D'après un tableau du peintre Aldéhy
Aux yeux de la flâneuse, le volatile est un astre et le Soleil est un
oiseau. Tout deux glissent dans l’azur et glorifient l’été de leur éclat
respectif. Le ciel se rempli d’ailes tandis que la mer berce les
baigneurs.
Juillet brille comme une pépite d’or au point culminant de l’année.
Les corps se dénudent et les êtres se dévoilent sous la triomphante clarté.
Ici la lumière est une fête et l’onde une joie. Et l’horizon, un immense espoir
pour qui rêve d’infini...
Et lorsque sur le sable la promeneuse contemple la Création, il n’y a plus
que le vent et l’écume qui comptent pour elle.
L’éphémère est inclus dans l’incommensurable, à l’image des vagues qui
naissent et s’évanouissent aussitôt dans la permanence de l’océan. Sous son
regard éveillé, tout passe réellement et rien ne meurt vraiment.
Et c'est là qu'elle s’initie à l’essentiel, ivre du désir d’éternité.
Et la caresse d’Eole dans ses cheveux lui donne un air de déesse.
C’est le doigt divin qui vient de toucher la Terre.
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