Mémé,
Voilà que tu as eu 80 ans cette année !
Pour ce jour de l’an moi ton petit fils adoré je vais t’offrir le plus merveilleux cadeau que tu aies jamais reçu de ta longue existence : le cadeau de la vérité.
Non tu vois ce genre de présent ça ne se mange pas, ça ne se pose pas sur le poste de télévision, ça ne s’accroche pas au rétroviseur intérieur des voitures et pas plus ne s’exhibe sur leur plage arrière.
Ce don-là est infiniment plus précieux que ces stupidités auxquelles tu es accoutumée depuis tes 80 dernières années stérilement passées sur Terre à radoter sur le prix de la salade, la variabilité des saisons ou tes recettes de cuisine...
Il te donnera une vision fulgurante des choses, t’ouvrira une porte salutaire dans ta pauvre tête de vieille débile que tu es.
Comme tu l’auras remarqué, le ton de ma lettre est inattendu.
Tu dois être surprise et même choquée car ces mots changent radicalement avec les sempiternelles imbécillités mielleuses, grotesques et navrantes que depuis trop longtemps tu as eu l’habitude de recevoir, que ce soit par la poste ou de vive voix. Non seulement de ma part mais surtout de la part des autres crétins qui te ressemblent.
Grand-mère, j’estime que tu vaux mieux que cette image de vieille demeurée renvoyée en permanence autour de toi.
Avec tes attentes matérialistes de retraitée frileuse mentalement sclérosée, culturellement lobotomisée, avec tes propos ineptes de sotte superstitieuse, tes réflexions indigentes d’ignare, ta coupable paresse intellectuelle, tu es toujours passée à mes yeux pour la reine des abruties... Le stéréotype parfait de la décrépitude intellectuelle.
Mais aujourd’hui je veux te considérer comme un être humain avec ses glorieuses potentialités et non plus comme une loque cérébrale, une ânesse au ciboulot rétréci, cette image que tu t’es si bien ingéniée à me donner de ta piètre personne... Alors je te parle avec une vraie sincérité ici.
Déjà, rends grâces au Ciel de ne pas m’avoir contaminé avec tes moeurs lamentables. A ton contact depuis tout petit j’aurais pu hériter en partie ou en totalité de ta misère intérieure. Tu te rends compte des dégâts que ton incommensurable bêtise aurait pu occasionner sur ma jeune âme ? Dieu merci, je n’ai jamais singé cette vache ruminante à la cervelle en ruine qui me servait de grand-mère !
Non grand-mère je ne suis pas le petit fils “sage, doux et gentil” que tu crois. Je ne suis pas le reflet de ta déplorable image. J’ai joué le jeu du petit fils lisse, placide, ordinaire afin de ne point te déplaire. Mais surtout, parce que je n’ai jamais eu le courage d’affronter la montagne de nullités que tu incarnes. Cela me semblait au-dessus de mes forces de tenter de t’extirper de ton fumier atavique.
Je me suis mis à ton niveau parce que j’ai toujours pensé que tu ne comprendrais pas le discours de l’intelligence.
Mais cette année tu as eu 80 ans, aussi ai-je décidé qu’il était temps de te dire des choses essentielles. Donc pour la traditionnelle carte de “bons voeux sincères”, de “bonne sante” et toutes ces inepties qui vont avec, c’est raté !
N’y songe plus, à partir de maintenant tu vas commencer à grandir mémé. Grâce à moi.
Hé oui car contrairement à toi, moi je pense, je réfléchis, je suis sensible, pénétrant, courageux.
Tu as 80 ans et avant que tu ne meures je te donne l’occasion de regarder la vérité en face.
Au lieu de lire avec une satisfaction de concierge en déliquescence tes cartes de “bonne année” et de “voeux sincères” tu devrais plutôt t’occuper à envisager avec hauteur et courage la proximité de ta mort qui te délivrera, du moins je l’espère, de ta prison de vacuité.
Ce que je t’aide à faire précisément à travers ces voeux d’un genre inhabituel...
Tu vois mémé, tu vas mourir et contrairement à ce que tu espères, je ne pleurnicherai pas à tes funérailles et tu sais pourquoi ? Parce que ta mort mémé sera un événement banal, d'autant que nul ne se souviendra de toi en termes flatteurs. Tu n’as rien apporté d’autre à la société que l’exemple comique et désolant de l’inertie, de la puérilité, de l’inanité.
Ton immaturité, ton insignifiance, la graisse de ton esprit atrophié sont des insultes à la beauté du monde.
Ta vie de ménagère sans autre horizon que les cancaneries de voisinage ne fut qu’une pitoyable croissance de légume.
Puisse cette lettre héroïque t’éclairer, te rendre ta dignité, te faire prendre conscience que tu es en réalité un être d’essence divine capable du meilleur et non ce navet stagnant du berceau à la tombe dans un potager humain.
Bonne année 2012 mémé !
VOIR LA VIDEO :
http://www.dailymotion.com/video/x2gumi8_lettre-virile-a-ma-meme-molle-raphael-zacharie-de-izarra
https://www.youtube.com/watch?v=91F8Mr9FuRQ
Voilà que tu as eu 80 ans cette année !
Pour ce jour de l’an moi ton petit fils adoré je vais t’offrir le plus merveilleux cadeau que tu aies jamais reçu de ta longue existence : le cadeau de la vérité.
Non tu vois ce genre de présent ça ne se mange pas, ça ne se pose pas sur le poste de télévision, ça ne s’accroche pas au rétroviseur intérieur des voitures et pas plus ne s’exhibe sur leur plage arrière.
Ce don-là est infiniment plus précieux que ces stupidités auxquelles tu es accoutumée depuis tes 80 dernières années stérilement passées sur Terre à radoter sur le prix de la salade, la variabilité des saisons ou tes recettes de cuisine...
Il te donnera une vision fulgurante des choses, t’ouvrira une porte salutaire dans ta pauvre tête de vieille débile que tu es.
Comme tu l’auras remarqué, le ton de ma lettre est inattendu.
Tu dois être surprise et même choquée car ces mots changent radicalement avec les sempiternelles imbécillités mielleuses, grotesques et navrantes que depuis trop longtemps tu as eu l’habitude de recevoir, que ce soit par la poste ou de vive voix. Non seulement de ma part mais surtout de la part des autres crétins qui te ressemblent.
Grand-mère, j’estime que tu vaux mieux que cette image de vieille demeurée renvoyée en permanence autour de toi.
Avec tes attentes matérialistes de retraitée frileuse mentalement sclérosée, culturellement lobotomisée, avec tes propos ineptes de sotte superstitieuse, tes réflexions indigentes d’ignare, ta coupable paresse intellectuelle, tu es toujours passée à mes yeux pour la reine des abruties... Le stéréotype parfait de la décrépitude intellectuelle.
Mais aujourd’hui je veux te considérer comme un être humain avec ses glorieuses potentialités et non plus comme une loque cérébrale, une ânesse au ciboulot rétréci, cette image que tu t’es si bien ingéniée à me donner de ta piètre personne... Alors je te parle avec une vraie sincérité ici.
Déjà, rends grâces au Ciel de ne pas m’avoir contaminé avec tes moeurs lamentables. A ton contact depuis tout petit j’aurais pu hériter en partie ou en totalité de ta misère intérieure. Tu te rends compte des dégâts que ton incommensurable bêtise aurait pu occasionner sur ma jeune âme ? Dieu merci, je n’ai jamais singé cette vache ruminante à la cervelle en ruine qui me servait de grand-mère !
Non grand-mère je ne suis pas le petit fils “sage, doux et gentil” que tu crois. Je ne suis pas le reflet de ta déplorable image. J’ai joué le jeu du petit fils lisse, placide, ordinaire afin de ne point te déplaire. Mais surtout, parce que je n’ai jamais eu le courage d’affronter la montagne de nullités que tu incarnes. Cela me semblait au-dessus de mes forces de tenter de t’extirper de ton fumier atavique.
Je me suis mis à ton niveau parce que j’ai toujours pensé que tu ne comprendrais pas le discours de l’intelligence.
