mardi 31 juillet 2018

1284 - Eau claire

Pour celle qui tomba d'une galaxie, épousa la cause des astres, s'éteignit dans l'ombre et la ruine à l'égale de toute fleur, de toute étoile, de tout être, ma plume plane en hauts lieux.

Et à travers mes flots verveux je déverse dans l'espace lyrique des idées d'immensité, des sentiments d'océan, des éclairs de blancheur.

Par-delà ses os ensevelis, son image révolue, ses traits anéantis, je respire la lumière de la beauté.

Je la vois dans les dunes de Fort-Mahon, dans la poussière de la Lune, à l'horizon de chaque hémisphère, au bord de l'eau à demi-mots, dans le vent en plein souffle, au coeur des nuages au niveau de la ville de Sens...

Elle brille dans la pluie, demeure dans mes souvenirs, s'éternise dans l'infini.

Farrah Fawcett fut une Vénus spéciale, une muse sidérale, une fée sidérante, une fête de chair et de Ciel. 

Et moi, je continue de chérir son visage et de m'alimenter de ses effets.

Et je chemine dans les clartés sans nom, sans mesure qui s'ouvrent devant moi, étonné et plein d'allégresse, en tenant l'Univers par la main.

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https://www.youtube.com/watch?v=_akK63doe_4&feature=youtu.be

jeudi 26 juillet 2018

1283 - Assiette de Farrah Fawcett

Elle était blonde comme un soleil de blé mais moi je la voyais bleue tel un cristal, aussi blanche que la Lune, verte à l'image des haricots de mon jardin.

Farrah Fawcett avec sa chevelure de fée, sa face géométrique, son sourire astral était tout un théâtre, toute une esthétique, toute une flamme vue depuis mon potager.

Avec sens des contrastes, voire ironie, j'associe son front pur aux visages écarlates de mes tomates mûrissantes, ses lèvres claires à ma fraîche salade, se sjoues creuses aux patates joufflues issues de mes sillons fertiles.

L'artichaut aux couches multiples, le pâle navet auréolé de son rouge éclat, la carotte longiligne au teint vif incarnent  les naturels artifices que je retrouve, sur un plan plus aérien mais tout aussi horticole, chez cette fleur sans égale que fut cette femme aux traits irréels, aux ailes oniriques, aux airs d'ange.

C'est pourquoi je pense invariablement à ce papillon cosmique à chaque fois que je déguste une ratatouille de mon jardinet aux parfums légers de légumes mêlés de rêves.

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https://www.youtube.com/watch?v=koz4F4geCDw&t=14s

1282 - Tournevis

Je suis un tournevis égocentrique tournant sur lui-même pour plonger dans le coeur de sa précieuse petite personne.

Je sonde mon intérieur vaste et vide en quête d’enivrante autosatisfaction, de clinquante vacuité et de scintillants artifices.

Je respire l’air vain de mes mots creux, gonfle telle une baudruche et éclate d’un exquis bonheur artificiel !

Je m’enfonce dans des murs de vent, fais des ouvertures dans l’espace de mes lignes oiseuses puis retombe dans de terribles puits de silence que j’estime immérités, moi qui suis fait pour vivre dans l’infécond et tapageur bavardage...

Je suis un bavasseux tournevis à l’écume molle, une résonnante coquille d’escargot aux antennes flasques, une larve verbeuse qui cherche à duper la galerie.

La tige d’acier que je suis perce la poire que je suis.

Je fais un tunnel au milieu de moi-même pour me regarder dans le dedans. Et je vois que je suis un tournevis qui se regarde en train de faire des oeuvres de tournevis.

Je suis un tournevis.

Rien qu’un tournevis. 

Et maintenant je ne sais plus qui je suis car j’ai comme un trou de mémoire dans la tête.

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https://www.youtube.com/watch?v=uvkKGa-ttTs

mercredi 25 juillet 2018

1281 - Pôle Nord

Je rêve de me prélasser sur la glace éternelle, lumineuse et lunaire de cette région sinistre et belle qu’on appelle “le Pôle Nord”.

Cheminer, l’âme aussi dense que des glaçons, sur ses plages de mort faites de givre, de vent, de vide.

Faire naître de ce cauchemar blanc le plus doux de mes songes.

Glisser sur ce sol de sel sous le ciel en gel et voir tomber des flots de sucre.

Là-bas l’écume se fige et les flocons, tels des nuées d’anges tranchants et sévères, imposent leur loi létale sans aucun espoir de dégel.

