A vous incroyants de ce monde qui oignez Freud, Sade, Nietzsche, quelque spectre d'État ou même vos propres pieds, à vous hommes pénétrés des noirceurs de la science, abreuvés de l'obscurité des livres épais, à vous impies éblouis par les lueurs clignotantes du siècle, convaincus de la profondeur de vos éprouvettes, de la hauteur de vos poiriers, à vous hérétiques de la cause poétique enfin, j'oppose la minceur de mon flanc, la légèreté de mon âme, le chant de mon luth. Un voile transparent habille la Vérité mais vous, vous êtes opaques. Vos têtes arrêtent la lumière du Ciel, projetant à vos pieds des ombres immenses.
Je distribue le feu blanc de la Poésie et souhaite répandre mes reflets purs sur vos front pleins de ténèbres. La brise aura raison des montagnes de granit : là où souffle l'esprit, plus aucun sommet ne vaut, plus rien n'est inaltérable. Pyramides, statues, puits de science s'effondrent sous le vent de la Lyre.
Invisible, je plane au-dessus de vos chapeaux en pointe. Que ceux qui désirent me voir ôtent couvre-chefs, oeillères, masques et autres carcans de l'esprit. A ceux-là qui jusqu'alors ont borné leur vue à la poussière des os, j'offre l'infini des constellations.
VOIR LA VIDEO :
http://www.dailymotion.com/video/x3ax5f4
https://www.youtube.com/watch?v=lJq7ormTbJI&feature=youtu.be
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