dimanche 14 novembre 2010

891 - Conte de Noël carbonique

La veuve affligée veillait sur son garçon malade, faible et fort pâle. Trop démunie pour le faire soigner, elle n'avait que ses larmes pour seul onguent.

Vain remède contre la Voleuse d'âmes qui rôdait...

La fête de la Nativité qui approchait était son dernier salut. Elle se dit qu'en allant implorer le bon Dieu à la messe de minuit, il lui ferait un miracle et ce serait son cadeau à elle. Pourquoi lui refuserait-il cette faveur ? Après tout les prodiges existent... Elle qui avait tant souffert toute sa vie, repue d'infortune, écoeurée de misères, nageant dans les pleurs depuis qu'elle était sur terre, à bout de souffle, elle n'avait plus d'autre choix que de se résigner à l'impossible ! Plongée dans l'obscurité de son gouffre, il n'y avait plus que la lumière qui fût envisageable, solution extrême de tout désespéré.

Le soir de l'office, une folle confiance l'envahit, faisant naître en elle un radieux pressentiment, chose qu'elle n'avait jusqu'alors jamais éprouvée. Son esprit semblait s'éveiller à une réalité supérieure, comme si le fait d'espérer un phénomène providentiel avait suffit pour faire surgir du fond des ténèbres une clarté soudaine, une aube pleine de promesses.

Elle en fut bouleversée.

Si cet état merveilleux dans lequel elle se trouvait n'était qu'une illusion due à l'excès d'accablement se dit-elle, comme l'accumulation du malheur fait naître l'ivresse -cette armure du mortel trop éprouvé-, alors le mirage était tout comme un brasier réel qui chauffait sa poitrine et à ses yeux il en avait les mêmes pouvoirs. Illusion ou pas, peu importe : le principe agissait, du moins en était-elle persuadée. Les prémices d'un grand bonheur  allaient lui ouvrir en cette heure sacrée une porte cachée qui la délivrerait de tous ses maux, elle n'en doutait déjà plus dès ses premiers pas en direction de l'église sous la tempête de poudreuse redoublant d'intensité.

Avant de partir elle avait pris soin de rapprocher la couche du petit moribond de la cheminée et d'y ranimer le feu réconfortant.

Elle avait tant supplié le Jésus de la crèche durant la cérémonie, soutenue par les autres modestes gens de la campagne émus par sa ferveur, avait mis tant de confiance dans cette date sainte où toutes les bénédictions célestes sont possibles, qu'elle revint tout alerte au chevet de son enfant, insensible au gel et à la fatigue.

Quand elle poussa la porte de la masure, le fond de la pièce irradiait.

La braise était ardente encore, la  protectrice ayant, comme nous le savons, consciencieusement chargé le foyer de grosses bûches afin que son fils demeuré seul ne manquât ni de chaleur ni d'éclairage, tandis qu'elle adressait ses suppliques au Ciel, là-bas face à l'autel.

La lueur intense du bûcher éclairait le visage de son angelot.

Elle explosa d'exaltation.

Celui-ci regardait paisiblement en sa direction, la joue rose, le front calme, une expression de  béatitude aux lèvres. Il était rétabli, sauvé des bras de la Camarde !

Elle se précipita pour l'embrasser et rendre grâces au Créateur à travers les sanglots furieux, incontrôlables d'une indicible allégresse.

La neige, particulièrement dense cet hiver, en s'accumulant sur le toit avait formé un bouchon passager à la sortie du conduit et avant de fondre, pendant quelques minutes le jeune souffrant placé au bord des tisons avait eu le temps d'inspirer l'air qui en fut refoulé.

Sa maman l'étreignait toujours, le pressait sans cesse, pleurait de joie sans pouvoir s'arrêter, euphorique.

Ce que la pauvre femme, enivrée par ses propres spasmes, emportée par les battements fulgurants de son coeur transfiguré -et pour ainsi dire dans l'impossibilité de revenir à la réalité- ne savait pas encore en cette nuit de Noël qu'elle n'oubliera jamais, c'est qu'en approchant le lit de l'âtre et en ravivant la flamme, sans le vouloir elle avait précipité le sort.

Cette joue fraiche, cette face sereine, ce sourire doux qu'elle avait retrouvés à son retour n'étaient qu'un masque trompeur, que certains seulement savent reconnaître.

Sans s'en rendre encore compte, depuis son retour de cette fameuse prière nocturne où elle avait mis ses ultimes espoirs de mère, elle enlaçait un corps froid.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://youtu.be/4ECXBvB3-64

https://rutube.ru/video/1015896236ce91a243043cfd093475e4/


http://www.dailymotion.com/video/x2pg6qd

http://www.dailymotion.com/video/x25cq8g_conte-de-noel-carbonique-raphael-zacharie-de-izarra_webcam


https://rutube.ru/video/1573c478166e15721cc529e96b8ebb32/

10 commentaires:

filledemnemosyne a dit…

De l'importance des mots.
Elle désirait tant la guérison qu'elle n' a pas formulé dans sa demande que son enfant restât en vie. Sinon, elle aurait changé les termes de sa prière.
Mais sûre de son amour et forte de sa Foi, elle a oublié son ennemie de toujours. La sournoise adversité.
Celle-ci peut prendre toutes les formes, même les plus angéliques.
Pourtant, elle reste ce qu'elle est : Égoïsme, étroitesse d'esprit, aliénation, mensonge...
Son seul désir est de conduire à la destruction. Sa soif, de nuire à l'épanouissement, au bonheur, à la réalisation du miracle.
Cette nuit là, elle s'était drapée de son manteau blanc. Elle attendit même que la prière fut exaucée.
Certes, direz-vous, c'est la veuve qui avait poussé le lit. Mais si la pauvre femme n'avait pas accompli ce geste tendre, l'adversité aurait pris le visage de la nuit glaciale et le petit miraculé serait mort de froid.

