mardi 8 mars 2011

908 - Interview par "Le Figaro Littéraire"

Il ne paye vraiment pas de mine ! Au premier abord Raphaël Zacharie de IZARRA nous est apparu comme un oiseau assez commun, voire  franchement décevant.

On s'attendait à voir briller une pierre d'exception en l'approchant. Il nous a reçu avec un pantalon trop large, un pull over noir aux manches étirées, mitées à leurs extrémités. Ajoutons que son crâne rasé le fait ressembler à un ascète qu'il n'est pas. Sans parler de ses tics hilarants ruinant le tableau flatteur qu'il aimerait donner de lui, ôtant toute apparence sérieuse à sa personne ! Cela dit il a le verbe facile, un vocabulaire riche et désuet qui ne trompe pas sur sa véritable nature. Ses mots choisis, délicieusement poussiéreux, sonnent comme des cloches d'un autre siècle. Personnage étonnant ce Raphaël Zacharie de IZARRA ! Interview pas comme les autres :

Raphaël Zacharie de IZARRA, entre les flammes de votre blog incendiaire, les ondes bleues de votre ciel poétique et les mèches blondes de Farrah Fawcett, où vous situez-vous exactement dans notre monde plus terre à terre, vous qui êtes toujours dans les hauteurs ?

- Je me situe au Mans, préfecture de la Sarthe. Et puisque vous me demandez d'être exact, j'ajoute que je me trouve dans le Vieux-Mans et que j'y passe le plus clair de mon existence. Je vous ferai remarquer que je reste dans les hauteurs même ici avec les pieds bien posés sur terre puisque le Vieux-Mans, nouvellement et pompeusement renommé "Cité Plantagenêt", domine le reste de la ville, géographiquement parlant.

Au propre comme au figuré vous portez un regard souverain sur le monde qui vous entoure Raphaël Zacharie de IZARRA... Vous dégainez votre particule comme une épée contre ceux que vous appelez les "Dupont", c'est-à-dire les gens n'ayant pas votre degré d'éveil spirituel sous prétexte qu'ils s'aveuglent, se diminuent, s'abrutissent dans le travail, du moins c'est ce que vous prétendez. Vous vous arrogez le droit de fustiger les "faux pauvres" de France qui se plaignent de leur condition, selon vous, de "nantis qui s'ignorent", revendiquez de prétendus privilèges conférés par votre "de", deux lettres que vous considérez comme une grâce... N'est-ce pas un peu prétentieux et excessif tout ça ?

- Il est vrai que tenir un tel discours peut être déplaisant à certaines oreilles, surtout quand elles préfèrent les caresses lénifiantes des hérésies aux sifflement stridents de la vérité. Par définition la complaisance est molle, la gifle cinglante. Il est naturel dans ces conditions que tout messie des causes suprêmes à qui l'on ne demande rien venant foutre ses pieds dans la soupière de mélasse en plein milieu du repas soit mal reçu. C'est humain. Mais une cloche ça sert à attirer l'attention, précisément. Comment voulez-vous que je réveille les morts si je viens vers eux à pas feutrés ? Les violons sont faits pour bercer, les trompettes pour réfléchir. Les cuivres brillent avant tout... Si le silence est d'or, je dirais qu'il fait également ronfler... Tandis que le fracas est un puissant anti-léthargique ! (Au fait vous savez que si  je voulais je pourrais porter un beau chapeau ? Je n'en porte pas pourtant. C'est cher et ridicule. Mais ceci est une parenthèse. Revenons à nos moutons de Dupont.)

Tout de même monsieur de IZARRA, ne croyez-vous pas que ces Dupont que vous assimilez à de pauvres gens mériteraient de votre part plus d'indulgence ? On ne choisit ni sa condition personnelle ni sa maturité intellectuelle et encore moins son nom de naissance et les aléas de la vie font que parfois il est plus urgent de songer à se caler l'estomac que de s'amuser à compter les étoiles.

- Je ne dis pas le contraire. Mais rien ne m'interdit de tenir à côté de cela un discours parfaitement opposé, âpre, dur, intenable. Mon propos est inadmissible. C'est ce qui fait sa beauté.

C'est un sacré paradoxe que vous nous imposez là Raphaël Zacharie de IZARRA !

- Certes, voilà un beau paradoxe. Cela dit le propre du paradoxe est de ne pas suivre les voies bêtement rectilignes de la cohérence. Ce n'est pas le paradoxe qui me fait peur voyez-vous, mais les araignées.

Les araignées ?

- Oui, j'ai peur des araignées. Beaucoup plus que des paradoxes.

Et des femmes ?

- Oui certaines femmes me font peur : mais uniquement les belles, à plus forte raison les très belles. Cela dit, la peur donne des ailes. Il est facile même pour un esthète de province comme moi à l'allure négligée de séduire des choses ordinaires : communes filles de ferme ou sottes caissières de supermarché aisément impressionnées par quelques artifices verveux, cette espèce de volaille de sous-préfecture n'étant guère exigeante... Bien plus compliqué est de charmer une créature d'envergure, sophistiquée, parfumée, vierge, désirée ! Ce qui est quand même plus valorisant pour le conquérant, surtout s'il porte des pantalons trop larges et des pull over aux manches mitées. La vénusté d'une femme que l'on promène à son bras est un mets luxueux qui exige audace, ruse, patience, imagination de la part de l'heureux Machiavel des coeurs convoitant ses faveurs. Mais qui peut s'obtenir aussi, Ô miracle... par la magie de la particule !

Vous m'en direz tant ! Dites-moi Raphaël Zacharie de IZARRA, sérieusement ne vous moqueriez-vous pas un peu du monde ?

- Il n'y a que les hérétiques des valeurs subtiles, autrement dit les Dupont nous y revenons, pour penser que seuls l'argent, la pensée linéaire, les moeurs bovines sont monnaie d'évangile en ce monde. Moi je leur propose de lever les yeux non pas vers les étoiles, nul besoin d'aller aussi loin pour se "désengluer" les semelles, mais vers la Lune, ce qui n'est déjà pas mal et puis d'ailleurs c'est la même direction. Je donne l'exemple de " l'emparticulement " ou " emparticulage " des êtres primaires en essayant de faire accéder les Dupont à ces hauteurs dont ils ne soupçonneraient même pas l'existence sans mon doigt christique les désignant comme telles. Le principe izarrien est très simple, il consiste à ouvrir son esprit et se résume à ces quelques mots : "Volez mes frères, volez ! Vous avez des ailes et vous ne le savez pas ! En vérité je vous le dis, seule la particule sauve." Bien entendu la particule en elle-même n'est pas une fin en soi mais un symbole. J'entends par "posséder la particule" le fait de jouir d'une réelle hauteur de vue et par conséquent d'une authentique liberté.

Vous critiquez sans nuance la défense des valeurs matérialistes chères aux Dupont, comment vivez-vous Raphaël Zacharie de IZARRA ?

- Je vis grâce au labeur des Dupont. C'est bien la seule utilité que je leur trouve à ces misérables ! En échange de leur pain terrestre, je travaille à les édifier selon les critères célestes, voyez-vous. Malheureusement cet échange de bons procédés est bien peu équitable, même si je l'accepte avec la grandeur d'âme qui me caractérise : il faut savoir que ce que je leur offre n'a pas de prix et m'épuise littéralement certains jours, quand ils ne m'apportent qu'une richesse purement temporelle, profane et vulgaire... La justice n'est pas de ce monde et j'accepte ce sacrifice pour l'amour de mes semblables.

Vous savez peut-être retomber sur vos ailes mais peu de gens sont dupes. Croyez-vous pouvoir vous foutre encore longtemps des gens comme ça, Raphaël Zacharie de IZARRA ?

- Si je me moquais des gens, comme vous le croyez à tort, je les enfumerais avec des propos flatteurs, ferais ami-ami avec la gueusaille en la maintenant dans ses illusions matérialistes et proclamerais le triomphe des chaussettes sur l'éclat des idées par pur souci de paix neuronale et de confort spirituel. Mais j'ai fait le choix courageux de cracher à la face du mensonge, et c'est ce que me reprochent ses millions de bénéficiaires.

4 commentaires:

filledemnemosyne a dit…

C'est bien, ces interview...
Mais je préférerai un portait chinois. Pour changer un peu.

J'aime bien les portraits chinois, j'en ai lu de très beau.Et plein d'enseignement, répondant à des questions du style
"si vous étiez un livre de chevet", "un plat culinaire de l' enfance","un film culte", "un instrument de musique","un sommet" "une injure" " un arbre"...

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

filledemnemosyne,

Certes, mais ce n'est pas moi qui fais les questions...

Je me contente de répondre au journaliste ici.

Raphaël Zacharie de IZARRA

filledemnemosyne a dit…

Des journalistes chinois...vous devriez bien en trouver un quelque part!
Ils ont des revues littéraires aussi là-bas.

Je plaisante, bien entendu...

Anonyme a dit…

C'est étrange M. IZARRA...vos interviews ne sont jamais publiées ailleurs que sur vos blogs...ni sur les journaux cités ni sur leurs sites webs...

N'en feriez-vous pas vous-même les questions ?

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet