samedi 23 avril 2011

912 - Leurre du théâtre

Dans le domaine artistique j’ai remarqué que des approximations, confusions, franches maladresses, malhonnêtetés littéraires flagrantes, voire parfaites inepties pseudo poétiques étaient admises avec une déconcertante facilité à travers une suspecte approbation d’un public distrait ou peu exigeant, lui-même influencé, berné par l’adhésion d’une certaine intelligentsia entérinant ces oeuvres selon des critères n’appartenant qu’à elle...

Par paresse naturelle du public qui ne détecte pas ces incohérences ou n’ose tout simplement pas les relever et les confronter aux auteurs, sottement impressionné qu’il est par l’aura supposée de l’œuvre, ainsi que par coupable mansuétude ou négligence de la part des critiques, des œuvres théâtrales, littéraires, poétiques incompréhensibles, bancales, imbéciles passent à la postérité.

Dès lors, toute appréciation négative de ces oeuvres devient subversion, provocation gratuite, mauvaise foi aux yeux de leurs créateurs et surtout aux yeux des « cultureux » du milieu artistique qui les ont légitimées.

Au théâtre par exemple, lieu privilégié de maintes expériences artistiques post-contemporaines, abus poétiques et nullités littéraires en tous genres, l’imposture artistique est encore plus aisée. Là, les oeuvres (maladroites) supportées avec une telle efficacité par les artifices scéniques les plus variés deviennent miraculeusement beaucoup plus digestes… Dans l’ordre normal des choses de l’art c’est le texte qui devrait supporter la scène et non l’inverse.

J’en ai déduit avec consternation que l’on pouvait donner du lustre à n’importe quelle œuvre hermétique, complexe ou prodigieusement ennuyeuse pourvu qu’elle soit présentée sous forme théâtrale (avec ses faux éclats artistiques) et obtenir de manière certaine des applaudissements nourris ! Et ce, même si personne n’a vraiment rien compris à la pièce ni ne l’a appréciée pour le fond. L’œuvre, médiocre au départ, se perd alors dans les savantes fumées, subtils jeux de lumières du théâtre et de sa magie factice, se pare de l’artificielle noblesse conférée par les masques et capes flatteurs de la scène et, sournoisement, la forme prend le dessus sur le fond.

Et le tour est joué !

Prenant un soudain -et involontaire- relief grâce aux apports techniques et astuces scéniques du théâtre, l’œuvre, aussi infecte soit-elle, est acceptée par la critique -et à plus forte raison par le public- dupés, séduits par la pompe avant-gardiste ou le souffle superficiel avec lequel on a emballé le terne texte original (qui est la base de l’œuvre).

Aux mensonges mondains de ce théâtre prétentieux j’oppose la simplicité, la clarté et l’humour tranchant du théâtre primaire. Ainsi avec Guignol, pas d’entourloupe intellectuelle ! J’apprécie la proximité, la franchise et la crudité de ce spectacle sain, accessible à tous.

Le théâtre contemporain est une sorte de panthéon à la fois populaire et élitiste où quasiment toute oeuvre est officialisée d’office, faussement sacralisée par le simple fait qu’elle a été couchée sur les planches et que, touchée par leurs échos frelatés, elle résonne longtemps dans l’air du temps. Peut-être parce que le plancher du théâtre est finalement beaucoup plus creux qu’on ne le croie… Bref, c’est la reconnaissance par l’apparence. Ici les effets visuels servent à merveille les navets littéraires. Je compare le théâtre à une baudruche qui gonflerait les textes les plus minuscules par simple étalage des mots sur sa surface.

Soyons réalistes : qui a déjà assisté à des sifflements à la fin d’une représentation donnée dans une salle de province ? Evidemment quasiment personne ! Au théâtre chez les spectateurs il existe un processus psychologique collectif perfide et implacable consistant à ne pas sortir de l’ornière, indépendamment du fait que la pièce soit brillante ou nulle.

On ne va pas au théâtre pour faire de l’esclandre littéraire, pour se faire bassement remarquer auprès d’autres gens venus s‘offrir une agréable soirée… Le théâtre n’est pas l’endroit idéal où faire preuve d’honnêteté, d’indépendance de pensée, d’esprit d’analyse. C’est tout simplement un lieu festif et convivial.

Et de fausse réflexion, à mon sens.

Bref, c’est par pur mimétisme grégaire, convenance sociale ou simple courtoisie envers les comédiens que les gens applaudissent.

Ou même, ce qui est beaucoup plus navrant, pour la simple raison qu’ils ont payé pour aller applaudir un spectacle, comme si leurs applaudissements justifiaient le prix du ticket d’entrée parfois chèrement payé.

Qui dans une salle oserait, seul dans son coin et devant toute l’assistance réprobatrice, siffler, huer les comédiens, conspuer l’auteur de la pièce une fois la représentation terminée ? De même, avez-vous déjà vu un mauvais chanteur de rue recevoir des tomates à la face ? Dans la réalité les gens sont évidemment plus diplomates ! Ce que les gens de théâtre prennent pour une discrète adhésion à la pièce n’est parfois, si ce n’est souvent, qu’un poli silence de déception et d’hypocrisie.

Ou d’indifférence.

Dans la grande majorité les spectateurs déçus gardent leurs opinions pour eux, entretenant ainsi le malentendu.

Finalement, grâce à une certaine complaisance générale de la part du public et des « officiels » à l’égard de ces écrits mis en scène sur les planches, on peut aisément faire passer à la postérité des oeuvres insignifiantes que n’importe quel lecteur honnête et normalement constitué renierait sans hésiter s’il les lisait dans le texte au lieu de les subir sans discernement au théâtre.

Le théâtre avec ses emphases et solennités -oppressantes ou ridicules- ne laisse ni la place ni le temps à l’esprit de contestation de se manifester, contrairement au texte nu que le lecteur affronte seul dans sa chambre.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/631f6f2a9ebfe2e4de68381b3370f5c2/

Ce texte fut rédigé en réaction à la pièce de théâtre" MON PÈRE, MA GUERRE" à laquelle j'ai récemment assisté. Son auteur ayant pris connaissance de mes réflexions et croyant que je parlais exclusivement de son oeuvre à travers cet article me manifesta son étonnement. Il me semble donc utile d'ajouter ceci en complément à mon article :

A travers mon article ci-dessus je ne parlais évidemment pas de la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" en particulier mais d'une partie de la production littéraire contemporaine en général, dont celle qui est destinée à être jouée sur des scènes de théâtre.

Il est vrai que cet article a été directement inspiré par la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE", mais mon discours à travers cet article ne se cantonne pas à cette oeuvre spécifiquement. Disons que la pièce a été un déclencheur après une accumulation de contrariétés vis-à-vis de certains abus artistiques et littéraires.

Les qualificatifs employés ici ne s'appliquent pas tous nécessairement à l'oeuvre"MON PÈRE, MA GUERRE" mais à l'actuelle production littéraire en général d'inspiration "post-modernisme" comme on dit.

Que j'aime ou non la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" n'a rien voir avec mon jugement qui est purement intellectuel, émis avec le plus d'honnêteté possible, indépendamment de mes goûts culturels ou appréciations émotionnelles.

Ici je vais tout simplement jusqu'au bout de la démarche consistant à saisir l'oeuvre dans son entièreté, à la soumettre à l'épreuve du spectateur. Je parle de l'authentique spectateur ici, non du simple quidam sans particulière exigence ne cherchant qu'une passagère et confuse distraction dénuée d'analyse, distraction qu'il aura oubliée une fois passée la porte de sortie du théâtre...

Que l'on comprenne une chose : je ne suis pas là pour m'amuser à dénigrer stérilement une cause mais pour faire preuve d'honnêteté, de courage face à ces oeuvres que l'on me présente.

Applaudir benoîtement est très facile, c'est même une sorte de réflexe grégaire difficile à contrôler et à la portée de tous les publics du monde. Admettre envers et contre tous que l'on est perplexe, insatisfait devant une oeuvre que l'on a perçue comme hermétique, complexe, improbable et préférer faire le choix d'une démarche approfondie dans la réflexion c'est, à mon sens, un acte de vraie liberté en tant que spectateur. Au lieu de subir une oeuvre et d'y adhérer par lâche mimétisme je décide au contraire de lui opposer un regard souverainement lucide.

En allant voir la pièce "MON PÈRE, MA GUERRE" j'ai fait le choix d'aller au-devant de cette oeuvre avec un esprit ouvert, sans préjugé, un coeur sain.

Mais puisque ses subtilités supposées m'ont totalement échappé, je me confronte donc à cette oeuvre avec les armes d'une réflexion honnête et sans complaisance. Je n'ai aucun plaisir particulier à décrier un auteur, une oeuvre, un système. Ma véritable satisfaction est de défendre l'art dans sa justesse, sa vérité, son authenticité.

D'ailleurs les vrais responsables de la "médiocrisation" culturelle et de la prétention littéraire ambiante ne sont pas les auteurs eux-mêmes mais leurs éditeurs, ceux qui leur donnent ce ticket d'entrée officiel pour la reconnaissance. Ce n'est pas vers les créateurs essentiellement que vont mes reproches, loin de là, mais vers les décideurs culturels qui font des choix navrants.

Le manque de perspicacité, de volonté d'approfondir les choses, d'aller jusqu'au bout d'une démarche d'analyse esthétique, artistique, littéraire de la part de la majorité du public contribue à un regrettable malentendu dans le domaine culturel et intellectuel. Une bonne part de "facteur psychologique" influe également (dans le mauvais sens) et par conséquent fausse les jugements, anesthésie les bonnes volontés dans ce processus consistant à appréhender une oeuvre avec le maximum d'honnêteté.

Bref, au cours de ces réflexions, confrontations avec les auteurs (principalement les auteurs de littérature), études des différentes psychologies tant chez les auteurs que chez leur public, examens minutieux des textes "litigieux", exercices de ma sensibilité par rapport à certaines oeuvres -démarche personnelle qui n'a rien d'oiseux- l'évidence s'impose de plus en plus : l'authentique littérature est une eau claire et non une onde trouble, non une atmosphère enfumée, non un nuage d'inextricables pelotes de symboles... Simplicité, clarté, élégance, telles sont, selon moi, les parures chastes, humbles, sobres et belles de l'authentique littérature.

Pour résumer, un véritable auteur n'écrit pas pour lui-même mais pour les autres.

Je compte donner un écho plus général à ces réflexions, dans un second temps.

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Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet