Les vastes forêts des pays froids sont mes horizons préférés.
Je me perds avec délices entre les clartés de leurs aubes embrumées et les
feux de leurs crépuscules appesantis.
C’est là, entouré de silhouettes majestueuses, que je prends la mesure de
l’âpre splendeur des terres septentrionales.
Bercé par le chuintement du vent ou bien plongé dans un silence solennel,
je perçois la grandeur, la noblesse de ces arbres aux allures augustes, aux
destins multiséculaires, immenses comme des cathédrales.
Beaux, forts, superbes, à l’image des hommes de ces contrées.
Les humains vivant là-bas sont les exacts reflets de ces géants de bois qui
peuplent leur imaginaire et imprègnent leur histoire : de leurs racines sourd
une sève pure et de leurs sommets triomphe la lumière.
Et, depuis leurs hauteurs, rien que des vues vertigineuses.
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