Je suis loin de ressembler à la plupart de mes creux contemporains : je suis apte à me forger mes propres convictions et heureux de laisser s'épanouir ma fleur. Je prends la liberté de ne pas singer la masse. Je n'adhère nullement aux mouvements de charité orchestrés par les Grands Manipulateurs. Je cite ici quelques exemples types de cette manipulation, afin de mieux vous éclairer :
Défense acharnée, irrationnelle, passionnelle de la planète et de ses hôtes à deux, quatre, voire six pattes, tels qu’oiseaux rares, ours lâchés dans la nature, larves de mer (les bébés phoques), obscurs insectes de l'Amazonie lointaine... Et d'une manière générale, combat irraisonné pour la promotion et la sauvegarde d'un bestiaire sélectionné auquel on prête volontiers des qualités supérieures.
Je suis fier de n'appartenir en aucune façon aux "grands coeurs" sensibles aux combats en vogue. Je sais que l'âpre et rugueuse authenticité n'est pas dans l'air du temps. Il est de bon ton de s'émouvoir du sort de nos "amis les bêtes", des licenciés économiques, des cabots errants, tous dignes d'occidental intérêt, plutôt que de vibrer pour des "mauvaises" raisons, pourtant bien plus dignes d'intérêt à mes yeux.
A présent je m'adresse à qui aura l'intelligence de se reconnaître dans mes propos. Les singes que vous êtes, vous mes pauvres frères sans lumière, ne savent pas parler de choses humaines. Les créatures simiesques ne font que grimacer. Elles ne font qu'imiter stupidement, jamais elles ne créent.
Ces caricatures du bipède sont d'abord et avant tout des animaux. Les dauphins également, ainsi que les chevaux, les baleines et les chiens... Toutes vos chères victimes à plumes et à poils que vous placez sur un trône d'exception ne sont pourtant que de la terne espèce. Et vous osez prétendre le contraire, et vous désacralisez l'Homme au profit d'une mode animalière pourvu que la cause soit savamment médiatisée...
Parce que je brûle pour des astres qui brillent et non pour vos peccadilles, vous me prenez pour un fou.
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