lundi 26 mars 2012

952 - Claude François

Comme beaucoup de gens sensibles aux raffinements de l’art, normalement critiques voire un peu cyniques et en tout cas franchement allergiques aux manifestations les plus criardes de l’esprit plébéien, j’ai toujours considéré l’hyper médiatisé chanteur Claude François comme une moindre chose dans le paysage culturel de notre pays.

Avec ses mythiques clodettes, ses très démodés habits dégoulinants de paillettes, sa voix nasillarde et ses chansons aux textes indigents, le fameux “Cloclo” incarna à lui seul les pires tapages de la chanson française.

Celui qui fit danser la France profonde, répandit un peu des artifices de Paris dans les salles des fêtes des sous-préfectures, survolta les coeurs humbles de la paisible province continue, plus de trente ans après son décès aux circonstances carnavalesques, à hanter la mémoire populaire de sa voix de canard.

Il serait trop simple de réduire ce phénomène de longue portée à une banale recette de marketing.

Il y a un “mystère Claude François”.

C’est le mystère d’une âme assoiffée d’ascension dans le coeur des gens.

Seulement voilà, loin des apparences fades qu’il montrait de lui, en réalité Claude François était un brillant calculateur qui se donnait tous les moyens pour parvenir à ses fins. Pour se faire aimer des autres, il allait jusqu’à s’en faire détester !

Ce personnage atypique et paradoxal au caractère de chien était un grand cynique (qui s’ignorait ?) : conscient du formidable potentiel mercantile de son image et de ses oeuvres, il avait la volonté outrancière, décomplexée et mégalomaniaque d’exploiter sans état d’âme le filon qu’il représentait.

Ce qui l’intéressait n‘était pas du tout d’élever le niveau de sa production musicale mais de plaire aux français moyens, de leur servir scrupuleusement la soupe qu’ils lui réclamaient. Il avait ce souci premier de faire de l’argent sur la médiocrité artistique et ne s’en cachait aucunement. Et ce, autant pour le profil que pour la satisfaction de son ego.

Il voulait être le premier.

Deux personnages se côtoyaient en lui. L’un sirupeux, l’autre aigre. Une tendre fleurette aux parfums de magnolia sous les projecteurs, un tyran derrière le décor.

La guimauve et le requin réunis.

Contrastes extrêmes ! Ses interviews font naître chez moi un rire intelligent : je suis rassuré de le voir si avisé, opportuniste, machiavélique, tellement loin de cette image inoffensive et bête qu’on a tous de “Cloclo”. Lorsque se manifeste en lui le loup, ses crocs acérés percent sans la moindre gêne le masque de son angélisme... Très “politiquement incorrect” pour notre époque !

Derrière cette image publique lisse et cette réalité professionnelle féroce, il n’y a pas de hasard ou de chance mais une volonté de fer. Le désir obsessionnel d’atteindre les sommets de la gloire.

C’est fou ce que certains hommes sont capables de faire pour rayonner sur le monde !

Adulé par les classes basses et moyennes, Claude François c’est, encore aujourd’hui, l’âme de la France simple, modeste et honnête.

Avec sa chevelure blonde et son indémodable beauté télégénique, si longtemps après sa mort “Cloclo”’est resté le “drapeau français des gens sans histoire.” La Jeanne d’Arc clinquante du peuple en fête. Un étendard immaculé aux couleurs des samedis soirs d’arrière pays...

Mais aussi un guerrier sans scrupule capable de tous les compromis pour conquérir de nouveaux marchés.

Par certains aspects évidents, Claude François, véritable machine à spectacles réglée au millimètre pour mieux séduire ses auditoires hypnotisés (ou franchement railleurs), c’est aussi l’esprit izarrien dans toute sa splendeur-misère.

Une minuscule mais étincelante chenille bariolée, souriante et totalement boursoufflée d’ego, fascinante à regarder s’agiter sur la scène.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/6qSVND7pybk

https://rutube.ru/video/7720e8f2e8f804e86b30c7592da60319/


https://rutube.ru/video/a7081a1c94d3e827a8925c047478ec1e/


http://www.dailymotion.com/video/x3x0o3o

23 commentaires:

Unknown a dit…

Je ne connaissais point ce chanteur. Sans avoir rien contre lui comme humain, je ne supporte ni le voir ( mine typiquement dupontesque) ni l'entendre. Je le trouve hautement INSUPPORTABLE.

Unknown a dit…

Je me suis fait violence en le regardant: je n'y trouve RIEN de l'esprit izarrien . Il y a, oui, le EGO,mais chez lui c'est le EGO QUI SE PREND EN SÉRIEUX ( ce qui m'est hautement insupportable), sans humour comme chez vous.

Unknown a dit…

C'est aussi drôle et autant vrai comme si je disais que je retrouve quelque chose de mon esprit chez l'autre François:

http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=_3scLqnUU3Y

Anonyme a dit…

Ce chanteur populaire ne représentait rien pour moi. Il ne me plaisait pas, je n’aimais pas sa voix ni les paroles de ses chansons. L’homme était connu pour ses maniaqueries et l’amour qu’il portait à sa petite personne. Il devait être invivable.
Et pourtant, j’en garde un souvenir précis. Celui du jour de sa mort. Ce jour où tout a basculé pour lui, tout a basculé pour moi.
Il n’y est pour rien. Hasard (beurc) du calendrier.
Ce nœud dans son parcours est un nœud dans le mien. Ce jour-là, j’ai emprunté un chemin. Celui du renoncement.
En tripotant son ampoule électrique, il abandonna la vie terrestre. Je sacrifiais la mienne, mon avenir.
J’aurai pu devenir une Dupont avec un grand D. Mais encore presque une enfant, je me dirigeais à grande enjambées vers la dupontesquerie de masse. Celle qui vote à gauche et qui a bien raison de le faire.
Ce fut une belle année. La seule vraie belle en fait. Oui, impression de liberté. Les deux pieds dans la vie active et la carte de pointage à la main, je gardais néanmoins la tête dans les nuages.
Ivre de jeunesse et fière de cheminer ainsi pour ceux que j’aimais.
Je n’ai plus quitté ce parcours. Il était trop tard. Plus j’avançais, pire c’était.
Je ne sais pas si le chanteur mal aimé voit plus clair là où il est mais moi, je ne vois plus rien.
Alors je regarde l’invisible. C’est plus simple.
Je n’aimais pas ses chansons. Sauf une peut être. Celle qui dit que pour moi aussi, « Mais qu’ils sont loin mes 17 ans ».

Hortense a dit…

Je dirais même je le haîssais, pour moi le symbole même de l'homme que j'execre. Macho, imbu de sa personne, tyrannique envers son perseonnel et pire avec sa femme. Je ne lui ai jamais trouvé quelconque talent, sa voix pincée son physique formaté, pour moi une mocheté.Et ne parlons pas de ses refrains pour pré-pubères ou minettes coincées. J'ai toujours eu des doutes sur la façon dont il est mort , je n'ai jamais cru à l'histoire de l'ampoule. Vu ses déviances sexuelles, j'ai ma petite idée...mais bon :)

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Hortense,

Il n'empêche que Claude François avait un réel charisme sur scène.

Aussi nulle que fussent et la chorégraphie et les paroles.

Sans parler de la musique systématiquement orientée vers la facilité commerciale.

Avec toute ses outrances, Claude François me fait rire en réalité et j'ai plaisir à le regarder jouer le rôle de chanteur-fédérateur-français.

C'est toute une mise en scène chez lui qui est réellement fascinante, je dois le reconnaître car derrière je sens une incroyable volonté d'être numéro 1.

Claude François, il faut le regarder au second voire troisième degré quand on est intelligent.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Hortense a dit…

Pour moi être intelligent c'est occulter les personnes insignifiantes et sans aucun intérêt ni talent. Mais à chacun sa conception..

Anonyme a dit…

Pour être le premier
Pour être le premier
Pour arriver là-haut, tout au bout de l'échelle
Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel
Pour être le premier
Pour être le premier
Pour goûter le vertige des hautes altitudes
Le goût particulier des grandes solitudes
Pour être le premier...

ça c'est du Goldman.Jean-Jacques.
Et c'est quand même autre chose.
Mais moi, j'ai un gout prononcé pour les prénoms composés. Chez les artistes bien entendu.

Anonyme a dit…

Pour, une fois n'est pas coutume, ne pas associer le sujet du jour (un par jour serait une bonne moyenne quand on réalise des chefs d'oeuvres en moins d'un quart d'heure)à ma petite personne, je réflechis à la raison pour laquelle Claude plaisait tellement.
Pas à moi en tout cas. Des numéros un français de l'époque, je préférais le physique et les textes de Sardou et la voix de Johnny.
Mais déjà je m'égare.

Claude François gagna son public en exploitant son côté assexué. C'est un précurseur sinon un découvreur. Il est le Christophe Colomb, le Magellan des mâles épilés.
Avant lui, les vedettes masculines devaient être très mâles.
Et à côté de lui, des danseuses au short de plus en plus court montraient à la France que la femme peut faire autre chose que remuer dans ses casseroles. Sur des airs à la Véronique et Davina par exemple. Pour se libérer de leur physique de ménagère de plus de cinquante ans à à peine trente.

Claude n'est qu'un reflet de la transformation de la société.
Dix ans plus tôt ou quinze ans plus tard, même avec son égo et son travail de forcené, il n'aurait été qu'un anonyme parmi tant d'autres.

Anonyme a dit…

Petite précisons de l'Anonyme du 27 Mars, 10h50.

Pour ceux qui ne comprennent pas, et il est logique qu'ils (elle) ne comprenne(nt) pas.
Quand je dis, la seule vraie belle en vérité, je ne veux pas dire que tout fut moche. Bien au contraire.
il y eut, comme dans toute vie de l'exceptionnel.
Il y a deux exceptions superbes à ce quotidien d'adulte.
Deux exceptions qui ont grandies trop vite mais qui me donnent beaucoup de joie.
Ce jour là, c'est à l'enfance que j'ai dit aurevoir. C'est là mon drame. Le monde des adultes est compliqué. Fini l'insouciance, le rêve.
La preuve, dans le monde des adultes il faut toujours se justifier. Rester dans le moule et dans le rang.
Simplement vouloir exister, c'est commettre un faux pas. Même quand on ne fait rien de mal.
Fin de l'apparté.

sansnom a dit…

@ Anonyme
Comme des millions de personnes je n'ai pas eu besoin à l'époque du cloclo clopinard pour comprendre que la femme voulait et se devait d'être libérée. Ce pantin désarticulé (surtout du cerveau) ne faisait fantasmer que les pucelles ou les sans cervelle.
Fin

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Anonyme,

Je pense au contraire que Claude François était beaucoup moins superficiel qu'on ne le croit. C'était était une personnalité dense, passionnante à étudier.

Derrière les paillettes de l'idole moi je vois une incroyable volonté de "réussite", un ego surdimensionné, la mise en oeuvre d'un plan de vie ambitieux et surtout, une vraie quête mystique cachée.

Je ne peux entrer plus dans les détails pour cette dernière affirmation car tout cela est du domaine secret du ressenti personnel, de l'intuition la plus intime, la plus subtile.

Raphaël Zacharie de IZARRA

luc a dit…

@ Izarra

Farraah Fauwcett Claude Francçois... je vois je vois...vous avez des goûts de...comment dire..

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Luc,

Ai-je montré une seule fois que j'appréciais la soupe populaire servie par Claude François ou la navrante production filmique de Farrah Fawcett ?

Aucunement.

Leurs oeuvres en elles-mêmes ne m'intéressent guère.

Ce sont les personnages, voire leur physique, qui retiennent mon attention, non leurs "créations".

Ne confondez pas l'adhésion du public aux productions à proprement parler avec l'étude de leurs auteurs. Ce sont deux choses très différentes.

Les chansons de Claude François n'ont aucun intérêt à mes yeux, cela ne signifie pas que la personne Claude François est inintéressante.

On ne peut pas d'un stupide revers de main balayer une vie, une personnalité sous prétexte qu'on déteste les navets.

Raphaël Zacharie de IZARRA

luc a dit…

désolé izarra que ce soit la personnalité du pantin ou de la botoxée, elle sont sans intérêt. L'égocentricité du premier est aussi pitoyable que la peur de vieillir de la seconde.

alain a dit…

heuuu.claude francois claude francois....moi c'est jean ferrat qui m'interpelle

Unknown a dit…

Teste

alain a dit…

@liliana
Vous avez honte de vous pour mettre l'avatar d'une belle femme?

Unknown a dit…

Alain,
Je n'ai pas honte de la matière, du physique illusoire.D'ailleurs tout le monde peut me voir sur certaines vidéos de Raphael, pas la peine de mettre ma bobine partout... Si j'ai mis Farrah en avatar, c'est pour d'autres raisons que je ne commenterai pas, pour ne pas décoder ce mystère izarrien.
Ce qui est essentiel c'est que j'ai toujours le courage de mes propos et je signe mes pensées de mon nom.
Liliana

Unknown a dit…

Alain,
La beauté et la laideur sont au-delà de l'aspect physique. A mon avis la plus belle femme du monde n'est pas Miss World, mais celle a qui l'amour de son compagne lui met une auréole:
http://www.dailymotion.com/video/xpp7yk_jesus-de-vire-raphael-zacharie-de-izarra_news
Et j'ai senti besoin de le dire publiquement, pour contrebalancer toutes les méchancetés que j'ai vu écrites sur ce blog a l'adresse de Isabelle - chaque fois sous l'anonymat . Cette preuve de sa beauté poétique va annuler toutes les méchancetés passées ou futures.
Liliana

hortense a dit…

liliana

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous affichez la photo d'une femme qui ne correspond en rien de qu'elle est devenue ensuite. Cette image n'est qu'un leurre. Elle n'a plus rienà voir avec ce que cette personne est devenue, la preuve.
http://gomezwrestling.com/studionet-farrah-fawcett-health-update-june/
D'ailleurs j'ai beau me creuser , vous et izarra qui prônez le naturel au galop et qui réfutez tout artifice tant physique que moral. Farah est le type même de tout ce qui est faux, trafiqué mutilé, botoxé fardé. une "poupée" barbie transformée en quasimodo

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

Hortense,

En effet, c'est le grand paradoxe izarrien que vous pointez habilement du doigt ici...

Cela dit les contradictions ne me font pas peur.

Elles font partie de la nature humaine. Un exemple : nul n'aime faire la guerre et pourtant le monde en certains endroits est à feu et à sang.

Hé bien ça c'est un sacré paradoxe : à l'échelle mondiale, historique et individuelle !

Raphaël Zacharie de IZARRA

Unknown a dit…

Hortense,

Vous avez raison, pour moi aussi Farrah - comme dans la photo que j'ai mis ( jeune, belle, et naturelle) c'est une leurre, ou plutôt un symbole. J'ai bien compris que personne autre sauf Izarra et moi ne comprend, ni approuve cela. Ce qui fait une partie de sa beauté a mes yeux.
Liliana

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet