C’est à Istanbul que le monde se lève.
C’est là qu’il commence, brille et s’éternise.
Et se répand dans tout le reste du pays à travers ses fleuves, ses mythes, ses chants, ses plaines et ses sommets.
Dans des fracas de lumière et des odeurs de soleil.
Mêlés de fumées mystérieuses et de saveurs rances d’épiceries oubliées, comme perdues au fin fond de l’Univers.
La Turquie est une friche immémoriale, un éden âpre, rude, rugueux, un vieux jardin plein d’oiseaux rêches, une rocaille féconde cachant des amoureuses aux complaintes gutturales et révélant des abricotiers éclatants.
Une terre antique où les hommes cheminent dans notre siècle avec des têtes d’antan, utilisent des toilettes bibliques, voient leur avenir à l’image de leur passé : sur les rivages immuables du Bosphore, au bord de l’immensité terrestre, entre Europe et Asie, c’est à dire entre monts et merveilles.
C’est à Istanbul que l’aube paraît en premier lieu, avant de se diffuser partout ailleurs.
Et c’est également là que la nuit la ville sans âge qui étincelle devient pareille au firmament.
VOIR LES DEUX VIDEOS :
VOIR LES DEUX VIDEOS :
1 commentaire:
Tête de turc !
Fort comme un turc !
Y'a un truc !
Ottoman
Enregistrer un commentaire