dimanche 3 mai 2009

840 - Pauvre comme un roi !

Je vis au-dessous du seuil de la pauvreté, selon les critères actuels en vigueur dans notre pays (qui est estimé à environ 800 euros).

Pourtant avec moins de 800 euros mensuels, je suis HEUREUX.

Je mange à ma faim, fais du vélo, me cultive gratuitement à la bibliothèque municipale de ma ville, ne m'achète pas de choses superflues, bois de l'eau, ne fume pas, me contente de ce que j'ai, n'envie pas le canapé ou la grosse voiture de mon voisin, sais apprécier l'essentiel.

Je fais même les poubelles ! La joie des trouvailles participe à mon bonheur de pauvre... La fouille des poubelles est d'ailleurs fort instructive : si vous saviez les trésors d'inutilité que je trouve dans les ordures des prolétaires ! Quel gaspillage d'argent pour des imbécillités de la part de ceux-là mêmes qui se plaignent de leur prétendue misère !

Bref, je suis vivant, en bonne santé, respirant l'air pur et gratuit de la vie et n'ai par conséquent pas l'indécence de me plaindre comme le font ces éternels insatisfaits qui ont les vraies richesses du monde sous leurs pieds et qui regardent en l'air dans l'espoir de pouvoir jouir indûment de biens parfaitement secondaires.

J'ai l'accès à INTERNET et rien que pour cela, je me considère comme un privilégié. Un roi. J'ai entre les mains l'outil technologique le plus merveilleux de notre époque. Que désirer de plus ? Pourquoi aller m'éparpiller à travers des sources d'ivresses futiles et onéreuses (comme par exemples bouquets de chaînes de télévision, dernier écran plasma géant à la mode, jeux vidéos, cours de pilotage d'avion ou je ne sais quoi d'autres) quand j'ai INTERNET dont je n'ai pas encore fait le tour dix ans après sa découverte tant ce puits d'émerveillements est inépuisable ?

Même sans évoquer l'accès à INTERNET, le simple fait que de l'eau chaude sorte comme par miracle de mon robinet me fait prendre conscience de la chance immense que j'ai. Pour cela, et rien que pour cela, j'estime que je n'ai pas le droit de me plaindre. En plus de manger à ma faim tous les jours, de l'eau chaude coule sous mon toit ! En outre je respire l'air du ciel, marche dans le vent, écoute le chant des oiseaux. Et ce n'est pas tout : je me promène à vélo dans la forêt !

Et je le répète, luxe des luxes, j'ai accès à INTERNET depuis chez moi... Et là ce n'est plus de l'eau chaude qui coule des tuyaux, c'est carrément des étoiles.

Et pourtant je suis considéré comme un pauvre.

Comble du comble : des ouvriers me plaignent. Pour rien au monde ils ne souhaiteraient être à ma place. Eux qui ont beaucoup plus que moi -en termes strictement matériels- ne sont pas heureux !

Parce que je suis heureux d'avoir de l'eau chaude, parce que je fais du vélo au lieu de me déplacer avec une carrosserie au-dessus de ma tête, parce qu'INTERNET me comble intellectuellement, parce que je jouis des choses les plus simples de la vie, parce que respirer l'âme des fleurs, passer des heures à observer un nid de fourmis, méditer dans les bois sans avoir rien à dépenser pour parfaire ma quiétude et meubler mes journées est considéré à leurs yeux comme une forme d'indigence...

Ils rient de moi sous prétexte que je me considère riche, privilégié à cause de l'eau chaude sortant de la tuyauterie de ma demeure. Ils me prennent pour un benêt, voire un minable parce que j'ai gardé ma capacité d'émerveillement et que, contrairement à ces blasés qu'ils sont, je peux vivre très heureux en buvant de l'eau au lieu de me gaver de coca-cola.

Les bases de ma richesse ?

- Je sais apprécier les choses à leur juste valeur.

- Je ne m'endette pas pour des sottises.

Posséder un jardin, une piscine, une résidence secondaire, un bateau, pourquoi faire ? En quittant cette vie on perdra de toute façon tout. Rien ne nous appartient, fondamentalement. Cela nous empêche-t-il de humer le mystère des fleurs au bord des chemins, de jouir du spectacle d'un ciel étoilé, d'aller nager à la piscine municipale la plus proche de chez soi ? Un toit me suffit, pourquoi désirerais-je une seconde maison à Saint-Tropez ou un immeuble dans les quartiers chics de la capitale si je n'en ai pas les moyens ?

Avec moins de 800 euros mensuels et avec mes joies simples, on me dit pauvre.

Moi je pense que la vraie misère c'est celle qui consiste à ne plus voir l'or qui pourtant est... à portée de vue.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/d981be483b4cf1affbc408530c6110b5/

https://www.youtube.com/watch?v=ny4I_4VmMXc

http://www.dailymotion.com/video/x3b7qrq_pauvre-comme-un-roi-raphael-zacharie-de-izarra_scho

44 commentaires:

Anonyme a dit…

"800 euros mensuels"

C'est encore une somme trop importante pour se vanter d'être supérieurement libre de tous besoins terrestres. Vous êtes dépendant -domestique quoi- de ces 800 euros mensuels.
Je vous plains car jamais vous ne résiderez dans le royaume constant et luxurieux des étoiles...
Vos écrits empreints de votre quelconque vanité n'y pourront rien changer.
Vous êtes un citoyen perdu au sein de milliers d'autres. Faut arrêter de vous la pêter !

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Bonjour Anonyme,

Je suis un roi, non pas parce que je vis avec moins de 800 euros mensuels, mais parce que même s'il en était autrement, dans un sens ou un autre, tout cela resterait à mes yeux fondamentalement secondaire.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Puisque vos "800 euros mensuels" sont fondamentalement secondaires, débarrassez-vous en ! Offrez-les à de vrais pauvres. Pourquoi pas même, à de vrais riches ? Ceux qui jugent que l'argent est leur essentiel de vie.
C'est seulement en réalisant cet acte de bravoure, ce geste surhumain -la donation de tous vos euros sans attendre de retour- que vous deviendrez un roi.
Mais pas avant !

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

Le véritable acte de bravoure c'est de ne pas céder à la sotte pression sociale qui dicte ses lois absurdes, populistes ou faussement humanistes. Je n'ai nullement envie de distribuer mon argent à qui que ce soit, riche ou pauvre, puisqu'il m'est dû et que j'en ai besoin.

Ai-je dit que je pouvais me passer de m'alimenter ? Pas du tout !

Pourquoi me priverais-je du peu que j'ai ? Au nom de quelle sotte cause ? Pour plaire à qui ? Il n'y a aucune raison pour que je distribue ce qui m'appartient dans la mesure où chacun reçoit avec équité selon ses choix de vie ou ses mérites.

Cet argent que je perçois sert pour une excellente cause : la mienne. Et c'est exactement la raison pour laquelle on me destine cet argent. Pourquoi voudriez-vous que je renonce à ce qui m'est dû ?

Et s'il advenait que je perçoive encore plus d'argent, j'en serai même fort heureux. J'ai simplement dit que je ne vis pas au-dessus de mes moyens, me contentant de ce que j'ai sans envier les richesses de mon voisin et que je n'ai pas l'indécence de me plaindre.

Je n'ai rien à prouver à personne, pas même le caractère royal de ma belle personne. J'affirme cela, on adhère ou on n'adhère pas. Le reste, c'est ma souveraine liberté.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

"Moi je pense que la vraie misère c'est celle qui consiste à ne plus voir l'or qui pourtant est... à portée de vue."
Vous pensez juste !
Seulement, vous-même, pas plus que quiconque, voyez "l'or" à portée de vue...

Pour s'arroger le grade de seigneur, en toute lucidité, il en faut bien davantage qu'un désir inassouvi, qu'un fantasme d'humain. Deux points importants nous différencient de votre banale condition. Ils prouvent par là même que nous volons à plus haute altitude que vous. Ne vous en déplaise, vous n'êtes qu'un roitelet (c'est mieux qu'un vautour me direz-vous) face à l'envergure de mes ailes...
Nous n'avons nul besoin, ni envie de triturer vos détritus ou ceux de vos semblables. Là où vous prenez du divertissement à admirer la crasse, la puanteur -la phase finale de vos et leurs euros en fin de compte- nous les ignorons, assis altier sur notre trône.
- Nous recevons 0 euro par mois. Existons juste ce qu'il faut dans les papiers de la commune administration. Et pourtant, nous avons tout comme vous, Internet et l'eau chaude à demeure. Nous vivons dans la légalité de l'homme, fier et heureux.
Seuls les véritables libres penseurs ont accès à cette voie royale... Et s'il y a si peu d'élus, c'est parce que se vouloir roi, n'est pas forcément pouvoir être roi... Il vous reste encore du chemin à parcourir pour faire de votre rêve, une resplendissante réalité.
Vous percevez 800 euros par mois ? Votre place est donc dans la forêt, en tant que parasite, votre colossale famille...
Ne désirez pas ce que vous ne pouvez posséder faute de grandeur d'âme...Écrivez ce que vous vivez. Vous vous montrerez plus honnête avec vous-même. De ce fait, avec vos lecteurs.

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

Si vous volez à plus haute altitude que moi, j'en suis sincèrement heureux pour vous. Je ne demande pas mieux que de voir les autres voler, même et surtout au-dessus de moi s'ils le peuvent. C'est précisément mon but : voir l'humanité s'alléger et contribuer activement à cette élévation.

Je ne suis pas là pour faire une bête et stérile compétition mais pour éduquer mes inférieurs et, accessoirement, apprendre de mes supérieurs.

L'ordure issue des poubelles n'offense nullement ma belle sensibilité d'esthète, bien au contraire : j'y trouve des trésors d'enseignement sur mes semblables. Seule l'ordure morale m'offusque.

De même mon rôle dans ce monde n'est pas de produire des richesses matérielles, il y en a assez je crois dans cette société de repus et d'obèses. Je ne suis pas une machine à produire des richesses, je suis sur terre gratuitement. La vie est un cadeau, non une vulgaire et indigne "affaire à rentabiliser" sur le plan économique.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

"mais pour éduquer mes inférieurs et, accessoirement, apprendre de mes supérieurs."

La humble attitude n'appartient qu'aux rois...Incrustés d'orgueil, ils méprisent la minable vanité de l'avorton.
Que vous vous complaisez à briller auprès de météorites consumées, c'est votre droit le plus légitime. Cette recherche de compagnie osseuse désigne votre appartenance à ces corps sans saveur ni hauteur.
Il affiche également votre couardise. Ne se confronter qu'à des seigneurs exige quotidiennement une mise au placard de son orgueil. Je vous en soupçonne incapable car démuni et au-dessus de vos piètres forces.
Votre "accessoirement" était de trop...

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

Peu importe votre position par rapport à ma flamme izarrienne, l'essentiel n'est-il pas de porter avec éclat et ostentation ma chère particule et, accessoirement, de me frotter à la terne plèbe afin de la glorieusement lustrer ?

Mais, comme moi, vous saviez bien que ces drôleries ne sont pas importantes.

L'esprit izarrien domine le monde des grandes et minuscules vanités.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Ta mère a dit…

Ta gueule Anonyme. Tu sers à rien.

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Bonjour Ta mère,

Je vous suggère d'adopter la courtoisie envers vos interlocuteurs, qu'ils soient vos détracteurs ou vos frères de pensée.

On a le droit de ne pas partager les mêmes avis, ce qui n'empêche pas le respect mutuel.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Ta mère,

Au lu de votre soutien, nul doute que vous êtes un intervenant au vocabulaire prodigieusement restreint et à la pertinence inexistante. Vous illustrez parfaitement l'affligeant lectorat que cherche à cibler l'auteur de ce blog. De fait et à votre insu, vous confirmez les "critiques" de mon précédent post.
Nous ne voulons vous accorder davantage de compassion.
Nous ne pataugeons pas dans la soue...

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Détrompez-vous,

Je vise les beaux esprits à travers ma plume éclatante. Je pensais avoir un lectorat restreint, choisi. Seulement, voyez-vous, mon verbe est si pertinent qu'il séduit même l'engeance. En attirant la boue, j'accède à l'universel.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Esprit a dit…

Raphaël

Contrairement à ce que dit l'anonyme, ce que tu dit dans ces commentaires est très juste, l'eau et les fruits sont nécessaires se serait sot de se les refuser, tout comme la nourriture de l'esprit ou intellectuelle aussi nécessaire, enfin uniquement pour les assoiffés de la connaissance et des cultures.

A mon sens se refuser de telles choses serait absurde et contre l'évolution et l'épanouissement de l'être, de l'esprit.

Par contre être dans une quête perpétuelle de l'indépendance matérielle est elle salvatrice bien qu'il y ait des matières dont on ne peut ne pas dépendre l'eau, les fruit, l'oxygène pour exemple, et se les refuser est encore une fois impossible dans la configuration des choses physiques et biologiques.

Et l'on peut ne pas dépendre de ceux qui ont le contrôle de ces denrées en les produisant soit même pour ainsi se détacher des dépendances vis à vis du système établie par l'Homme il faut alors être autosuffisants, manouches, hermite, insoumis...

Ne soyons pas stupidement serviles cela est le mieux que l'on puisse faire.

Esprit

Anonyme a dit…

Esprit

"autosuffisants, manouches, ermites, insoumis..."

Etat mental et condition physique indispensables pour se vanter d'être une âme pure,voire, un bel esprit. Un Roi quoi !
Hélas ! Le propriétaire de ce blog n'a pas encore atteint ce royaume céleste. Il n'est qu'un roitelet de papier...

Milun a dit…

Merci, Raphaël.

Petit essai, pour ceux qui voudraient dépasser la misère pour s'élever vers la pauvreté :

http://psyshowtic.blogspot.com/2009/03/as-autonome-et-solidarite.html

Anonyme a dit…

"Vous illustrez parfaitement l'affligeant lectorat que cherche à cibler l'auteur de ce blog."

Je viens de parcourir quelques écrits de votre blog et me retrouve de ce fait affublée du désolant titre d'affligeant lecteur de votre cyber blog cibleur de lamentables lecteurs. Croyez bien que c'est à l'insu de moi-même. En effet, je n'ai jamais reçu d'e-mail m'annonçant que je correspondais au profil que l'auteur de ce blog cherchait à cibler et m'invitant à rejoindre son funeste lectorat.

(à noter que vous en faites assurément partie Monsieur ou Madame Anonyme précédent, puisqu'il a bien fallu que vous lisiez avant d'intervenir).


En vérité, je passais par hasard, j'ai vu des initiales au néon clignoter dans la pénombre, qui ont attiré mon attention : R.Z. J'ai flashé, j'ai cru à première vue que j'étais tombée sur le blog de Rika Zaraï et j'avais justement besoin de la méthode pour les bains de siège. Mais quand je me suis approchée, j'ai vu de Izarra en lettres éteintes, et là j'ai eu un doute : Rika Zaraï n'a jamais été basque que je sache ! mais il semblerait que vous non plus... Il ne faut donc pas se fier aux apparences et on ne se méfie jamais assez.. toujours est-il qu'il faudra changer les ampoules de votre nom, ça peut prêter à confusion.


J'ai pris plaisir à vous lire, j'y reviendrai certainement. La forme est plaisante, même si on peut ne pas être d'accord sur le fond -par exemple, je comprends certaine polémique sur le détournement de mineurs, qui est un délit puni par loi, vous n'avez pas le droit de faire circuler sur le Net des vidéos avec des mineurs ; à moins que ce ne soit une histoire de détournement de fonds ? Ah ? une histoire de mineurs de fond ? désolée je n'ai pas bien lu, je mérite donc amplement mon statut d'affligeante lectrice !

Anne O' - Nîmes

Anonyme a dit…

Bonjour Anonyme, c'est Anonyme...

J'apprécie, dans l'ensemble, les textounets ironiques de l'auteur de ce blog. J'en ai lu une dizaine, peut-être plus, ouvrant les liens au hasard. Je me laissais happé par les titres. Seulement il s'avère que si son style est plaisant, la profondeur de ses polémiques laisse à désirer. Lorsque l'on ouvre un débat qui cherche à "éduquer les inférieurs. R.Z", même pour s'amuser, il faut avoir du répondant concret sans s'éloigner du sujet. Il m'apparaît, au fil de mes lectures -textes et commentaires- qu' R.Z est plus fuyant que batailleur... Facile non ? Il est léger sans être aérien, lourd sans être pesant. Superficiel quoi !
Bref ! Il adopte une attitude à la portée du premier écriviste blogueur. De fait, le plaisir de lire ses textounets s'en trouve amoindri.
Voilà ce qu'est une vérité féroce...

"le blog de Rika Zaraï et j'avais justement besoin de la méthode pour les bains de siège."
Un grand merci pour cette info. J'ignorai jusqu'alors le nom de cette auteure littéraire... Qui plus est, le sujet me semble relevé d'une importance vitale. J'avais justement besoin de me cul-turer...Je vais de ce clik me tremper dans cette littérature aux senteurs de souffre dénaturé.
Réel oisif, j'ai tant de temps à perdre...

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

A la vérité si je n'entre pas toujours dans les batailles que j'initie, c'est par pure lassitude : avec l'âge je vais de plus en plus à l'essentiel.

De ce fait mes réactions sont inégales : tantôt je ferraille avec coeur contre tel détracteur, tantôt je choisis de laisser de côté ces vanités pour lever les yeux vers les étoiles.

Aux fracas du glaive je préfère le chant de la lyre. Ce n'est pas une fuite, c'est un essor. Un chemin à la verticale.

Je disparais du champ de bataille et on me cherche dans les marécages.

Or je suis au ciel.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Engager des polémiques sur les tous et rien de notre société, sans en chercher une issue, n'est-ce pas un dessein vain ? Une perte de temps inestimable si l'on considère que seule la vie à un coût ? Et la gaspiller de la sorte s'est faire montre de peu de pertinence. Nous n'avons droit qu'à un aller...
Ne vous lassez-vous donc jamais d'écrire et de lire vos propres polémiques ? Ne serait-il pas préférable de choisir une autre voie puisque vous vous plaignez de lassitude ? Celle de la poésie par exemple ?

"De ce fait mes réactions sont inégales :"
C'est honnête de votre part de reconnaître votre statut d'instabilité... Finalement, je ne m'étais pas trompé depuis le début de notre échange. Vous n'êtes qu'un écriviste de plus que le système virtuel a vampirisé. Quelle déception encore ! Je peux vous certifier que votre place n'est pas au ciel, mais bien dans ce marécage avec vos semblables. Que je respecte soit-dit en passant. J'évite, autant que peut se faire, leur promiscuité. C'est tout ! Et puis ma foi, si vous vous trouvez heureux dans cette gadoue, tant mieux pour vous. Vous trouverez toujours des lecteurs pour vous encenser et vous laisser croire que vos écrits sont utiles et passeront peut-être un jour à la postérité. Nous ne sommes plus à une ânerie lue. Les librairies, quant à elles, regorgent de légèreté "littéraire" depuis X années. De ce fait, pourquoi pas vous sur Internet ?
C'est ça le nouveau et même rêve du peuple, mon bon : devenir illustre avec des écrits non aboutis. Tous amalgament écriviste de pacotille et auteur talentueux, individus virtuels et être céleste...

J'ai beau être Dieu, je n'ai pas l'intention de réviser ma copie. Trop de boulot et pas suffisamment de méritants...

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Dieu,

Vous savez bien que je méprise la vanité ordinaire de ceux qui n'ont pas de particule.

Seule m'agrée la vanité izarrienne, qui n'est pas une chose vaine justement.

Vous savez encore que je ne cherche pas tant à "devenir illustre" qu'à être tout simplement plumé, "particulé", lustré de la semelle à la cervelle.

Et que l'enclume est mon idéal de plume.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Vous méprisez la vanité ordinaire ? Je méprise la vanité tout court. Elle est source de conflit entre gens bien et mal élevés. Toutes les guerres sont issues de fatuité.
Ce besoin de supériorité - argent, culture, particule - qu'il faut à tous prix étaler, ce "moi je" "moi j'ai" (entre nous, c'est une marque très française...) il n'est pas utile de le placarder pour celui qui s'est auréolé seul d'orgueil. Le vaniteux à recours aux nains d'esprits pour qu'on lui prouve son talent. Il a besoin d'ovations, d'éloges. De se sentir magnifié, aimé. Respecté !
L'orgueilleux n'a que faire de ces démonstrations venant du commun. Il se suffit à lui-même pour constater sa distinction. Sa noblesse...
Bref !
Parader sur terre est un travail de besogneux vaniteux. Ne jamais quitter les cieux, afin de ne croiser aucune âme terrestre noire, grise, voire bleue est le but unique du prétentieux...

Soyez reconnaissant mon brave, que je vous accorde autant de mon précieux temps. Que voulez-vous ! Tout comme vous, nous avons nous aussi quelque tares que nous affectionnons. Autre que les votres certes, mais les nôtres ont l'avantage d'être supérieures. Hé oui ! Même là, on vous dépasse. Tout chez nous est d'essence divine. Nous sommes né avec ce poids. Et il n'est pas de mots. Il est de sang...

Bonjour manant

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

La gloire izarrienne est inextinguible et l'astre que je suis se complaît infiniment dans ses hauteurs.

