Chers co-listiers,
Lorsque je lis vos messages, je constate l'immense gâchis que constituent ces cloaques de flasques bavardages où vous vous embourbez mutuellement. Je prends la mesure de ces flots de sottises, claques à portée de vos clics, vraies flaques de néant où, en quête de vent, vous vous mirez stérilement.
Vous échangez des imbécillités entre imbéciles. Vous vous parlez en vain, vous vous envoyez des gentillesses, des banalités, des petits riens et des grands vides : vous n'avez vraiment rien à vous dire. Vous me faites songer à des tous petits enfants à qui l'on aurait offert des pièces d'or et qui, ne sachant s'en servir à bon escient, les jetteraient par terre comme le faisait le Petit Poucet avec sa mie de pain.
Vous semez inutilement des mots en l'air.
Vous avez un trésor dans les mains et vous le gaspillez en propos anodins... Vous n'avez rien à vous communiquer, sinon des considérations météorologiques ou ménagères. Vous manquez irrémédiablement d'esprit, de coeur, de finesse et d'envergure. Vous êtes une pitoyable assemblée de "caqueteurs", de dindons, de chèvres, de veaux meuglants et de roquets aboyeurs.
Et INTERNET n'est qu'une immense basse-cour qui abrite vos ébats sans lendemain, vos coups sans éclat, vos séniles petitesses.
Vos "Hi-Han !" d'humbles équidés et vos caquètements de stupides volatiles m'affligent : je ne puis pas même compter sur vos placides réactions de ruminants et d'écervelés pour entreprendre un digne combat avec vous.
Il me serait si agréable de vous pédagogiquement découper en rondelles ces ânes que vous êtes afin de vous remodeler en chevaliers de la vérité... Mais vous faites les cornichons et je ne puis ici, à la place de mon épée virtuose et vengeresse mise au service des causes majeures, que vous menacer du simple bâton pour vous faire taire... Ou bien vous appâter avec la carotte de la plus lisse amabilité pour vous mieux amadouer à ma guise.
Je préfère encore garder ma plume tranchante pour chercher querelle à des D’Artagnan de mon espèce !
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