dimanche 30 juin 2019

1500 - Paix sur la Lune

Dans une existence révolue, j’ai habité sur la Lune.

Je vivais dans une autre peau, un autre millénaire, un autre monde.

Sur un sol lointain, sous un ciel étranger, dans un jardin reclus.

Je résidais en cet endroit plein de silence et de mystère, contemplant l’horizon morne et énigmatique. Je m’ennuyais mortellement là-bas, il est vrai. Mais j’y éprouvais aussi de merveilleux sentiments.

Je m’interrogeais sans fin, mélancolique, au sujet des étoiles, de la planète bleue, des paysages séléniens figés qui formaient mon quotidien monotone et beau...

Je passais de longues journées en promenades lentes et solitaires, entouré des pierres lunaires, observant les ombres changeantes, admirant cratères et vallons, empruntant des chemins qui me menaient vers des roches et des sommets, des espaces de rêves et de poussière, des lieux lumineux et perdus.

En réalité je ne me sentais pas seul du tout : les silhouettes de roc autour de moi et le visage azuré dans le firmament formaient d’excellentes compagnies, de jour comme de nuit.

Ces spectres paisibles troublaient mon âme. Ils me plongeaient dans de profondes ivresses poétiques. Et je vagabondais dans ce grand désert peuplé d’images, de reflets, de figures vagues, parmi des lignes effacées, des traces disparues.

Habité par d’étranges et immobiles présences.

Rochers ou fantômes, ces formes amies n’étaient que des statues mais je les aimais comme des poèmes.

Et je vécus là, longtemps. Dans l’absence de tout, au coeur de l’océan cosmique, éloigné du réel, bercé par une infinie sérénité.

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https://youtu.be/raugnjGnKN0

vendredi 28 juin 2019

1499 - Eloge funèbre pour mon oncle Henri

Henri était une tête.

Un sacré ciboulot. Un cerveau. Un puits de pensées.

Il en avait dans le mou.

C’était une forte caboche également.

Athée, brillant, érudit (et même savant), mal habillé, bien intentionné, intellectuellement féroce et socialement assez imbuvable, ce clodo révolutionnaire ne pouvait mourir que comme un homme ordinaire : avec l’humilité, ou plutôt l’insouciance, l’indifférence de ceux pour qui la mort n’est rien.

En silence et à l’ombre.

Pourtant, avec sa barbe de prophète démodé, son front de penseur d’un autre siècle, sa production cérébrale pure, il en imposait ! Des allures augustes, des mots éclatants, des vues profondes, une voiture pourrie...

Railleur, sage et tonitruant, il sortait des vérités philosophiques ou égrillardes dans la puanteur des volutes de son mauvais tabac.

Et on l’écoutait, amusé, surpris, impressionné par cette statue impénétrable. Le personnage flamboyait par sa cervelle, déshonorait ses hôtes par ses tenues ternes, sa mise négligée, ses vieilles godasses.

Il est mort, après une existence longue, riche, humaine. Mort comme meurent les chiens, c’est ce qu’il voulait. Ne pas faire de bruit, partir comme on naît : tout banalement.

Lui le médecin, lui le raisonneur, lui le crâne pensant, il avait du coeur... pour la vérité. C’est à dire l’intelligence seule.

Mais qu’est-ce que l’intelligence sinon de l’esprit ? A sa manière n’était-il pas épris d’âme, finalement ?

Il ne croyait en aucun soleil divin, en nul astre supérieur, pas même en une étincelle de survie...

On lui souhaite la Lumière.

mardi 25 juin 2019

1498 - Pot de nouilles

Pour comparer Farrah Fawcett à une fleur de notre Terre, il faut être imbécile, creux, niais, lourd et vain.

Moi, je ne veux pas seulement me montrer léger, spirituel, drôle, mais encore faire preuve de géniale fausse nullité dans la subversion esthétique en associant cette face de sirène à une soupière remplie de nouilles au beurre.

Ou à une tarte aux salsifis.