J’aimerais devenir l’hôte solitaire de cette contrée où jamais le Soleil ne fait fondre le paysage dur comme la pierre, où la terre n’existe pas, où seule règne la neige.

Voyager dans cet océan congelé et frémir sous le chant d’Éole, me faire bousculer par son souffle rude...

Puis m’endormir et peut-être me laisser mourir pour devenir statue de marbre au milieu de ce désert immaculé quand il m’enlacerait de ses ailes de silex.

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https://youtu.be/pelPPCIJ9cc

mardi 24 juillet 2018

1280 - Le sucre, c'est pour les ramollos !

Je déteste les caresses.

Moi je suis un dur, une épine, un coeur de pierre.

Les doux sentiments, c’est trop ennuyeux.

La tendresse, c’est bon pour ceux qui bavent comme des limaces. La coquille d’escargot qui leur sert de “parapluie de poule mouillée”, pour moi c’est du toc !

Moi il me faut de la flamme, de la glace, du fer et pas de chansonnettes !

J’aime la compagnie des loups, des chiens féroces et autres carnassiers choisis.

Mais aussi des vipères au venin assassin. Plus il y a de crocs, plus les baisers ont de la saveur !

Et moins il y a de place pour les guimauves, mieux je me porte, encerclé de mes amis à larges gueules... Affamés comme moi de mets épicés.

Moutons à la laine de soie s’abstenir.

Le romantisme est la rêverie des faibles, le bonbon des efféminés, le foin des fragiles.

Pour mon appétit d’ogre, il me faut avaler des orages de grêle, boire de la poésie tord-boyaux, digérer de la viande de gargouille.

Il faut savoir qu’après ces festins olympiens je chie de la lumière toute crue qui illumine le firmament.

Tandis que les adeptes de confitures à la fraise des bois ne produisent que d’insipides chiures de mouches sur leur plafond de plâtre fade.

Non vraiment, la liqueur des porteurs de dentelles n’est pas pour mon âme de roc.

Je suis fait pour la gloire des géants, non pour l’émotivité des nains.

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lundi 23 juillet 2018

1279 - Né sur Terre

Je voyais un horizon mystérieux, lumineux, accessible, devinant une réalité impalpable.

Je savais que le Soleil, le ciel, l'infini me faisaient signe pour me dire : "Viens, regarde, ris, chante ! Tu es un enfant de l'Univers, je suis ton créateur, tu es une fleur de glaise et d'esprit, tu es né pour hériter de l'éternité."

Et sur la plage l'écume m'ensevelissait. Et ce fracas de l'onde contre mon jeune corps était le plus doux des sourires que m'adressait le Cosmos.

Cette lumière, cette flamme, ce souffle, cette force, ce miracle, j'avais bien mieux que des mots pour en parler : il me suffisait de désigner l'immensité de l'océan, la délicatesse du coquillage, l'éclat du lointain, la simplicité des dunes.

Et dans mon âme chaque grain de sable équivalait à une étoile, et chaque goutte d'eau débordait de vie, et chaque seconde brillait.

Et ma joie d'exister, mon bonheur d'être, cette grâce, ce vent, ces vagues, je les nommais DIEU.

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https://www.youtube.com/watch?v=HZdHMO0FAQk

dimanche 15 juillet 2018

1278 - J'ai soif d'injustice !

Moi ce qui m’exalte dans la vie, c’est de favoriser l’injustice !

Ce qu’on appelle l’injustice du moins... Mais qui pour moi n’est qu’un aspect des richesses de l’aventure terrestre.

Pour les uns l’injustice sera de ne pas avoir la même taille que le voisin. Selon quelques minorités elle se manifestera de façon criante dans le fait de ne pas arborer la même couleur de peau que les autres peuples. Aux yeux  des chétifs elle s’exprimera prioritairement dans le fait de ne pas avoir la même résistance aux maladies, les mêmes capacités intellectuelles ou physiques, que telle personne ou telle ethnie...

Pour un gauchiste ce qui est injuste c’est de grandir avec des déterminismes socio-culturels, autrement dit de naître dans une famille d’ouvriers ou bien de s’épanouir dans la religion catholique. Sans possibilité d’échapper à ces cadres pré-définis.

Bref l’inégalité des expériences individuelles, le déséquilibre des chances de chacun de nous (et même l’accumulation des malchances de certains), les avantages innés des uns et les lacunes ou handicaps des autres, enfin ce qui fait la spécificité des parcours humains -autrement dit leurs diversités- n’est-ce pas cela précisément qui fait tout l’intérêt du monde, de l’Humanité, de l’histoire de chaque être ?

