On nous bassine avec les pseudos vertus de l’écologie, les prétendus
avantages de la flore et de la faune, les charmes de Gaïa...
Comme si la métropole était l’ennemie jurée de l’Humanité et la terre
vierge sa meilleure alliée, alors qu’en vérité c’est tout le contraire !
Malheureusement dans ce domaine l’être humain a perdu tout sens des
réalités.
La cité est la plus haute expression de la civilisation. Ses bienfaits sont
infinis, irremplaçables, quasi divins.
Et, bien entendu, ces richesses-là sont absentes des terres brutes que bien
sottement l’écologiste admire...
La ville est opulente, confortable, rassurante. La cambrousse indigente,
oppressante, dangereuse. L’homme est devenu fou d’écologie au point d’oublier
les ronces, les piqûres de moustiques, les agressions des éléments et le cortège
de maladies que lui offre généreusement la nature malfaisante.
Les remparts en béton armé de la civilisation prolongent l’existence, la
protègent, la subliment, alors que la friche est létale, bestiale, laide,
primaire, sans idéal.
D’ailleurs l’homme qui vit dans les cavernes est repoussant, épais, abruti,
sans éducation, grossier, infirme, tandis que le citadin est beau, fin, noble,
sensible, esthète, accompli.
Le rustre pue la sueur, la crasse et la misère. Le civilisé est embaumé des
parfums les plus subtils.
La campagne est pleine de ploucs, l’agglomération remplie de belles gens
raffinés.
Certes dans les mégalopoles il y a des tonnes d’excréments canins trainant
sur les trottoirs et c’est exécrable. Mais dans ces gigantesques structures
urbaines on trouve également des cimetières pour chiens, pour chats, preuve que
l’hôte des villes est infiniment plus humanisé que le vil et insensible coureur
des bois !
Les inconvénients des rues assombries par des gratte-ciel sont minimes
comparés à l’immense bonheur d’être séparé du monde sauvage, brutal et sans
pitié.
On ne trouve ni glaces au citron, ni bouteilles d’eau fraiche et propre,
encore moins ordinateurs dernière génération dans la jungle amazonienne. A la
place, de la saleté, des insectes harceleurs, des serpents venimeux, des épines,
de la mauvaise herbe, des feuilles, encore et toujours ces plantes inconnues, étranges,
immangeables...
Et des arbres, des arbres à n‘en plus finir, à des milliers de kilomètres à
la ronde... Lassant, ennuyeux, régressif, mortel.
Celui qui se détourne des faveurs de la société, de l’architecture, de
l’art, du raffinement pour le sable stérile des déserts, les cailloux sans vie
des espaces vides, les herbes folles de la prairie monotone, celui-là est un
ingrat, un dément, un inconscient, un irresponsable, une victime de ce siècle
vert.
C’est un être en régression, un bipède qui se couche sur des millénaires de
progrès, bref un animal.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/alnXutMtwAc
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/alnXutMtwAc
1 commentaire:
Sacrée bougre d'hanneton née de demain pour mourir hier sans les fioritures lasses des cimetières canins abreuvés de tristesses déplacées déguisées, bestlialisme à inventer, bestialité forte en nombre partout sauf où se situe le moment mort. Poursuis ces personnels mots
Kamel
Enregistrer un commentaire