Moi je refuse de porter le masque et de me faire vacciner contre le virus à la mode car je ne souhaite absolument pas "protéger les autres".
"Les autres", autrement dit les frileux, les trouillards, les minables
effrayés à la simple idée de respirer sans entrave, de se confronter à la
lumière du Soleil, de vivre librement.
"Les autres", ceux qui ont peur de sortir de leur bulle de névrosés dans laquelle
ils se sont laissés enfermer sous la pression des médias...
"Les autres"... Ceux que je n'aime pas précisément, parce qu'ils ne me
ressemblent pas dans mes hauteurs. En effet, les masqués, les obstrués, les
étouffés ne méritent nullement mon respect. Ce sont des esclaves consentants bons pour être mis sous les
chaînes.
Du bétail d'abattoir qui n'a pas mon estime.
Je ne veux pas de ces caniches pour frères humains, de ces castrés pour
concitoyens, de ces lâches, de ces petits, de ces larves pour amis, voisins,
proches.
Je crache mes postillons contaminés par les germes de la rébellion,
enflammés par la fièvre de la liberté, infectés par mon plus virulent mépris sur
cette société d'emmurés sans physionomie, sans dignité, sans éclat !
C'est moi qui dois plutôt me protéger de la bêtise et de la bassesse de ces
sous-hommes infantilisés par le discours officiel. Plus idéologique que
sanitaire d’ailleurs : la priorité pour nos maîtres au pouvoir, c’est
évident, est avant tout de rendre les masses dociles.
Bref, ces singes ont perdu leur humanité tandis que j’ai gardé ma part de
divinité.
Ces poltrons calfeutrés-muselés, dans leur grande majorité à l'échelle du
pays, ont acquis des réflexes d'aliénés : ils marchent dans la rue la face
voilée, absorbés par leurs écrans, coupés du monde, abrutis par toutes les
fumées de ce siècle...
Et me regardent comme un être anormal, me prennent pour un fou parce que je
leur parle à visage découvert.
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