La particule sauve de tout.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Vérité Crue a dit…

La particule n'est pas signe de noblesse. En effet, 98% des personnes portant un nom à particule ne peuvent pas produire un acte recognitif de noblesse de leurs aïeux. Il n'existe en France qu'environ 2500 familles nobles - toutes noblesses incluses, des croisades au Second Empire - sur 120 000 noms environ d'apparence noble. Par conséquent, dans 49 cas sur 50, une personne qui porte un nom à particule n'est pas noble.Des familles « roturières » peuvent avoir des noms à particule, et inversement de nombreuses familles nobles n'en portent pas (environ 10% en France), bien qu'étant souvent titrées.

L'existence d'une particule peut s'expliquer par le fait que le nom rappelle une origine géographique, ou bien être liée à la possession d'une terre, d'un fief, due à une usurpation ancienne (aux temps où l'état civil était fluctuant) ou à une grâce du pouvoir central. La plupart des familles portant nom patronymique et nom de terre ne font plus usage que du second, qu'elles soient nobles ou non.

¤ Usage langagier : traditionnellement, lorsqu'on cite un nom commençant par la particule de (et uniquement de), on omet cette particule. Ainsi, « N. de X. » sera appelé « X. », alors que « N. du Z. » reste appelé « du Z. »

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Vérité Crue,

Sauf que la particule izarrienne est supérieurement plus éclatante que les autres particules du simple fait qu'elle est izarrienne.

Il y a un grand mystère dans ma particule.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Anonyme a dit…

Raphaël Izarra,

La particule est une invention pédantesque -donc grotesque- conçue par l'homme (comme il a inventé les containers de détritus. Mais au moins, eux sont utiles) pour quelques manants à défaut d'auguste orgueil. Sans ce leurre -la particule- l'homme se sent nu, minable, vulnérable. Lui... Il se la procure avec des moyens matériels, humains: l'argent, le soudoiement. Et des moyens très -trop- petits: la vanité, la précarité de sa pensée.
Seul le sang est confirmation d'aristocratie. Constatez manant, j'écris avec mon sang...

Soyez assuré néanmoins, que si je daigne m'incliner sur votre petite personne, c'est pour mieux vous toiser et parce que notre raison sait faire acte de magnanimité. Tous seigneurs se doit de s'apitoyer sur ses pauvres... ses impurs...
Vos piêtres hauteurs me donnent le vertige toutefois. La nausée !

Je vis bien au-dessus de vos nuages et le roi des cieux n'a que faire de particule...

Vérité Crue a dit…

Bien entendu cher Raphaël Zacharie Izarra !

Anonyme a dit…

Raphaël Izarra,

Je veux bien penser que ce doit être terrible à vivre qu'on vous prenne pour moi, Dieu...
Remettez vite Vérité Crue dans le droit chemin. Celui de la vérité nue...

Vérité Crue a dit…

Anonyme, je ne vous prenais absolument pas pour Raphaël Izarra, je répondais à son précédent message :

"Vérité Crue,

Sauf que la particule izarrienne est supérieurement plus éclatante que les autres particules du simple fait qu'elle est izarrienne.

Il y a un grand mystère dans ma particule."

Quant à vous Anonyme, je ne sais pas qui vous êtes mais vous ne semblez pas pour le moment à la hauteur de vos mots, ou plutôt votre verbe manque de ce quelque chose dont vous prétendez être. A voir.

En attendant soyez fixé sur vos origines tout comme Izarra, car vous dites "Seul le sang est confirmation d'aristocratie. Constatez manant, j'écris avec mon sang" pourtant...

"l'aristocratie n'est cependant pas à confondre avec la noblesse. L'aristocratie est, en principe, fondée sur le mérite, la noblesse sur la naissance."
"Depuis la Révolution française, on utilise improprement les mots aristocrate et aristocratie pour désigner la noblesse et ses membres, bien que ces notions soient assez différentes, l'aristocratie désignant une forme d'exercice du pouvoir par une élite dans un domaine de compétence donné."

Tout compte fait vous m'avez l'air de deux manants qui miroitent avec plus au moins de talent des hauteurs olympiennes dont ils se réclament, sans vraiment y être conviés...
Toujours est-il que le verbe de Raphaël Izarra aussi profane soit-il possède un éclat certain par instants. Qu'en est-il du votre Anonyme, tenez-vous un blog ?

Anne Honnie (meuh) a dit…

Communiqué à l'attention de tous les Anonymes de cette page :

Si être Anonyme vous pèse et que vous souhaitez vous débarrasser de cette vilaine habitude, rejoignez sans tarder notre groupe d'entraide "Anonymes Anonymes" qui vous soutiendra dans votre démarche. Peu importe que votre Anonymat soit chronique ou épisodique, vous apprendrez bientôt à le vaincre grâce à l'association "Anonymes Anonymes".

Anne Honnie
(meuh)


(Ce Groupe d'écoute et de parole est dirigé par Raphaël Zacharie de Izarra, qui s'en est sorti !)

Anonyme a dit…

Bonjour Vérité Crue,

Je n'ai pas de blog. Une possession matérielle, telle qu'elle soit, irait à l'encontre de mes vues olympiennes...
Si je me permet d'invectiver des écrivistes du Net, ce n'est pas pour me fondre dans leur masse gluante et polluante. Ce n'est pas tant les écrits que je réprouve à dire la vérité. Je trouve même la plupart divertissant. Je les lis au même titre que je lirai une BD.
J'apprécie les prosateurs qui écrivent avec sérieux mais non les auteurs qui se prennent au sérieux. Et Raphaël Izarra rempli ces deux conditions. Toutefois, c'est ainsi que m'arrivent ses écrits; textes et commentaires.
Je l'imagine suffisamment finaud -au lu de ses interventions- pour savoir qu'autant que moi, il joue. Avec sérieux...

En tant que oisif de la plus noble espèce - la plus pure, la plus rare- je vis de la générosité des laborieux.
En bref ! je squatte les blogs. Je pratique l'auto-stop sur Internet. Un jour ici, un autre ailleurs. Mes escales ne durent jamais très longtemps. Je suis un éternel itinérant à la recherche de pureté. Mon double quoi ! Mes hôtes tentent toujours de me retenir, c'est sûr ! Mais je ne peux les satisfaire. En demeurant trop longtemps en leur compagnie, je sais qu'ils finiraient par me lasser. Ils se ressemblent tous tant. L'avantage de cette démarche d'être toujours en partance ? Partout où je me trouve, je me sens chez moi sans jamais avoir construit ma propre demeure...

Je suis reconnaissant à Raphaël Izarra et ses confrères, de travailler pour moi.
Sachant que Dieu n'est pas prêt de leur rendre...

Emma Thome a dit…

"La particule sauve de tout."

Elle ne sauve pas N. S. de Nagy Bocsa de l'ostentation...

Emma Thome de Savoie

Anonyme a dit…

On parle peu quand la vanité ne fait pas parler.

Anonyme a dit…

Anonyme,

"On parle peu quand la vanité ne fait pas parler."

C'est une pensée qui se veut certainement profonde.
Dommage qu'elle soit rédigée dans une langue que je ne maîtrise pas...

Vérité Crue a dit…

Anonyme vous êtes bien inintéressant et ennuyeux à lire pour un dieu.

Et puis ces maladresses et ces fautes innombrables...

"Je n'ai pas de blog. Une possession matérielle, telle qu'elle soit, irait à l'encontre de mes vues olympiennes..."

J'ai déjà repris le terme olympiennes en clin d'œil ironique au titre de ce blog, le réutiliser n'est pas très flatteur... et remarquez comme j'ai écrit "tenez" et non "possédez" car tenir un blog ce n'est pas posséder mais tenir à bout de bras, tel un fleuret par exemple.

"Ce n'est pas tant les écrits que je réprouve à dire la vérité. Je trouve même la plupart divertissant. Je les lis au même titre que je lirai une BD."

les écrits dont* je réprouve
divertissants*
lirais*

"Partout où je me trouve, je me sens chez moi sans jamais avoir construit ma propre demeure..."

C'est très homosexuel et lâche, quand le vrai Dieu que l'on connait tous a, lui, construit une demeure incommensurable à l'échelle de l'univers entier pour être chez soi... et même nous y accueillir. T'es donc surtout parasite ici, humain quoi.

"Mais je ne peux les satisfaire."

Impuissance encore ?

"En demeurant trop longtemps en leur compagnie, je sais qu'ils finiraient par me lasser."

Ou se lasser de toi ?

"Ils se ressemblent tous tant"

tous tant, c'est pas beau.

Allez un peu de cirage "Ex Deus" et que ça brille par ici, manant !

Vérité Crue a dit…

Je valide les propos d'Emma Thome et lui offre un set de premiers soins MERCUROCHROME (le pansement des hérauts !)

Raphaël Zacharie de Izarra a dit…

On parle peu quand la vanité ne fait pas parler."
C'est une pensée qui se veut certainement profonde.
Dommage qu'elle soit rédigée dans une langue que je ne maîtrise pas...

ça veut dire que Rapha Zac de La Particule parle beaucoup (il a un nombre quasi-illimité de blogs sur le net,ça tourne à l'obsession, ça semble être l'occupation principale et le but ultime de ce Monsieur 2, d'inonder le Net de ses écrits). Et qu'il parle surtout de lui pour vanter ses qualités... mais jamais ses défauts ! car Rapha n'a pas de défauts, il est tellement parfait. On ne peut pas dire que ce soit la modestie qui l'étouffe !!!

Anonyme a dit…

Vérité crue,

Vous êtes une menteuse adorable et une écrivaillonne très moyenne...Bref ! vous êtes si humaine...

Pour une personne qui me trouve "inintéressant et ennuyeux à lire" (ce sont vos mots) vous avez pris le temps de compulser mon commentaire en long , en large et en diagonal... Jusqu'à prendre la peine de relever mes erreurs!
C'est contradictoire non ? C'est pas bien de se mentir et de mentir à Dieu...
De fait, je vous soupçonne d'être détentrice d'un blog et de vous voir la plus talentueuse en ce miroir ...Comme vos milliers de semblables, votre vanité vous égare.
Qui plus est vous intervenez dans le dessein de défendre RZ... Votre même ! Comme c'est bizarre...

Seulement dans votre parcours cancanier vous oubliez, comme vos collègues écrivistes, de vous mesurer aux auteurs illustres. Il est si commun de se complaire dans la facilité. Dieu, contrairement à vous, commet des erreurs et les corrige. Toutefois, tente de les corriger. Lorsqu'il oeuvre, il ne prends pas le temps de se regarder le nombril...
Si vous désirez mon respect Vérité Crue, faites-moi parvenir le ou les livres que vous avez écrit et qui vous ont rendu célèbre.
Seulement alors, je m'inclinerai devant vous. Et encore ! Il vous faut savoir que je n'accorde de valeur qu'à mon seul jugement.
Ben oui ! Le jugement de Dieu...

J'ouvrirai peut-être un blog un jour. Histoire de me distraire, mais pas avant d'avoir égalé ou dépassé mes Dieux littéraires. Je me donne les moyens de mon orgueil. A ce jour, je refuse obstinément, certainement contrairement à vous, de polluer le Net d'écrits vains en manque de qualité et en sur poids de fatuité. C'est ça une vérité féroce, Vérité Crue. C'est ça défendre la littérature. Se refuser de faire paraître des brouillons "littéraires."

Votre pseudo n'est pas ce qui vous sied le mieux. Vous devriez en changer ne serai-ce que par sagesse. Encore une qualité qui vous fait tant défaut...

Je vous laisse à votre étage, petite. Mes Dieux m'attendent. Ils savent reconnaître les leurs...

Anonyme a dit…

J'ai visité Gogol ce matin.
Impressionnant le nombre de "Raphaël Zacharie de Izarra" que j'ai trouvé.
Y'a pas à dire, il vise les cieux ce petit.
Ma foi ! je n'ai pas le temps de l'attendre...Je vais en parler à mon confrère... Peut-être que lui pourra faire quelque chose pour cette âme en perdition...

Dieu

Anonyme a dit…

Vérité Crue, vous êtes Cuite !

LG a dit…

Anonyme c'est un peu le Don Quichotte de blogspot en beaucoup plus laborieux.

mieux vaut rien que dieu tu l'auras ! a dit…

dieu est tombé bien bas, on le sent poussif et jaloux de la micro popularité virtuelle de l'autre poussif d'Izarra... qu'il retourne dans son zoo ce nouveau clown senile non ?

rien vaut mieux que dieu tu l'auras ! a dit…

Si "LG" parlait de l'anonyme-dieu dont je parle, je suis d'accord c'est un parfait Don Quichiotte !

Détournement d'art Mineur a dit…

Je suis revenu mais je repart aussitôt ne soyez pas trop virulent en on absence soyez sages comme de belle pages blanches.


Les belles pages vierges ne sont pas si sages, elles ne rêvent que d'être déflorées par des plumes expérimentées.

Etourdie a dit…

je me suis trompée de page. Je retourne à Ostende !

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet