(D'après un tableau du peintre Aldéhy)
Ses yeux plongent dans la clarté des jours ordinaires qui passent.
Cette fille modeste, belle cependant, a des rêves humbles et paisibles :
s’épanouir sans heurt dans le jardin d’une existence honnête, chanter sous la
pluie, briller sous le Soleil, sourire à la vie.
Et s’envoler un peu plus loin, un peu plus haut avec un homme à son image.
Pour un long voyage dans les hauteurs les plus claires de l’amour
matrimonial.
Un bonheur abordable auquel elle a droit, comme toutes les femmes saines et
honorables de la Terre. C’est à la fois bien peu de chose et tout
l’essentiel.
C’est le bourgeon qui demande à fleurir, le fruit à mûrir, le papillon à
butiner... Quoi de plus aimable et justifié ?
Son attente est légitime, elle le sait. Son ciel est à portée de vue, il
lui suffira de quelques coups d’ailes pour y parvenir. Cette sagesse, cette
pureté, cette sobriété dans ses espoirs, c’est son trésor à elle.
Bientôt elle gagnera son olympe. Il est certes sans artifice. Mais aussi
sans malice. Elle l’aura mérité pour n’avoir pas désiré autre chose de superflu.
Se contenter d’eau au lieu de vin quand on a soif, c’est s’abreuver de lumière
sans s’embarrasser de futilité.
C‘est aller directement à la vérité.
Ce qu’elle veut, c’est ce que Dieu a voulu pour tous les humains : ni plus
ni moins que l’or qu’il leur offre, celui qui n’a pas de prix.
Et qui s’appelle la simplicité.
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