Je crois que Farrah Fawcett était une superbe femme tout à fait
raphaëlique. Et ce, en dépit des vieilles idées reçues ou des plus immédiates
apparences.
Je m’explique.
Qu’appelé-je “une vénusté raphaëlique” ?
C’est très simple. Une créature raphaëlique, c’est Farrah Fawcett. Sans
aucune référence ni avant ni après elle.
Une chimère palpable faite de chair et de rêves, d’électrique beauté et
d’azuréenne émanations.
Un charme anti-asticotien par excellence.
Anti-escargotique me corrigeront certains esprits moins subtils, croyant
faire preuve d’érudition. Hé bien je persiste à soutenir
qu’“anti-asticotien” est le terme le mieux approprié. Le sujet est
pointu, l’affaire sensible : il s’agit de célestes échos si bien incarnés par
les traits fawcettiens donc je mets un point d’honneur (mais aussi dans un
souci d’honnêteté purement linguistique) à émettre en ces circonstances des
vocables précis.
Du fond de sa sépulture les restes jaunis de la magnétique texane à la
mâchoire ample et anguleuse démentent, au premier abord, le qualificatif
“anti-asticotien”, certes.
Mais le côté intensément raphaëlique de celle qui de son vivant fut par son
féminin et asexuel éclat l’égale des astres non seulement galactiques mais
également extra-galactiques, fait faire abstraction aux esprits supérieurs de
l’oeuvre “mollusquière” sur ses os. Le ver du tombeau ne ronge que ce que l’oeil
du profane capte.
Mais le ver laisse intact le verbe.
En cela j’affirme que Farrah Fawcett vivait sous d’invisibles mais
puissants principes prioritairement raphaëliques.
La poésie est dans le mot plus que dans le ventre.
La musique dégagée par le front de feue Farrah Fawcett équivaut au son doux
et mélodieux d’une flûte résolument anti-asticotienne.
La vérité lyrique est dans le langage suprême. Pour cette raison je pense
que Farrah Fawcett était avant tout une conception anti-asticotienne hautement
raphaëlique.
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/aef67fa3cb66b14078a8ddd251b7c856/
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2 commentaires:
Un très bon texte. La poésie est dans le mot, le mot descende du Verbe, prend l'humain habit de la parole ou de l’écriture et remonte vers le Verbe élevant a la noblesse céleste,la nature humaine. On ne peut pas se lasser de la Poésie, du Soleil et de la Lune, comme on ne peut pas se lasser de la Beauté.
" Le ver laisse intacte le Verbe" une belle vérité spirituelle trop simple pour être dite autrement que sous l'aile de l'inspiration.
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