Mais cette année tu as eu 80 ans, aussi ai-je décidé qu’il était temps de te dire des choses essentielles. Donc pour la traditionnelle carte de “bons voeux sincères”, de “bonne sante” et toutes ces inepties qui vont avec, c’est raté !
N’y songe plus, à partir de maintenant tu vas commencer à grandir mémé. Grâce à moi.
Hé oui car contrairement à toi, moi je pense, je réfléchis, je suis sensible, pénétrant, courageux.
Tu as 80 ans et avant que tu ne meures je te donne l’occasion de regarder la vérité en face.
Au lieu de lire avec une satisfaction de concierge en déliquescence tes cartes de “bonne année” et de “voeux sincères” tu devrais plutôt t’occuper à envisager avec hauteur et courage la proximité de ta mort qui te délivrera, du moins je l’espère, de ta prison de vacuité.
Ce que je t’aide à faire précisément à travers ces voeux d’un genre inhabituel...
Tu vois mémé, tu vas mourir et contrairement à ce que tu espères, je ne pleurnicherai pas à tes funérailles et tu sais pourquoi ? Parce que ta mort mémé sera un événement banal, d'autant que nul ne se souviendra de toi en termes flatteurs. Tu n’as rien apporté d’autre à la société que l’exemple comique et désolant de l’inertie, de la puérilité, de l’inanité.
Ton immaturité, ton insignifiance, la graisse de ton esprit atrophié sont des insultes à la beauté du monde.
Ta vie de ménagère sans autre horizon que les cancaneries de voisinage ne fut qu’une pitoyable croissance de légume.
Puisse cette lettre héroïque t’éclairer, te rendre ta dignité, te faire prendre conscience que tu es en réalité un être d’essence divine capable du meilleur et non ce navet stagnant du berceau à la tombe dans un potager humain.
Bonne année 2012 mémé !
VOIR LA VIDEO :
http://www.dailymotion.com/video/x2gumi8_lettre-virile-a-ma-meme-molle-raphael-zacharie-de-izarra
https://www.youtube.com/watch?v=91F8Mr9FuRQ
12 commentaires:
Liliana,
La mémé est réelle.
Elle est même réelle à des millions d'exemplaires en France et dans le monde puisqu'il s'agit dans ce texte de la plupart des êtres humains qui se sont laissés abrutir par le contexte social aliénant dans lequel ils ont évolué toute leur vie.
La mémé, ce sont tous ces Dupont qui fêtent Noël en réveillonnant comme des singes et se souhaitent stupidement des "BONNE ANNEE" tous les ans le même jour à la même heure. La mémé, ce sont ces pauvres citoyens victimes de la culture de masse au rabais.
La mémé existe, malheureusement. C'est eux là bas au loin et tout près d'ici, c'est quelques membres de notre famille, ce sont nos voisins, c'est vous-même peut-être...
Mais certainement pas moi !
Raphaël Zacharie de IZARRA
Nonante Liliana ?
Vous êtes bien conservée.
Raphaël, règleriez-vous un compte virtuel avec votre mémé? Si c'est le cas, cela prouve que vous n'avez pas les c..... de lui dire en face ce qu'elle vous inspire réellement. Cela s'appelle être faux-cul, pour quelqu'un qui s'estime fier de ses "convictions" je trouve cela assez répulsif.
jawhol ,
Mon aïeule était l'exacte opposée de cette loque sénile que je décris dans mon texte.
Je la remercie de m'avoir donné une image austère, virile, noble et intelligente de sa vieille personne.
Raphaël Zacharie de IZARRA
crio quoi? t'es plus...pardon...vous zêtes plus liquide amors. Ah non, vous êtes jeune vous encore.
ben moi je trouve plutôt que liliana fait vieillotte pour son âge. Heu....bien conservée???:))) fille demnemosyne, j'espère que vous rigolez là ou plutôt non, vous vous moquez d'elle, mesquine va !
Je tiens à préciser, mais vous l'aurez deviné mon cher Monsieur De Izarra puisque nous ne sommes qu'un, que je suis tout à fait étranger au message qui précède. Cet abus vulgaire de signes de ponctuation n'est pas dans mes habitudes.