Pourtant, parce que c'est un conte et que l'amour gagne sur les forces obscures, la chaleur diffusée par l'âtre a détruit momentanément l' adversité. A annihilé son noir dessein. La sournoise neige carbonique a éteint l'enfant, mais la lumière, reprenant son droit accorda le bonheur à la mère. Ne fut ce qu'un instant. Cet immense bonheur, même illusoire a valeur de miracle.

L'adversité peut empêcher de vivre mais elle ne peut rien contre la vie intérieure.
Et l' âme ne retournera pas à la réalité. Car il est des illusions qui peuvent devenir le souffle d'une vie.

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

filledemnemosyne,

Excellente lecture de ce texte que vous faites là !

Texte sujet à bien des interprétations... Autant qu'il y a de lecteurs différents.

Vive la diversité !

Raphaël Zacharie de IZARRA

Unknown a dit…

Raphaël,
Le commentaire est trop touffu pour venir d'une vraie compréhension, trop " gentil" pour être sincère, trop "beau" pour être conçu dans la Lumière!
Et vous le savez, donc votre "excellent" est aussi sincère que ses arguments tordus!
Le seul miracle à voir c'est que l'amour fait erreur s'il cherche les églises ou les prières, s'il cherche le divin en dehors de soi! L'amour en soi EST prière et s'en douter c'est une faute qui engendre le tragique!
Il est possible que vous ayez applaudi ce commentaire pour amoindrir le choque des lecteurs potentiellement blessés; erreur. Votre texte est dur, mais il est une dure leçon sur l'amour, le vrai et sur les conséquences de la manque de confiance en l'Amour! La cruauté de ce texte est un vertu, il ne faut pas la nier ou l'adoucir!
Liliana Dumitru

filledemnemosyne a dit…

Pour Liliana.

"Je sais où je vais cacher la lumière pour que l’homme ne la trouve pas. Je vais la déposer au plus profond de son cœur. C’est le seul endroit où il ne pensera jamais à la chercher."



Oui, Liliana, Dieu nous habite. Je vous suis tout à fait dans vos propos. Je ne parlerai pas de l'importance que peut revêtir l'église et l'Eucharistie pour le chrétien.
Donc sur le fond, je vous suis. Du moins à ce niveau.

Mais comme le soulignait Monsieur Izarra, le texte peut avoir plusieurs lectures.
La mienne, je n'y reviens pas.
Pour un autre ce sera, “ tu m'as abandonné, ne viens pas pleurer maintenant”
L'impie se dira que le miracle n'existe pas et que l'enfant est mort parce que son heure était venue. Et qu'après tout, la veuve a fait preuve d'imprudence ou encore qu'elle aurait du faire ramoner sa cheminée. D'autres évoqueront le hasard.
Et vous même Liliana, réagissez d'une autre façon.

Votre commentaire m'attriste.
Pas pour moi mais pour vous. Je ne suis pas du tout de ces êtres qui se vexent à la remarque. Et je ne prétends nullement détenir les clefs de toutes compréhensions, de toutes vérités.
Mais je me demande comment une personne qui a conscience de vivre, le divin en elle, puisse juger une chose in-jugeable car incompréhensible à ses yeux ?

Je m'explique:

Ceci n'est pas un fait-divers. Le fait divers est différent du conte dans la mesure ou il expose une situation, un événement et amène à un commentaire de constatation, de recherche concrète de responsabilités.

Le second est le miroir de l'âme. Il fait réagir selon un vécu, des sensations ou des sentiments propres à la personne.
Connaissez-vous mon âme? Mon vécu ? Mes sensations ?
Vous parlez de sincérité. En quoi dois je être sincère ici ? Je ne fais que retranscrire ce que cette page évoque pour moi. Et vous n'êtes pas moi.
Mes arguments sont peut être tordus sauf que ce ne sont pas des arguments.
Le côté “ gentil” et “ trop beau” correspond à ma vision des choses. Vous pouvez taxer cela de puérilité si vous voulez. Ce doit en être d'ailleurs !

De même, ma conclusion est le reflet de mon insoumission, d'une certaine façon de me rebeller et de m'accrocher à une chose belle pour donner du sens à mon quotidien.
Liliana, ni vous ni personne n'êtes au fait de cela. Donc je me demande pourquoi vous faites ces affirmations.
Ou plutôt si, je le sais. C'est aussi pour cela que je ne vous en veux pas.

filledemnemosyne a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
filledemnemosyne a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
filledemnemosyne a dit…

(Excusez les édits de commentaires mais suite à un bug le même s'était transcrit plusieurs fois.
merci)

Unknown a dit…

fillede mnemosyne,

Mes réactions sur une place publique comme un blog sont toujours le fruit du raisonnement sincere et froid. Mes propos peuvent être durs, mais ils sont bonnets et affranchis de tout désir de juger ou blesser qui que ce soit.

Liliana

Unknown a dit…

Laisse-les parler, mon prince,
Les femmes sont douces, mais légères....l'essentiel reste l'esprit.
Va, rencontre l'infini, brille du feu pur de la lumière devant les yeux du monde!
Élève les âmes, Raphaël!
Fais les poches se remplir des étoiles et les cœurs de silence.
Chante aux humains avec la voix de Dieu et ouvre leurs yeux avec les lettres de feu de ses doigts!
N'oublie jamais l'amour, Raphaël, le beau, le vrai, le sage, fou et humble amour qui se blottit à tes pieds!

Victor Hugo

Unknown a dit…

Ben...voila un conte cruel!
Nargisse

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet