J’étais loin de mon foyer, parti pour un ailleurs fait de rêves et d'artifices, mais c’étaient les nuages et le réel que j’avais trouvés dans l’Est de
la France.
Les cailloux reflétaient le ciel et le ciel était pareil à mon âme : plein de lumière et de mystère.
Bercé par une ambiance surnaturelle due à je ne sais quels phénomène, prodige ou soudaine subtilité du monde, des merveilles m’apparurent.
En empruntant une route nationale en direction de Paris, c’était comme si je venais d’accéder à une voie secrète menant vers une éternité insoupçonnable.
Je roulais sur la chaussée mais mon esprit volait vers les cumulus. Le crépuscule s’annonçait radieux.
J’avais vingt-six ans et je sus en ce jour crucial que l’infini m’attendait derrière la couche nuageuses, au-delà des apparences physiques.
La ville de Sens sur mon chemin prenait une signification singulière, avec une portée nouvelle. Elle devenait un signe. Comme un clin d'oeil. Une clé entre la Terre et l'immensité des nues. Mon voyage, parce qu'il s'orientait à cet instant précis à la verticale, je le sentais, commençait enfin à avoir un vrai sens.
Tandis que j'étais confortablement installé à l'intérieur du véhicule et que le paysage défilait sous mes yeux, une main invisible -ou une aile d'ange, un souffle sacré- m'emmena hors de ce monde terrestre pour me montrer des sommets entourés de splendeurs.
Là, je vis l'indicible, la beauté supérieure, la véritable profondeur des choses, l'éclat sans fin des grandes et petites causes de l'Univers, la poésie de chaque goutte d'eau, la gloire des moindres particules de ce qui est créé, la hauteur de tout ce qui semble inerte...
Lors de cette étape routière jadis, à l'heure du couchant, entre les lueurs du Soleil déclinant et l'ombre du soir ma conscience s'est divinement élargie et je me suis envolé jusqu'au flamboiement de la Création.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/uHWFxxGgsA8
Les cailloux reflétaient le ciel et le ciel était pareil à mon âme : plein de lumière et de mystère.
Bercé par une ambiance surnaturelle due à je ne sais quels phénomène, prodige ou soudaine subtilité du monde, des merveilles m’apparurent.
En empruntant une route nationale en direction de Paris, c’était comme si je venais d’accéder à une voie secrète menant vers une éternité insoupçonnable.
Je roulais sur la chaussée mais mon esprit volait vers les cumulus. Le crépuscule s’annonçait radieux.
J’avais vingt-six ans et je sus en ce jour crucial que l’infini m’attendait derrière la couche nuageuses, au-delà des apparences physiques.
La ville de Sens sur mon chemin prenait une signification singulière, avec une portée nouvelle. Elle devenait un signe. Comme un clin d'oeil. Une clé entre la Terre et l'immensité des nues. Mon voyage, parce qu'il s'orientait à cet instant précis à la verticale, je le sentais, commençait enfin à avoir un vrai sens.
Tandis que j'étais confortablement installé à l'intérieur du véhicule et que le paysage défilait sous mes yeux, une main invisible -ou une aile d'ange, un souffle sacré- m'emmena hors de ce monde terrestre pour me montrer des sommets entourés de splendeurs.
Là, je vis l'indicible, la beauté supérieure, la véritable profondeur des choses, l'éclat sans fin des grandes et petites causes de l'Univers, la poésie de chaque goutte d'eau, la gloire des moindres particules de ce qui est créé, la hauteur de tout ce qui semble inerte...
Lors de cette étape routière jadis, à l'heure du couchant, entre les lueurs du Soleil déclinant et l'ombre du soir ma conscience s'est divinement élargie et je me suis envolé jusqu'au flamboiement de la Création.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/uHWFxxGgsA8
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