Lorenzo de Vicari
Lorenzo de Vicari,
Il est évident que le falsificateur, quel qu'il soit, est bien malhabile ici.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Vous par contre Raphael, vous vous croyez très habile mais malheureusement vous aves commis queslques erreurs fatales à votre grimmage, eh oui ! Dieu merci, vous êtes encore loin du "parfait"
Jawhol ,
Sachez une chose, une bonne fois pour toutes : je ne m'amuse nullement à me faire passer pour un autre.
Je ne vois pas d'intérêt à perdre mon temps et mon énergie intellectuelle à ces jeux puérils.
Je n'ai qu'un seul et unique pseudonyme ici et j'ai tout intérêt à apparaître sous mon nom à rallonge dont je suis si fier.
Cela dit je laisse croire à ceux qui le veulent bien que j'interviens ici sous d'autres pseudonymes. Il est de toute façon impossible de leur faire changer d'avis.
A quoi bon tenter de leur prouver ce qu'ils ne veulent pas reconnaître ?
Je n'ai aucun autre pseudonyme que RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA (ce qui n’est d’ailleurs même pas un vrai pseudonyme à proprement parler puisqu’il correspond en fait à mon nom véritable).
Mais je n'ai ni l'envie ni le courage de tenter de les convaincre du contraire, cela serait pour moi entrer dans cette danse stérile.
Alors ne me croyez pas quand je vous dis tout ça, je viens encore de perdre un peu d'énergie à aligner ces quelques lignes vaines : que vous me croyiez ou non, cela n'a pas d'importance.
Moi-même je n'essaie même pas de tenter de savoir qui est qui sous tel ou tel pseudonyme. Ca ne m'intéresse pas, je me fie aux seuls pseudonymes que je connais. L'essentiel d'ailleurs c'est le contenu des commentaires, non leur signature. Il y a beaucoup de commentaires stupides sur mon blog. Ou inutiles, à la limite de la pollution. D'autres sont plus pertinents.
Ecrire et faire partager mes textes m'intéresse infiniment plus que ces jeux infantiles qui consisteraient à me faire passer pour un autre. C’est mal me connaître. Je suis égocentrique mais j’ai de l’envergure dans mes actions et mes écrits. Faire parler de moi oui, mais pas en faisant des grimaces de gamin de quatre ans.
Par respect, par tolérance et par sens du relationnel je laisse tous les commentaires, anonymes ou non, qui sont publiés sur mon blog mais je n'ai jamais dit que je comprenais toutes les "finesses" et autres "intriguettes" dans cet imbroglio de vrais et faux pseudonymes... Ni que je m'intéressais à la chose.
Certains me croient tordu, pervers, manipulateur au point de m'inventer des pseudonymes afin d'intervenir ici. Ce genre d'imbécillité facile étant à la porté du premier blogueur venu, je m’abstiens donc. Succomber à cette sottise serait pour moi du machiavélisme au rabais, chose qui me ressemble fort peu.
Moi je vis et vois tout en hauteur.
Surtout dans l’honnêteté : je demeure toujours très haut sans jamais essayer de le prouver à ceux qui errent dans l’abîme du doute.
Celui qui s’ingénie à patauger dans les bas-fonds de l’esprit regarde tout depuis sa vue basse, celui qui est dans ses sommets conçoit les choses avec grandeur.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Pour définitivement oter ce doute dans la tête de Jawol qui semble perturber par l'idée que Monsieur de Izarra puisse pousser la schizophrénie jusqu'à s'envoyer des messages et se répondre sur son blog, nous sommes bien deux personnes différentes.
J'ai découvert Raphaël (permettez-moi cette familiarité) à travers un texte sur la liberté de diffusion et de circulation des oeuvres artistiques. J'aime sa plume et nous partageons, me semble-t-il, une certaine vision de nos contemporains et du monde qui nous entoure.
Ses positions sur l'écologie me désobligent, mais ça c'est mon coté gentleman farmer.
Lorenzo de Vicari
"perturbé" bien entendu
LdV
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