Je ne vois guère les choses avec un esprit béatement “progressiste”.
Moi je suis un méchant réactionnaire acharné, un horrible rétrograde
convaincu, un ignoble obscurantiste assumé.
Du moins ce sont là les termes dont m’affublent ceux qui à force de
dérèglements, d’impudeurs et de délires s’imaginent au-dessus des lois
naturelles, de l’ordre cosmique, du bon sens commun.
Au point de se penser femmes quand ils sont hommes, de se prendre pour des
dieux alors que ce sont des fous, de se considérer comme des penseurs de haute
volée pour la raison qu’ils pataugent dans leur mare d’inepties, se noient dans leurs
nuées d’absurdités.
Ce sont des trains chargés de bêtise qui souhaitent sortir de leurs gènes,
de leur nature, de la réalité pour mieux dérailler. Et le plus sérieusement possible, rouler hors des lignes attribuées au nom de la liberté de marcher sur la
tête !
Ces adeptes des ténèbres de la pensée ne font que violer l’autorité
céleste, piétiner le sacré, lutter contre le Soleil en appelant cela
“progressisme” sous prétexte qu’ils fuient les chemins balisés de la sagesse, de
l’intelligence, de la lumière.
Je crois bien plus à l’inégalité des êtres dans les hauteurs qu’à leur
nivèlement dans la bassesse. Il y a l’infériorité des tièdes, des mous, des
mauvais et la supériorité des forts, des éveillés, des bons. Il y a la qualité
des aigles et la médiocrité des ânes. Il y a l’insignifiance des ombres et l’éclat des astres.
Nous ne sommes pas en ce bas-monde pour être tous égaux dans la petitesse, pour entrer dans le moule idéologique de l'égalitarisme tels des robots tous semblables, mais pour suivre notre voie personnelle, pour expérimenter la vie en joies et en douleurs.
Bref, pour évoluer au gré de nos compétences, de nos imperfections, de nos vertus, de nos souffrances et de nos chances, toutes inégales, injustes, arbitraires.
Il est équitable que certains pleurent et que d'autres rient, que tels soient fortunés et tels en manque de feu, que ceux-là brûlent de bonheur et ceux-ci gèlent de malheur. Tout a une cause, tout se mérite, tout se paie, tout se gagne. En allégresse ou en chagrin, en caresses ou en coups, d'après le sort, les dispositions et spécificités de chacun.
Non, nous ne sommes pas égaux : l’un de vaut pas l’autre, le noir n’est pas
le blanc et le jour ne ressemble pas à la nuit.
A gauche, il y a de doctes dingues qui sans rire jouent aux clowns en se
prenant pour des visionnaires, des génies, des flambeaux. Et puis à droite, il y
a ceux que les premiers nomment des “fachos”, c’est à dire des humains normaux,
des gens simples, honnêtes et dignes acceptant de vivre dans l’harmonie prescrite selon la volonté intemporelle de l’Univers.
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