Bien qu'elle se soit quelque peu corrompue avec ce siècle, elle demeure
malgré tout ma mortelle préférée.
Elle plane dans les hauteurs zénithales de ces femelles d'exception que
j'ai élues immortelles.
J'ai épinglé ce papillon turc aux ailes d'ange dans ma vitrine d'esthète.
Je la conserve jalousement dans le formol inaltérable de mon regard idéaliste. Et
je la contemple ainsi à ma guise, béat d'admiration, tandis qu'elle est figée
dans sa plus glorieuse attitude.
Je l'ai pétrifiée pour l'éternité en statue de lumière dans mon âme de
sybarite féroce et exalté.
Placée au centre de ce que j'ai de plus cher, elle brille dans mon
firmament izarrien aux côtés des astres les plus étincelants de ma vie.
C'est-à-dire : rats adorés de mon grenier, chats adulés de mon quotidien,
ombres mystérieuses de mes rêves, éclats de mes sommets égotiques, flammes de
mes péchés les plus purs, enfin poésie suprême de ma terrestre incarnation.
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