Sur les listes, je réponds fièrement ceci à mes détracteurs sans gloire :
C'est vrai que je cherche à faire parler de moi à tout prix. En clartés légères ou en cailloux tranchants, peu importe. Je ne m'enfièvre ou ne me glace qu'à travers vous. Pardonnerez-vous ce nombrilisme déplacé, cette insolence gratuite, cette vanité révoltante ?
Je ne sens battre mon coeur, brûler ma flamme, couler mon sang qu'à travers le regard des autres parce que sans eux mon existence ne pèse rien. J'ai besoin de la douleur et de la joie de mes semblables pour m'envoler.
Ma vie est si pleine de vent, si creuse... Je suis si avide d'air et pourtant si vide d'ailes... Le sort d'un oisif est loin d'être enviable : il n'y a strictement rien à faire du matin au soir. Et c'est bien connu, l'inactivité amène le risque de vices.
Et c'est sur ce point potentiel que vous me jugez.
Mais en réalité, c'est ma liberté qui vous révolte : je suis ce que vous n'avez jamais été capables d'être.
Moi-même.
Et ça, à vos yeux, c'est impardonnable.
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