Et même, à une autruche divinement perruquée.

Cette femme aux allures d'ange incorruptible qui chiait comme n'importe quelle autre femme plus ordinaire mérite, au lieu de ces comparaisons florales éculées et insipides, de recevoir en pleine tronche les hommages ravageurs et mémorables, patatesques et indélébiles de ma folle plume abreuvée de rêves éternels et de jus de haricots.

Là, elle brille supérieurement car je lui destine des flammes issues non de ternes et tristes cierges qui s'éteignent au moindre souffle importun, mais provenant de l'inextinguible et intarissable puits de mes pensées de vérités et de mes mots d'artifice.

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https://youtu.be/rHYx-QELENQ

lundi 24 juin 2019

1497 - Je volais

L’azur était à portée de ma main d’enfant, je touchais les nuages d’un geste fou et naïf.

Mais assez précis, assez résolu, assez exalté pour que le bout de mes doigts atteigne immédiatement la première marche menant à cet autre ciel qu’on appelle le rêve.

Et qui est peut-être tout simplement -au moins vu de mon jeune âge- une autre forme de réel.

Bref, à partir de ce moment-là je décollais du sol.

Soutenu dans les airs par la seule force de mon âme candide et enflammée, je voguais dans les hauteurs de mon village, planant allègrement aux alentours du vieux moulin, allant ici et là au-dessus des toits, des bois et des champs...
.
Si abstraitement que, d’en bas, nul ne me voyait sillonner l’espace aérien de cette petite cité nommée Warloy-Baillon.

Et cependant, emporté par les ailes invisibles mais non absente, non inexistantes de ma fougue puérile, je sentais bien que mes pieds n’étaient plus posés sur le sol, que mon corps se balançait dans la nue, frôlé par les oiseaux, que ma tête était bercée par les vents, caressée par les flots de lumière...

Même que je croisais des canards, des papillons, des brindilles d’herbe...

De là-haut je voyais également les vaches paître dans les prés, apercevais les jardins entourant le clocher, reconnaissais les gens cheminant dans les rues...

Depuis cet empyrée local aux envergures champêtres, aux allures agrestes où je tournoyais, flottais, filais, je me sentais l’égal des chouettes, le compagnon de la Lune, l’ami des cumulus...

Et même, le chevaucheur de la Mélancolie.

De ces fugues aériennes douces et fulgurantes dont personne étrangement ne semblait s’apercevoir, je revenais plus léger encore, plus éveillé que jamais, heureux d’engager ma vie en ce monde avec l’horizon pour destinée, le ciel pour idéal.

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https://youtu.be/H0Y238pDjtg

https://youtu.be/kqvY-4fhcmk

1496 - Salade cosmique

Son front était une blanche et lisse endive du Nord, ses pommettes deux fraises pas mûres de Bretagne, ses lèvres un duo de haricots pas verts du tout, sa face potagère enfin une belle poire de mon jardin.

Farrah Fawcett arborait un visage horticole plein d’esthétique fécondité et de magnétique mystère.

Je me demande si elle ne provenait pas d’un idéal olympe végétal, c'est-à-dire si elle n’était pas issue du glorieux croisement d’un plan de tomate prometteur et de la sève allègre d’un cornichon sorti d’une terre saturée de lumière...

Toujours est-il que je me tape quasi quotidiennement de la blonde et défunte texane à diverses sauces, toutes plus légères et digestes les unes que les autres !

En réalité, je ne pense pas sérieusement que cette créature fût née dans quelque improbable hortillonnage de ce monde ou d’ailleurs mais, de manière certaine, je lui prête des vertus proches de celles qu’offrent ordinairement les asperges et les patates : elle verdit mes rêves d’esthète de sa fraîcheur naturelle et parfume mes soirées honnêtes de suaves émanations aux résonances proustiennes.

L’étrange puissance du choux-fleur générant des vapeurs de nature éthéréenne aux répercutions galactiques...

Ou le légume venu du plancher des vaches qui devient hôte de la Voie Lactée.

Sont front était un clair chicon de Picardie, ses pommettes deux framboises pâles de chez moi, ses lèvres une paire de flageolets fins.

Et sa face est devenue un astre éternel qui rayonne dans le firmament.


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https://youtu.be/b2K-n9DpWXY

samedi 22 juin 2019

1495 - Vertige architectural

La place était vaste, profonde, anguleuse.

Entouré de sommets, érigé d’art, parsemé d’éclats, l’espace où se croisaient les humains brillait d’une gloire architecturale sans égale.

Des hommes, des femmes, des enfants, des oiseaux peuplaient cet endroit consacré à la Civilisation.

C’était un temps de lumière, de fierté, d’honneur. Un siècle construit sur le roc, fait pour le rêve.

Dans ce monde il y avait de l’amour et des épines, de la haine et de la plume, de la douceur et de la force, de la flamme et de la férocité... Des vertiges et des idées, des mots et des larmes. Des fleurs et des ronces.

La société de cette époque moderne reflétait celles des âges immémoriaux, avec leurs piliers immuables, leurs vérités éternelles, leurs temples inchangés.

Les monuments de ce point crucial de la cité, avec leurs lignes majeures, leurs formes souveraines, la majesté de leurs faces, incarnaient l’esprit de cette ère dédiée au beau, au haut, au vrai.

Ces édifices aux ombres géantes, nés de bâtisseurs aux visées prometteuses, constituaient le pur écho de ces jours pleins de dignité.

Lorsqu’une passante au front rayonnant de beauté, Farrah Fawcett pour la désigner expressément, traversa il y a longtemps ce lieu déjà oublié, l’air de la Terre répondait tout naturellement au bleu du ciel.

A travers la folle allégresse qu'inspiraient les traits de son visage.

Et par les fastueuses légèretés des constructions de béton imprégnées d’idéal.

Triomphales.

Les créations réfléchissaient la créature.

Ou plutôt, les oeuvres qui faisaient résonner les heures de la vie acclamaient celle qui passait...

vendredi 21 juin 2019

1494 - Je veux la gloire !

Je veux la gloire.

Au prix de tout ce que j’ai. Je veux les sommets, je veux le triomphe, je veux la lumière.

Dans les pleurs, la douleur et le sang, même si j’ai tort.

Dans le feu, dans l’orage, dans le jour ou la nuit, à l’ombre ou sous le Soleil peu m’importe !

Sans honte et sans regret, je veux la divine brûlure.

Parce que c’est ma vanité, ma médaille, mon or et mon sort.

Je veux la gloire, je veux les femmes, je veux les projecteurs.

Mais me fous du lucre qui pour moi n’est que du toc.

Mon dada à moi, c’est l’ego.

L’égal des astres, et non des escargots, voilà ce que je veux être. 

Le reste, c’est pour les gogos.

Mon destin à moi, c’est de briller. Par mon JE suprême.

Je veux la gloire, je veux les regards, je veux les égards.

Et laisse le fric à ceux qui n’ont rien dans le froc, qui ont le trac, parce que mon truc à moi ce n’est pas le confort mais le roc !

Je veux la gloire, les lauriers, les palmes, et tous les feux d’artifices qui vont avec.

Je veux les hauteurs, je veux les laudateurs, je veux les honneurs.

Le haut et non le bas, tel est mon lot.

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https://youtu.be/_jVnUpkYU4Y

lundi 17 juin 2019

1493 - L'envoyée

La dernière heure est arrivée. Je suis au seuil de l'inconnu, face à la mort.

Le spectre se lève et me fixe.

Il me désigne l'invisible. Je ne comprends pas.

Il approche, je recule. Il se dresse, je tombe.

Son bras auguste me relève.

Je suis debout et je chemine à ses côtés.

Sans chanceler.

Je marche et j'ai l'impression de voler.

Je lui demande son nom, il me répond qu'il est mon aile, mon aide, mon phare, mon ciel.

