Les chantres de la décadence s’affichent et sont applaudis :
stars du porno revendiquant la respectabilité, promoteurs acharnés de
la ruine de la famille et princes de l’homosexualité décomplexée sont placés
sous les projecteurs, montrés en exemple, dûment médaillés, couronnés de tous
les succès.
Ils font même la morale au monde ! Quand ils ne versent pas
dans la politique...
Bref, bénédictions officielles, louanges inconditionnelles
et sincères courbettes leur sont destinées depuis le coin de la rue jusqu’en
plus hauts lieux...
S’il
est permis à ces misérables déguisés en rois, rats masqués s’invitant au bal du
Mal, de se vautrer avec arrogance dans toutes les fanges du siècle, qu’on me
laisse également le choix de m’élever dans l’intemporel azur de la vérité, de
l’intégrité, de la lumière.
Certes
je ne suis pas meilleur que les autres. Ni pire. Moi aussi je suis bancal,
faible, borgne, lâche, mou, tiède, nul. Moi aussi je succombe aux viles
tentations de ce monde, moi aussi je bois le vin universel du péché, moi aussi
je trouve âpre et ingrat le chemin de la vertu...
Sauf
que, contrairement à ceux dont je dénonce les méfaits, je ne tire nulle gloire
de ma misère et que je ne nomme pas “or”, “perle” ou “diamant” ce qui n’est en
réalité que de la merde.
L’ordure,
j’appelle ça l’ordure. Et les sommets enneigés, j’appelle ça les sommets
enneigés. C’est ainsi qu’on nomme les choses : par leur nom.
Moi je
suis fier de défendre l’honneur, le bien, le bon, le beau. Fier de
m’opposer à cette vogue de pensée dégénérée consistant à prendre les ténèbres
pour le soleil.
Les
ennemis du vrai se glorifient de leurs crasse morale en travestissant leurs
vices avec des mots flatteurs.
Ainsi
pour eux le noir c’est le blanc, et d’ailleurs le blanc n’est qu’une imposture,
selon eux tout est aux nouvelles normes :
-
La déviance, c’est de l’ouverture d’esprit.
- Le
mépris des tabous, c’est du progrès.
-
Relativiser l’iniquité, c’est de la générosité.
-
Accepter le pire comme si c’était le meilleur est à leurs yeux un
signe d’évolution.
-
Louer la perversité, c’est de la tolérance.
- Ne pas
condamner la faute, c’est de l’humanisme.
-
L’homosexualité, c’est de l’égalité...
-
Déculpabiliser les criminels, toujours selon leurs critères, c’est démystifier
la vieille morale, cette atteinte suprême à leur liberté de jouir de tous les
interdits...
Et ainsi
de suite. Mettre au même niveau astres et vermine, firmament et abîme, confondre
la fosse à fumier avec le parfum de la pureté, voire franchement ridiculiser
l’innocence et encenser la corruption des moeurs, tel est leur
credo.
Violer
les lois sacrées, c’est leur grande soif. S’abreuver d’outrages, de blasphèmes,
de sacrilèges jusqu’à
vider leur âme de toute eau claire, ils le font sans nulle gêne et surtout avec
insolence.
Boire à
la source du mensonge, s’enivrer encore et encore de plaisirs, chercher toujours
plus d’artifices pervers dépassant les bornes humaines et allant contre le sens
de la nature, pour eux c’est une idéologie.
Tourner
en dérision le sens éthique, anéantir l’esprit, évacuer toute notion de
transcendance, ça les
fait rire face aux caméras, les rend intouchables, courageux, rebelles, les
ennoblis, leur ouvre les portes de la consécration...
Telle
diva du porno se fait acclamer par un public admiratif en faisant l’éloge de sa
“merveilleuse abnégation” à rendre “heureux” les “gens normaux” en leur vendant
ses fruits impurs... Tel autre sodomite en vue inspire respect et larmes de
compassion médiatique en avouant, le brave homme, qu’il se fait enculer chaque
soir par d’honorables bougres du quartier du Marais avec qui, hors ces ébats
tout à fait convenables, il aime à parler art, littérature, philosophie...
Egards
et reconnaissance pour ces élus de notre république égalitaire, ouverte,
audacieuse et fertile !
Moi qui
en comparaison avec ces champions de la haute-voltige dans la transgression
ne commets que des peccadilles, j’ai honte de mes faux pas. Mes bassesses, je
n’en fait pas des hauteurs.
Je
continue de désigner les choses en termes justes, adéquats, vrais : la merde,
c’est la merde.
1 commentaire:
Ferme ta gueule. Juste ferme ta putain de gueule de haineux.
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