Dieu, ce producteur de rêves tangibles, est un peintre fantasque et génial
qui tapisse le fond des océans de feux d’artifices, enflamme les sommets de
glace et gonfle les nuages de lumière.
C’est un fou créatif qui engendre de la beauté, rien que de la beauté,
toujours de la beauté. Un sage débordant d’idées folles qui, avec ou sans
raison, inonde l’Univers d’inventions délirantes. Un auteur de fantaisies sans
fin.
Là où crache la flamme suprême, où se pose la main divine, où glisse l’aile
céleste, naissent l’écume, le cristal, l’azur, l’onde, la couleur, la courbe qui
se combinent pour donner l’astre, le sable, les saisons, l’orage, la fleur, le
parfum, la créature...
Et la joie qui va avec.
La Création est Poésie pure.
Ce souffle intarissable, impossible à nommer autrement que “Dieu”,
peuple les espaces de feux nouveaux, fait reculer les horizons de toutes parts,
ajoute de la vie au monde à toutes les échelles, sans cesse, de haut en bas et
sous les formes les plus irréelles !
Et ce qui nous semble laid est sublime en réalité. Tel est le paradoxe de ses miracles.
Dieu est un joueur de dés ne sortant que des numéros gagnants. C‘est ce qui
fait sa gloire.
Il a fait du Cosmos un vaste poème qui n’en finit pas de s’étendre et de
bruire.
Et à travers toute chose il fait résonner sa lyre. Partout j’entends les
cordes éternelles. En chaque partie de ce qui est, émane le chant du poète.
Je ne vois nulle part le banal car tout est prodigieux.
Dans cette glaise universelle tout est relié, tout s’interpénètre, que ce
soit dans le visible ou dans l’impalpable : les atomes dansent ensemble, les
éléments -d’ici et d’ailleurs, des fonds et des hauteurs- forment un
même ballet, les opposés se rejoignent à leurs points culminants, les principes
qui paraissent contraires se répondent pourtant avec finesse et élégance, le dur
et le doux se complètent pour offrir le meilleur, le minuscule réfléchit
l’immense et l’infini est contenu dans une particule de poussière de la même
manière -aussi simple qu’extraordinaire- que le firmament se reflète
dans une flaque d’eau ou qu’une goutte de pluie reproduit l’océan.
Bref, sous les doigts de cet artiste plein d’inventivité et de délicatesse,
les étoiles ressemblent à des flocons de neige, les galaxies imitent les
papillons et les oiseaux sont comme autant de signes mystérieux planant au-dessus de ma
tête.
VOIR LES DEUX VIDEOS :
https://youtu.be/_ZVuuB-ys_U
https://rutube.ru/video/16b772a624fba55a823a38f8241c5555/
http://www.dailymotion.com/video/x4zozxl
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4 commentaires:
OUI, Dieu c'est comme ca: intelligence, bonte, beate, delicatesse.
Un superbe texte a Sa gloire.
Poème!qui es-tu ?
Le poème est un miracle
Qui par surprise survient
Dans le gris du quotidien
Le poème est un oracle
Le poème est un labeur
De phrases qu'on lime
Que le ton soit sublime
Sans épargner la sueur
Le poème est une danse
Devant le peuple attentif
Parfois frondeur plaintif
Dans la conscience du silence
ALPHA Bête
La Flèche d’Apollon
J’ai tiré ma flèche pour percer les nuages
Dans l’enceinte de larme où nage la sirène,
La cible était cachée sous des couches de rage,
Mon arme fut brisée à la vue de la Reine.
L'Amour est la fusion de courants opposés,
La houle et les vagues sont parfois indicibles,
L'Amour tombe comme une goutte de rosée
En amenant le Feu dans le cœur de la cible.
L'Amour est un aimant bousculant les pensées,
La haine est Amour, la boussole trop lestée,
L'Amour est une promesse, une Fiancée,
La Loi qui régit Tout, l'Ordre manifesté.
J’offrirai à ton coeur la lyre d’Apollon,
Je prendrai tour à tour le Soleil et la Gloire,
Tirant sur les cordes des Nornes d’Avalon
Je brulerai la toile où vit la Vierge noire.
À la Gloire de Dieu
Toi qui m’as donné Vie, Toi qui m’as tout offert :
La Flèche du clocher se transforme en Hibou
Quand tombe la nuit sourde aux ombres carnassières,
Et quand sonne le jour le Coq chante debout !
Les deux ont leurs plaisirs, je ne saurais choisir,
Et souvent le matin j’aime à la nuit songer
En mélangeant la mort et la vie à loisir;
Gloire aux deux, Gloire à Dieu, qui mon Coeur a rongé.
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