Elles passent le temps, paisibles, à compter les secondes de l'éternité, à
regarder les choses qui demeurent, à attendre que rien n'arrive, que les jours
filent.
Ou peut-être que tout advienne.
Mais elles, elles stagnent, immobiles sous le ciel immense, placides dans
leur clos de verdure.
Elles paissent et pensent, dirait-on...
A quoi donc ? Qui le saura ? Elles
ressemblent à de vastes figures lentes et dociles pleines de sagesse.
Elles sont douces, profondes, élégantes.
Et ce coeur qui bat dans leur
poitrine colossale est comme le duvet de la Création, la douceur qui manque tant
à l'Humanité.
Oui, la vache est bonne et pacifique, elle aime aussi bien qu'une divinité
et est prête à nous communiquer sa chaleur.
Il suffit qu'on la caresse, qu'on lui offre une couche de paille pour que
dans l'étable elle répande sa sainteté d'un seul souffle et que par sa simple
présence elle apaise les hommes toute une soirée.
C'est l'animal élu de la crèche chrétienne qui par sa chaude haleine
participa au salut du monde.
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