de seuls artifices verveux, de purs clichés alambiqués, ces évocations sont totalement creuses mais bien clinquantes. De quoi tromper non seulement les naïfs mais également certains exégètes enivrés des vents stériles de ce siècle d’hérésies littéraires. Bref, ce texte est une belle imposture que certains esprits faibles prendront pour un authentique poème.
Que la rigolade commence !
TITRE : Les tempêtes sages de l'été
Tout s’estompe là-haut sous les astres dérobés au soir de l’éternité.
Autour de Vénus le Soleil a cousu son voile d’éther, scellant les derniers liens à l’heure du couchant. Et cette toile d’araignée aux fils de lumière dénude son flanc à l’infini... Sa robe d’argent se déploie jusque sur les bords âcres de la mer sidérale.
Tout s’endort dans les profondeurs stellaires par-delà les flammes léchant l’invisible.
Du firmament tombent les montagnes légères qui enneigeront les galaxies hurlantes avec leur fumée d’azur. Ces sommets de cristal font des cercles vivants couronnant la plaine qui ressemble maintenant à un jardin aux sillons dorés. Voilà, le toit est posé. Les éboueurs de l’âme ont fait de ma maison une volière pour étoiles. Alors les marées profondes commencent à recouvrir mon espace de songes amers et de pensées aériennes.
Tout s’apaise là-bas dans les contrées célestes aux horizons sans borne.
Je lève ma coupe, le miel me monte à la tête et pique mes rêves, je ferme les yeux et je vois les lunes qui dansent dans le paysage déjà assombri. En choisissant l’amour j’ai abandonné les feux secrets de ma naissance : l’or des rois est pour moi pareil à la misère d’un foyer ardent sans plus de larmes pour arroser nos plaies. J’ai préféré ma solitude à tes serments trop brûlants et j’ai gagné la poésie en perdant ton front chaste que jamais l’étincelle du Nord ne caressera. Ma tête est devenue ce point d’orgueil éteint depuis des siècles que tu contemples en t’endormant parfois sous les fougères lors des nuits chaudes de l’été...
Tout s’arrange dans les hauteurs lointaines de la Création qui regardent en notre direction.
L’oeil issu de ce puits dense et mystérieux se dirige vers toi. Un papillon de nuit se pose sur ton épaule tandis que ta main cherche un visage absent. Qu’elle ne trouvera jamais. En vain tu salues la brise indifférente en croyant t’adresser à celui que tu aimes. Tel un sable sans âme, le vent fuit entre tes doigts, insensible à ta prière.
Et, alors qu’une larme perle sur ta joue, le souffle léger de l’été a agité quelques mèches de tes cheveux entraînant à ton insu un fracas cosmique inaudible qui a ébranlé les confins de l’Univers.
Tout recommence dans l’océan des âmes. Vénus a perdu sa robe de soie, Hélios court toujours après ses chimères, les constellations dessinent des arabesques de marbre sur la voûte et l’été n’en finit pas de faire pleurer les jeunes filles.
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https://rutube.ru/video/2491c3fd5eac9e6d61a907eca797d1a4/
http://www.dailymotion.com/video/x38bfwz_texte-pour-gogos-gobant-rimbaud-raphael-zacharie-de-izarra_school
12 commentaires:
A pigeons ou à colombes ?
moi,ça me plait en tout cas.
Mais moi, je ne suis pas comme les autres. Et ne le serai jamais !
"Qu'elle ne trouvera jamais"
Elle le sait bien. Et c'est en ça que c'est beau.
Jamais...le plus juste signifiant de Toujours.
Anonyme,
Je vous rappelle que ce texte n'a AUCUN SENS.
Raphaël Zacharie de IZARRA
justement
Il est unique celui qui connait LE SENS des mouvements au coeur des contrées célestes. Ni vous, ni moi, ni eux.
Vous avez le droit de décrire cet espace qui vous recouvre. Moi, d'y lire ce que j'ai envie.
j'aime ce que je lis. Même si c'est insensé. Surtout parce que c'est insensé.Et parce que je donne, moi, le sens qui me plait.
Mais seuls les vrais poètes peuvent comprendre ça.
Anonyme,
J'ai rédigé ce texte sans queue ni tête en 10 ou 15 minutes au fil de la plume, juste pour prouver que l'on pouvait passer pour un vrai auteur en écrivant ce genre de fadaises dans un malicieux esprit d'impostures.
Vous comprenez pour quelle raison j'émets des doutes quant à la capacité critique des admirateurs de RIMBAUD qui se laissent bercer-berner par les mots prétenduement immortels écrits par cet auteur...
Raphaël Zacharie de IZARRA
Pas question d'être un auteur. C'est là une question de Hauteur.
Mais vous ne pouvez pas comprendre.
N'empêche que 10 à 15 minutes...félicitations!
Sauf s'il s'agit de copié collé, bien évidemment
cela dit, je ne suis pas fan de Rimbaud
D'ailleurs, vous l'avez lu celui là ?
Il ne me semble pas qu'il faisait partie de la liste des lectures que vous aviez donnée.
Là aussi. C'est pareil.
Vous savez la beauté de votre texte mais en le décrivant comme nul, vous vous attendez à ce que l'on vous détracte (je ne sais pas si ce verbe existe mais pas grave).
Vous êtes un bluffeur de première.
C'est du grand art mathématique tout ça.
Au cas où vous ne voudriez pas de ce texte,si nullissime et si indigne de votre esprit créateur de beauté, vous pouvez me l'offrir. Je serai fière de faire croire que je l'ai écrit.
Mais...je pense qu'en fait, vous voulez le garder et je vais vous dire pourquoi. Il décrit la vrai vérité. Celle qui se cache derrière le masque.
C'est ouvert le soir, tout l'été.
Bien amicalement.
Claire Voyante,
Ce texte est à vous, je vous l'offre. Pour moi il est sans valeur : ce n'est qu'une succession de clichés (subtils) sans queue ni tête.
Du moins sa seule valeur est pédagogique : prouver que l'on peut faire illusion avec du toc.
Ce que j'ai fait avec aisance.
Je peux en écrire au kilomètre de ce genre de farce littéraire...
D'ailleurs j'en ai écrit un avant celui-ci dans le même esprit (voir le texte numéro 503)...
Encore une preuve éclatante à travers mon propre texte qu'il existe une certaine imposture dans la littérature que je ne cesse de dénoncer notamment chez Rimbaud !
Il est incroyable qu'avec de telles inepties je puisse convaincre des gens sensibles et intelligents et qu'avec certains autres textes pourtant très travaillés, pensés, je les laisse indifférents !
A ce propos allez voir surtout les textes numéros 818 et 595...
Raphaël Zacharie de IZARRA
Et bien merci pour le cadeau. Qu'ajouter à cela?...Rien. Je suis en panne d'inspiration et si je poursuivais, à mon tour, je sortirai des inepties.
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