Dubitatif, je scrute son visage, sa silhouette. Il ressemble à ces choses vues et oubliées, si chères et cependant si lointaines.

Comme un paysage incrusté dans le granit de l'enfance, un souvenir que l'on sait sacré mais déjà perdu dans les brumes des jours...

Je progresse d'un pas égal avec mon guide.

Il m'emmène vers un horizon de mystères et de légèretés.

J'ignore si j'avance ou si je monte mais je vois que tout s'élargit, s'éclaircit, s'embellit.

Nous parcourons encore d'éclatants espaces et de magistrales étendues, parsemés d'indicibles étrangetés, avant d'arriver au sommet d'un lieu de blancheur.

Là, dans la lumière de cette aube sans fin, je reconnais la présence.

Elle porte les traits ineffables de Farrah Fawcett.

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https://youtu.be/5CWignnjOAI

1492 - Particule essentielle

Le Soleil se lève sur les choses et les hommes.

Le monde, peu à peu, brille.

Ses beautés sont ravivées sous l'originelle lumière et sa gloire grandit d'heure en heure.

Figure de l'infini, la mer répond au bleu du ciel par l'immensité de ses flots.

La Terre abreuvée par les nues s'enivre d'azur, de vie, de verdures.

L'Univers s'harmonise dans sa divine folie.

La Création produit ses fleurs et ses douleurs, ses trivialités et ses miracles, ses lourdeurs et ses légèretés.

Notre astre rayonne, souverain.

Ailleurs, dans les profondeurs de l'éternité, des milliards de rivages font chanter leur écume et autant d'âmes nouent des liens prodigieux sous d'indicibles firmaments..

Ainsi va la marche de ce qui est.

Dieu contemple son oeuvre.

Un visage, un seul, un être à nul autre pareil, une créature, une flamme, un nuage, une Lune, une eau claire, un mystère nommé Farrah Fawcett apparaît.

Hélios se couche, c'est demain que tout commence.

samedi 15 juin 2019

1491 - Du sable à l'horizon

Je marchais sur les galets de Cayeux-sur-Mer, les yeux dans les nuages, l'âme pleine de désirs mystérieux et beaux.

J'avais soif d'infini, faim de frites. Envie d'azur et de patates dorées. J'étais avide d'étoiles et de friture.

Face au large, ivre de bonheur, je me gavais de nourriture terrestre, de vent et de ciel.

Les pommes-de-terre me brûlaient les doigts et cet or alimentaire, cette huile brillante me rappelaient la chevelure de Farrah Fawcett et son sourire à l'astrale clarté.

Et là, au bord du rivage, ingérant ce succulent féculent imbibé de gras, j'éprouvais des vertiges esthétiques dignes des véritables initiés...

Clownesques aux yeux du monde, séraphiques en réalité.

Et tandis que mon esprit s'abreuvait de maritimes beautés, que mon estomac s'emplissait de nécessaires et délicieuses bagatelles, que mon coeur battait pour une cause aussi papillonesque qu'intemporelle, je devinais que les rêves d'enfant se perdaient dans le lointain.

Et peut-être, étrangement, se réalisaient plus haut dans les brumes.

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https://youtu.be/40XFKlIBLrU

vendredi 7 juin 2019

1490 - Multiculturalisme

Longtemps, je fus indifférent.

Ou inconscient.

Quasi apolitique. Avec, je l’admets, un conditionnement gauchiste.

 Civiquement passif, gauchissant par défaut.

Dés qu’on a parlé de multiculturalisme avec une connotation positive, j’y ai cru.

Mais bêtement.

Par simple paresse intellectuelle, par naïveté, sans réfléchir, comme on croit d’emblée aux vérités techniques du mode d’emploi d’un appareil utilitaire. 

Je gobais les messages avec indolence : ”l’immigration est une chance pour la France”. J’avalais la propagande avec docilité : “les immigrés sont une richesse pour la France”...

Puis, comme tous les abrutis perfectibles dotés d’un minimum de lumière, j’ai fini par ouvrir les yeux.

L’évidence, l’éclatante, la lumineuse, la pénétrante évidence s’imposa à moi. 

Cette vérité pleine de bon sens que la plupart de mes concitoyens devenus idiots, sclérosés, crétinisés par l’endoctrinement idéologique, semblent avoir oublié : le vrai trésor, la véritable opportunité pour la France, ce sont les français !

Prétendre que le loup est une bénédiction pour la bergerie est une criminelle ineptie étatique !

Marteler que ce qui fait l'éclat et la prospérité d’une parfumerie, ce sont les porcs qu’on y a introduits est une abyssale imbécillité !

Affirmer que notre fromage est encore meilleur si on l’accompagne de sable du désert ou de manioc est une folie doctrinale !

S’ingénier à vouloir “enrichir” de ronces un jardin de fleurs tient de la pure perversion d’esprit.

Ce qui fait la force, la valeur, l’unicité d’une CULTURE, c’est précisément qu’elle ne ressemble à aucune autre et qu’à l’image de l’huile et du vinaigre qui se détestent mutuellement, elle ne souffre aucun corps étranger.

Ce qu’on appelle “MULTICULTURALISME” est un non-sens, une aberration, un paradoxe radical. Métisser un diamant, c’est le dénaturer, l'abâtardir.

Si vous ajoutez du coca-cola dans du vin, vous allez non pas améliorer mais au contraire corrompre ces deux breuvages.

Nos maîtres, qui agissent sur les cervelles amollies, savent évidement tout cela en réalité. 

Ils sont les premiers à ne surtout pas croire en ces sornettes démagogiques.


Mais ils feront tout pour que, vous les moutons, y adhériez.

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https://youtu.be/S_tZ5EccVp4

1489 - Du sol au Soleil

Elle avait une tête de tournesol, un corps d’asperge, des chevilles de percheron et plein de nuages dans les yeux.

On aurait pu la comparer à une hirondelle, ce qui aurait été une excellente image, mais je crois qu’elle était plus proche du Polichinelle somptueux que de l’oiseau-flèche.

Joliment contrefaite sous le fard et l’artifice, éblouissante au naturel, Farrah Fawcett fut une étincelante casserole.

Une cloche au son de fée, une trompette au souffle d’azur, un arrosoir au bec angélique, un entonnoir au chant de rossignol.

Une sorte d’enclume américaine aux ailes de libellule.

Quelque chose de pas très français mais de hautement nébuleux.

Volant dans la Voie Lactée. 

Loin de nos potagers, finalement. Aux antipodes de nos sols horticoles, à bien y réfléchir. Hors de nos terrestres plantations, paradoxalement.

Elle qui avait une tête de girasol, un corps de corrude, des chevilles d’ogresse, de l’éther dans le regard...

Et une destinée pareille aux astres ne s’éteignant jamais.

mardi 4 juin 2019

1488 - Ben Laden

Personnellement le personnage de BEN LADEN me plaît beaucoup.

Je ne parle pas de son combat politique, de son idéologie, du terrorisme ou de la religion qu’il incarnait mais de l’oiseau.

Ou du lion, du cerf, du coq, de l’étalon...

Enfin bref, du phallocrate triomphant !

Une belle bête en réalité. Un loup plein d’élégance. Un ogre de masculinité racée.

Avec sa barbe ténébreuse, sa face rayonnante, sa haute taille et son regard d’aigle, l’épouvantail était magnifique.

Il avait les séductions des grands seigneurs, l’envergure des vrais princes, l’éclat des astres d’exception.

Une gestuelle de fauve tranquille, une prestance de roi antique, un sourire d’animal... Entre le prophète biblique et le félin sauvage.

La beauté du chêne, le charme de la rosée.

Son charisme prodigieux auprès des femmes prouve, par-delà les mensonges de ce siècle abâtardi, que la virilité intègre, pure, entière et pleinement assumée est le meilleur argument de l’homme supérieur.

Seuls les petites natures et autres insignifiants moineaux n’osent pas déployer ainsi leurs ailes, arborer une telle crinière, exposer une si belle carcasse.

Voilà un beau spécimen de force, de puissance, d’énergie, de pouvoir !

Ben LADEN fut, selon moi, un des plus admirables représentants du noble machisme.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/z2XdXcVZ5uI

samedi 1 juin 2019

1487 - Je pissais dans la mer

Très jeune, je me trouvai face à la mer du Nord.

Du haut de mes six ou sept ans, je me percevais comme un grain de sable devant l’immensité des flots.

Ces grandes étendues m’impressionnaient. Les vastes espaces maritimes me semblaient infinis.

J’avais les chevilles dans l’écume, plein d’interrogations dans la tête, le coeur naviguant sur les vagues, mes poches remplies de coquillages.

Et de la candeur dans le regard.

L’envie me prit de me soulager dans l‘eau. Je trouvais amusant l’idée de faire jaillir de mon flanc puéril cette source intime et de la voir se joindre à cet incommensurable ciel liquide.

Alors j’accomplis mon geste innocent. Le déluge commença.

Et là, une grande chose se produisit.

Je vis une pluie argentée chanter au contact de la marée. Dans mon esprit juvénile, je compris soudain les rapports prodigieux reliant les éléments entre eux.

A travers l’ondée issue de mes entrailles s’unissant au torrent marin, je devinais les mystères de la nature, les secrets du Cosmos, la fantaisie de la vie, les miracles de la Création.

Et la présence de Dieu.

Ainsi mon urine d’enfant rejoignait les profondeurs de l’Univers pour les agiter un peu plus. Je faisais briller la matière, ensemençant le réel, la vie de quelques gouttes d’urée. J’abreuvais le monde de cette averse tiède, joyeuse et naïve...

Et puis finalement, dans cette communion des fluides, je participais au grand ballet cosmique...

Et je pissais, émerveillé, étonné, intrigué, enchanté, heureux de ma découverte !

Ma journée se passa au bord du rivage, dans les rouleaux et dans la lumière.

Le soir venu, fatigué, je me reposai sur la plage en rêvant sous les étoiles.

Je sentais ma vessie se remplir, l’onde salée naître en moi : le sel et le flux de mon corps se mêleraient bientôt au sel et au flux de l’Atlantique.

Et je somnolais encore un peu, vaguement conscient de retenir dans le creux de ma chair une partie de la genèse.

Dans mes viscères sourdait un nouvel océan.

1486 - J'étais dans le ciel

Enfant, je décollais souvent de terre.

Je montais très haut vers la lumière, côtoyant oiseaux, astres et fantômes, si proche des rêves, si loin du sol.

En fait, j’avais la tête dans les nuages.

Quasiment dans la Lune.

De cette distance, avec un oeil pour le monde, l’autre pour le ciel, je percevais les grandes comme les petites choses.

Et je voyais des âmes derrière les êtres.

 Mais aussi de l’azur dans la pourriture, de l’infini chez les fourmis, de la raison dans l’horizon, de la vie dans l’invisible. 

Et j’imaginais de la neige sur le Soleil.

Je fondais d’un bonheur puéril sur ma planète peuplée de ces pensées aussi dures que le vrai !

Dans le lointain, des silhouettes me faisaient signe.

D’où venaient ces visiteurs ? Qui étaient ces étranges messagers ? Pourquoi se présentaient-ils à moi ? Que me voulaient-ils ?

Je me sentais l’hôte privilégié de demeures sacrées, l’élu de la Création voyageant hors du vaisseau terrestre, le passager de l’éternité posé sur des ailes mystérieuses..

Lors de mes ascensions enfantines, le jour était idéal, les visages apparaissent clairs, les paysages devenaient blancs, l’Univers brillait.

J’étais jeune, j’étais innocent, j’étais subtil.

Ma conscience était bleue.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet