Je vais mourir demain et je veux partir légèrement vêtu. L’âme aussi aérienne que la plume.
Je laisse aux méchants mon argent puisqu’il n’y a que cela qui les intéresse. Qu’ils héritent de mes dettes aussi. Aux Duponts je lègue mes sentiments les plus mitigés en écho ironique à leur nature afin qu’écoeurés par leurs propres tiédeur et mollesse ils finissent par aspirer aux hauteurs que confère aux gens biens nés (comme moi) la particule. Aux gentils je dis “occupez-vous de mes funérailles et jouez-moi de la trompette en guise d’adieu” !
J’ai chéri la beauté, lustré les chaussures de mes ennemis, craché sur la tombe de mes amis, dépensé mes sous au casino, failli tomber des nues avant d’être dans le trou.
Mais j’ai tenu.
Je vais mourir demain, alors occupez-vous de vos affaires après vous être généreusement penchés sur les miennes. Vous allez m’enterrer mais je vous en supplie, ne laissez pas s’envoler mon cher ego ! C’est par lui que j’ai vécu, en lui que j’ai cru, alors sauvez-le des os !
Izarra brilla tel un diamant.
Ce trésor, c’est ma particule. Une partie de moi-même. Mon habit de scène. L’ombre de mon nombril.
La forme la plus flatteuse de mon MOI.
Chérissez-la plus que vos propres enfants, pères et mères. Battez-vous pour défendre sa mémoire.
Et finalement soyez dignes de la porter pour moi, vous les détestables Duponts, vous les gueux, vous les mal-nés, vous les médiocres... Sauvez ma particule de génération en génération. Ainsi vous brillerez un peu vous aussi, me rendrez grâces et ferez perdurer mon souvenir sur vos fronts pour l’éternité.
Je laisse aux méchants mon argent puisqu’il n’y a que cela qui les intéresse. Qu’ils héritent de mes dettes aussi. Aux Duponts je lègue mes sentiments les plus mitigés en écho ironique à leur nature afin qu’écoeurés par leurs propres tiédeur et mollesse ils finissent par aspirer aux hauteurs que confère aux gens biens nés (comme moi) la particule. Aux gentils je dis “occupez-vous de mes funérailles et jouez-moi de la trompette en guise d’adieu” !
J’ai chéri la beauté, lustré les chaussures de mes ennemis, craché sur la tombe de mes amis, dépensé mes sous au casino, failli tomber des nues avant d’être dans le trou.
Mais j’ai tenu.
Je vais mourir demain, alors occupez-vous de vos affaires après vous être généreusement penchés sur les miennes. Vous allez m’enterrer mais je vous en supplie, ne laissez pas s’envoler mon cher ego ! C’est par lui que j’ai vécu, en lui que j’ai cru, alors sauvez-le des os !
Izarra brilla tel un diamant.
Ce trésor, c’est ma particule. Une partie de moi-même. Mon habit de scène. L’ombre de mon nombril.
La forme la plus flatteuse de mon MOI.
Chérissez-la plus que vos propres enfants, pères et mères. Battez-vous pour défendre sa mémoire.
Et finalement soyez dignes de la porter pour moi, vous les détestables Duponts, vous les gueux, vous les mal-nés, vous les médiocres... Sauvez ma particule de génération en génération. Ainsi vous brillerez un peu vous aussi, me rendrez grâces et ferez perdurer mon souvenir sur vos fronts pour l’éternité.
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2 commentaires:
On le nommait L'Arbre solitaire ou l'Arbre où les oiseaux allaient pour mourir. Personne ne savait pourquoi les oiseaux blanches de la région préféraient ses branches solides, tordues vers les nuées pour dédier leur dernier chant aux étoiles. C'est vers cet arbre, au sommet de la colline que le vieillard s'avançait, les cils lourdes des années passées sur la terre, l’âme légère. Le sol jonché des squelettes des oiseaux mortes et les branches hantées par leurs derniers espoires célestes l’appelaient.
Il s'y rendait souvent en été comme en hiver où les branches étaient comme des bras noirs mouillés par les larmes d'un ciel trop désiré. L'arbre restait son seul ami terrestre comme lui, il avait été toute sa vie l'unique ami de cet arbre...sauf les oiseaux et les anges... C’était son arbre d'un Noel , paré des étoiles et non pas de lumière artificielle.
A présent son heure était venue, Il y allait pour rêver et chanter sa dernière chanson: pour rendre l’âme en paix Etendu sous le feuillage aimé, couvert de la pluie argentée que les feuilles filtraient , il soupira son dernier chant : "Mon Amour..."
CORRECTION ( il y avait une dérangeante agglomération de "branches":
On le nommait L'Arbre solitaire ou l'Arbre où les oiseaux allaient pour mourir. Personne ne savait pourquoi les oiseaux blanches de la région préféraient ses branches solides, tordues vers les nuées pour dédier leur dernier chant aux étoiles. C'est vers cet arbre, au sommet de la colline que le vieillard s'avançait, les cils lourdes des années passées sur la terre, l’âme légère. Le sol jonché des squelettes des oiseaux mortes et les branches hantées par leurs derniers espoires célestes l’appelaient.
Il s'y rendait souvent en été comme en hiver pour lui parler sous ses bras noirs mouillés par les larmes d'un ciel trop désiré. L'arbre restait son seul ami terrestre comme lui, il avait été toute sa vie l'unique ami de cet arbre...sauf les oiseaux et les anges... C’était son arbre d'un Noel , paré des étoiles et non pas de lumière artificielle.
A présent son heure était venue, Il y allait pour rêver et chanter sa dernière chanson: pour rendre l’âme en paix Etendu sous le feuillage aimé, couvert de la pluie argentée que les feuilles filtraient , il soupira son dernier chant : "Mon Amour..."
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