vendredi 30 mai 2014

1055 - Ce que m'ont raconté les nuages

C’était à la fin du jour, lors d'un interminable crépuscule de septembre.

Parti de Sens, je somnolais à demi sur le siège passager de la cabine d’un camion filant vers Paris. A travers la vitre j’observais la plaine, l’horizon, l’atmosphère : dans mon oeil ces trois éléments ne formaient qu’une seule flamme.

Au-dessus de moi, des lambeaux de nuages. vastes, épais, noirs. Par endroits des lamelles de feu irradiaient la nue, des traits de ciel crevaient la masse opaque : le rouge se mêlait au bleu sombre et l’océan aérien n’en paraissait que plus vivant, fécond, plein d’une sève éclatante.

Je m'abreuvai directement dans ces nuées, m'étourdissant de ces vins brillants et mystérieux... 

La nuit arrivait, le poids-lourd bourdonnait et de temps en temps me secouait. Le chauffeur écoutait la radio, indifférent à mon silence. Moi je ne sentais rien, n’entendais point, ne voyais même plus la route défiler, j’étais ailleurs.

Au coeur de l’orage, au calme. En pleine lumière. 

Je devinais que derrière ces brumes, par-delà ces tempêtes, au-dessus de ces ténèbres, les ombres brillaient comme des soleils. Je percevais des loups aux regards d'ange, des visages millénaires aux airs d'oiseaux, des flots de neige aux allures sidérales...

Alors je vis une présence descendre des hauteurs... Une splendeur aussi éblouissante que la glace. Tranchante et translucide, entre pierre et onde, matière
 et éther, roche et écume.

Je ne puis mettre que des mots imprécis sur cette réalité inhumaine. Plus lointaine qu'un rêve, l'apparition semblait venir du fond de la Création.

Des clartés qui ne sont pas de ce monde se sont levées sur mon âme. Des pensées émergeant d'autres espaces ont envahi mon être. Fulgurantes, profondes, incommunicables.

Des images surgies d’un univers inconnu sont venues frapper mon esprit, une ivresse issue d’une liqueur céleste a bercé mon coeur.

Des points d’interrogation émanant de l’altitude tombaient sur ma tête. Je n'avais plus de parole mais j’avais des ailes. Je me découvrais l’égal d’un hôte du firmament. Et je me savais éternel, immense, magnifique, parce que ce rivage que je venais d'aborder était semblable à moi : éternel, immense, magnifique.

C’était il y a 22 ans, en 1992. Je ne me souviens plus de la trogne du camionneur ni de ses propos, pas plus de la couleur de son bahut mais je n’ai rien oublié de ce couchant, de ces lueurs du soir où tout était devenu étrange et pourtant si réel...

Rien oublié de ces nébulosités, de ce qu'elles me révélaient au-delà de leurs apparences.

Et ce qu’elles me dévoilaient préfigurait l'infini, l'incommensurable, l'inconcevable.

Un inaccessible finalement très proche.

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Un texte assez fade, sans réel intérêt, que ce soit sur le fond ou la forme. Vos contemporains vous surpassent très largement. Finalement, ce génie autoproclamé n'est qu'une chimère, votre prétendue supériorité n'est qu'une illusion. Beaucoup de vantardise, beaucoup d'ignorance, mais peu de talent hélas. Regrettable que certains (dont vous même, ce qui frôle la tristesse) considèrent comme le nouveau Hugo.

Olivier

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Olivier,

Oui je suis le nouveau Hugo autoproclamé, cela est aussi vrai qu'à ce propos vous manquez d'humour.

C'est comme ma particule. Certains prennent au pied de de la lettre mes revendications à la supériorité d'esprit par la particule...

Je ne crois pas en votre bonne foi dans votre critique; Si j'avais signé ce texte Klaus Levy Droy ou bien Rodriguez del Costel , vous l'auriez trouvé génial.

Mais puisqu'il est signé IZARRA il est fatalement mauvais à vos yeux.

Je connais trop la musique des anti-IZARRA...

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Je suis seulement à la recherche de nouveaux artistes, de vrais génies, éblouissants de grandeurs. Si votre comparaison à Hugo était ironique alors je m'excuse je n'ait pas décelé le second degré. Mais croyez en la bonne foie de ma critique vous avez sans doute du talent mais je n'ai pas réussi à l'apprécié, je me suis peut être mal exprimé. Je suis loin de ces bovins qualifié d'anti Izarra. Mes amis (élite intellectuelle) vous couvrent d'éloge, votre style me déplait mais peut être qu'en relisant,au fil du temps, je trouverai vos textes aussi géniaux que vous le prétendez.

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Olivier,

Il est possible que mes textes soient inégaux, et ils le sont assurément, mais il y en a plus d'un millier. Sur mon blog vous trouverez des sommets et des creux. Mais en général des sommets.

Que mon style vous déplaise, je puis le concevoir. Et si vos amis 'faisant partie de l'élite intellectuelle' comme vous dites me couvrent d'éloges mais que vous ne voyez rien d'éclatant dans ma plume, alors je suis prêt à changer ma plume pour vous plaire et croyez bien que ce n'est pas une plaisanterie de ma part : souvent le critique isolé est plus perspicace que le sérail attroupé.

Mais avant de changer ma plume pour vous agréer, cherchez d'autres textes plus dignes de votre sensibilité, il n'en manque pas sur ce blog.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

NUL.

Anonyme a dit…

C'est nul et plein de haine pour la plupart

Anonyme a dit…

C'est, surtout, haineux contre les homosexuels .

Révélateur de votre désir secret d’être sodomisé par un moustachu musclé....

Preuve de votre fascisme masqué; et de votre gauchisme refoulé...

La plume d'un gros raté sans talent.

Unknown a dit…

Anonyme,

Comment avez-vous deviné que mon idéal de vie est en effet de me faire sodomiser par un moustachu viril et que je suis un homosexuel refoulé ? Comment avez-vous fait pour deviner mes plus inavouables secrets de sodomite refoulé ?

Vous êtes vraiment trop fort.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

...Ah...je vous connais trop bien, Monsieur...on se connait bien, Monsieur de Izarra.....

Anonyme a dit…

Vous avez 24h pour deviner mon identité. Si vous réussissez, vous aurez un gros moustachu en peluche. Sinon, je me laisserai sodomiser par votre grosse Plume, Monsieur.

Anonyme a dit…

Vous ne dites plus rien, Monsieur. Vous sentiriez-vous déjà vaincu?

Anonyme a dit…

Qui suis-je?

Unknown a dit…

Anonyme,

Qui êtes-vous, me demandez-vous ?

C'est clair : vous êtes un anonyme comme un autre.

La preuve ici-même.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Vous avez raison, Monsieur,mon anonymat est un nez de clown que vous avez la flemme de voir....
Avez-vous, au moins souris, devant mes accusations absurdes et caricaturales d'"homosexualité refoulée"?

Anonyme a dit…

Mr de Izarra,
si personne ne se moquait de vous,
alors les étoiles que vous exposez
par vos textes n'existeraient point.

Autrement dit, ces remarques insultantes ont un effet paradoxal
où elles ne font que confirmer ce
que vous décrivez.

Poursuivez, Monsieur, votre travail,je le lirai avec plaisir.

Pour ma part -ceci dit avec respect- je ne vous considère pas comme un génie mais comme une personne pouvant laisser transparaître la Beauté.

Cette Beauté ne vient pas de vous,
'en propre', mais de 'ailleurs'
et, sachant la voir, vos textes
ne la capturent point, mais sont
comme un doigt indicateur signifiant où regarder pour l'entrevoir, ne serait-ce qu'un peu.

Mes encouragements,

Stéphane.

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Stéphane,

En effet je ne suis que le dépositaire de l'éclat céleste.

La flamme ne vient pas de moi mais des hauteurs sacrées. Je ne suis qu'une antenne et mon devoir est de répandre sur Terre les beautés-vérités venues d'en haut.

J'ai parfaitement conscience d'être abondamment raillé parce que je n'adopte pas les valeurs esthétiques du siècle mais celles, immortelles, du Ciel.

Mon rôle n'est pas d'abdiquer face aux forces vulgaires du monde qui combattent ce que j'incarne mais de persister à l'embellir coûte que coûte, la joie au coeur, la Poésie en guise de glaive, l'innocence pour tout bouclier.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Monsieur de Izarra,

je souhaiterais soumettre à vos yeux, des extraits du texte XL intitulé "Le jeu" extrait de "Propos sur le bonheur" par Alain.

« Je plains, disait quelqu'un, un homme qui vit seul, qui n'a pas de besoins
ni d'inquiétudes que ses ressources ne puissent calmer, je le plains dès que
l'âge ou la maladie le toucheront un peu ; car il pensera trop à lui-même.
Un père de famille, toujours soucieux, et qui n'arrive point à se délivrer de ses dettes, est bien plus heureux malgré l'apparence, parce qu'il n'a point le temps de penser à ses digestions.

[...]

Quand on conseille aux hommes de rechercher une vie moyenne, tranquille et assurée,
on ne leur dit pas assez
qu'il leur faudra aussi beaucoup de sagesse pour la supporter.
Le mépris des richesses et des honneurs est facile, en somme ;
ce qui est proprement difficile,
c'est, une fois qu'on les méprise bien,
de ne pas trop s'ennuyer.

[...]

La nécessité étalée comme un grand pays, bien au clair, et hors de nous, vaut toujours mieux que cette nécessité repliée que nous sentons au creux de nous. » (fin de citations)

Ma question est de savoir si la Beauté et la Poésie peuvent avoir assez de force pour sublimer cet ennui ; si le repli sur soi n'affecte pas la contemplation car le chemin que vous exposez est dur, il grimpe, certes, mais il est âpre : vous croquez assez dans vos textes les bigot(e)s, qui concentrent leurs efforts pour se donner une apparence pieuse, austère, "normale" et ne sont... qu'humains, en fait !
Je reformule ma question, qui n'est que l'effet de l'intrigue que soulève votre sérénité apparente face aux vulgarités du monde, mais
dit abruptement, vous ne vous ennuyez pas avec 'vos étoiles', la
Poésie arrive t-elle à réchauffer suffisamment le cœur comme le
ferait une compagne, ou un copain par exemple ?

Bonne journée à vous,

Stéphane.

Unknown a dit…

Stéphane,

Sincèrement, la vie matérialiste m'ennuie foncièrement. Pour moi ne se nourrir que de "jouissances" matérielles, c'est mener une existence végétative, sans esprit, sans âme, sans profondeur.

Je ne vis pas seul, je suis depuis 22 ans avec ma compagne.

La Poésie est une joie, une respiration, une source inépuisable d'ivresse pure, une élévation de l'âme, c'est le progrès, de l'esprit, son affinement.

Au contraire c'est l'excès d'objets, l'outrance matérialiste et non pas le dépouillement, qui engendre l'ennui. Observez tous ces gens qui cherchent la distraction alors qu'ils ont tout autour d'eux... Ils partent aux sports d'hivers alors qu'ils ont de quoi remplir leurs journées avec leurs télévisions, INTRENET, vélos, voiture, livres, cassettes, etc.

En Egypte des gens modestes nous disaient "comment pouvez-vous vous ennuyer avec tout ce que vous avez chez vous ?" Là-bàs une simple télévision, seul luxe accessible à ces gens, suffisait à rompre la monotonie de leurs jours plats.

Moins on a de choses, mieux on en jouis.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Bonjour,

vous prêchez un convaincu sur le danger d'une surabondance matérielle.

Selon moi, bien chanceux sont les gens initiés à une culture, pouvant enrichir leur sens du sacré. (Musique, peinture, poésie, histoire, même la chasse...) Sachant que le terme 'culture' a été dépouillé de son sens initiatique. La culture, est justement ce qui, selon moi, fait sortir l'individu de cet engrenage consumériste. A chacun de faire le premier pas et de trouver ce qui peut le rattacher à la Beauté.

Cordialement,

Stéphane.

Unknown a dit…

Stéphane,

Entendons-nous : je ne suis pas contre le matérialisme mais contre les excès du matérialisme.

Le matérialisme est en soi une bonne chose : nous évoluons dans un monde qui est aussi fait de matière et il n'est pas question de nier cet aspect du monde. C'est une bonne chose, à condition que cela ne devienne pas une religion, une fin en soi, et que ce matérialisme sans excès aide à faire évoluer les gens, non à en faire des esclaves de jouissances strictement horizontales.

Je ne suis pas non plus contre le luxe pourvu que ce luxe épanouisse les êtres au lieu de les corrompe.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Mr de Izarra,

Je vous rassure : je ne suis ni Savonarole, ni Diogène, ni Torquemada.


En revanche, je ne suis pas non plus Paris Hilton, ni Hugh Hefner.

(mais j'aimerais bien...)

En tous les cas, merci de vos réponses et de votre courtoisie,

Stéphane.

Anonyme a dit…

Mr de Izarra,

Je vous rassure : je ne suis ni Savonarole, ni Diogène, ni Torquemada.


En revanche, je ne suis pas non plus Paris Hilton, ni Hugh Hefner.

(mais j'aimerais bien...)

En tous les cas, merci de vos réponses et de votre courtoisie,

Stéphane.

Anonyme a dit…

Mr de Izarra,

Je vous rassure : je ne suis ni Savonarole, ni Diogène, ni Torquemada.


En revanche, je ne suis pas non plus Paris Hilton, ni Hugh Hefner.

(mais j'aimerais bien...)

En tous les cas, merci de vos réponses et de votre courtoisie,

Stéphane.

Anonyme a dit…

Moi, je suis Savonarole. Je ne peux pas accepter la méchanceté gratuite, mais je la prends en pitié.

Savonarole

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet