Chez moi l'esprit du progrès, c'est le regard en arrière parfaitement
assumé.
Autrement dit, le triomphe du patriarcat, le confort du phallocrate, la
suprématie de la mâle autorité.
Ma priorité, c'est de glorifier la lumière, la grandeur, la puissance : la
hauteur des nues avant tout. Et le mépris des petitesses en vogue.
J'incarne le courage du loup et défends les couleurs de mon ciel et de mon
sang, c'est-à-dire de la loi et de la race. Non celles de la guimauve et des
pertes menstruelles.
Sous mes crocs de carnassier, les vérités sont intemporelles : elle
brillent et brûlent. Je déchiquète la volaille revendicatrice, broie les rêves
insignifiants des suffragettes, dévore les mensonges du siècle.
Impérial, je m'assieds sur le discours des poulettes féministes.
Et remplace leurs larmes insipides par mon vitriol séminal. De ma flamme
martiale, j'anéantis les contestations de ces concierges en révolte.
Je suis de marbre avec ce qui braie, meugle, cancane, jacasse,
caquète.
Sans état d'âme envers les partisanes d'un César en jupons.
Parce que les gènes du coq ne sont pas ceux de la dinde et que le poussin
n'a point l'envergure de l'aigle, dans ce monde émasculé je demeure un seigneur
parmi des caniches.
Et préfère resplendir seul et intègre dans mon firmament d'astres purs,
plutôt que de descendre parmi les rampants que vous êtes devenus, vous les
larves progressistes.
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