Les grands coups d’enclume du sort sur la tête des “innocents”, moi ça me botte ! J’aime voir les faibles s’éveiller et avancer par la force des choses.

Et peu importe que leur parcours soit accompagné de larmes ou de rires, pourvu que ces pesants bipèdes finissent par avoir des ailes.

Ce que fort sottement on qualifie généralement d’injustice est en réalité le meilleur moteur pour élever les âmes, leur montrer la nécessité, la valeur, le bénéfice du combat.

Sans cette “injustice”, pas de conscience du beau, du vrai, du bien.

Les pommes jaunes sont appréciées parce que les vertes sont aigres. Une réussite est bien plus délicieuse et valorisante quand on part perdant. L’infirmité fait battre plus fort le coeur des amoureux. La pauvreté sélectionne les plus motivés pour l’accès à l’or, etc.

Et c’est ça qui donne la flamme !

Les idéalistes à la gomme qui souhaitent éradiquer la souffrance des hommes sont en fait les ennemis du bonheur.

Ils veulent niveler les têtes. Effacer toute aspérité chez leurs frères. Ecarter l’arbitraire, l’adversité, l’amertume des jours. Chasser les nuages de nos existences.

Pour les remplacer par du prévisible bien calculé, bien formaté, sans la moindre opportunité de chuter ou de s’envoler !

Bref, ils désirent changer les visages en clones. Ôter son charme à la vie. Nous imposer un ensoleillement permanent, c’est à dire une sécheresse générale.

Leur justice aseptisée a pour moi le goût insipide du mortel ennui.

Ces humanistes du dimanche nient les trésors de nos destins, âpres ou éblouissants.

Par exemple, parmi les vivants il y a les faces rudes et les faces radieuses (et pour faire simple je passe sur l’infinité des nuances possibles). Sur les rides des premiers on y lit la force du caractère et la profondeur des pensées, la dureté du chemin parcouru. Sur le front des seconds on y devine les grâces, fortunes et joies offertes par quelque bonne étoile.

A travers ces deux catégories de destinées qui s’opposent, toute la saveur, la densité, la séduction de cet Univers “injuste” fait de rocailles et d’herbes douces, de miel et d’épines, de lumière et de ténèbres... Chacun prend sur Terre ce dont il a besoin pour effectuer sa route : tant de douleur et tant de régal, tant de deuil et tant de félicité...

Ces éléments formateurs que les sots dénoncent comme des ‘injustices”.

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mercredi 11 juillet 2018

1277 - Salade de Farrah Fawcett

Avec sa ligne d’asperge, sa tête d’ananas, ses appas de poisson plat, Farrah Fawcett rayonnait comme une salade d’artifices dans une assiette niçoise.

Bref, ce charmant haricot à la chevelure dorée au beurre de Normandie ouvre encore, deux lustres après sa mort, les appétits les plus spirituels.

Parée de sa seule nature, la svelte créature brillait d’un éclat unique.

Elle était vive et éblouissante comme une tomate écarlate qui palpite de bonheur sur un plat de patates douces.

Un papillon potager qui excite furieusement mes papilles poétiques.

Je déguste avec ivresse ce mets aérien composé de verdeur acidulée, de lueurs lunaires, de nuages lactescents et de miels vénusiens.

Farrah Fawcett fut une jardinière magique, une fleur éphémère mais mémorable issue des sillons miraculeux du Cosmos générant de la Beauté à grands flots universellement galactiques,  généralement horticoles, particulièrement légumiers.

Des fruits de la Terre mêlés de jus d’étoiles, telle était l’essence profonde de Farrah Fawcett.

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https://www.youtube.com/watch?v=5aKmFnmvtRg&feature=youtu.be

mardi 10 juillet 2018

1276 - Face à l'astre

Il y avait le ciel bleu de juillet, les vagues noires de la mer du Nord, les ailes blondes de la créature...

Et moi, les pieds dans l’écume, l’âme pleine de lumière, initié par le sable, l’océan, l’azur, j’ouvrais la porte du Réel.

Je voyais plus loin que la matière, plus haut que le visible, plus vrai que je jour.

Farrah Fawcett entrait dans les flots, l’horizon s’éclaircissait, l’éternité me faisait signe, l’infini était à portée de vue.

Dieu parlait, les coquillages écoutaient.

Vénus rayonnait, je souriais.

Le rivage chantait, les dunes dormaient, les galets rêvaient.

Et les mouettes planaient dans l'immensité.

Je nageais dans l'eau glacée, fixant l'espace devant moi. 

J'avais conscience de ma juvénilité, de ma vulnérabilité, de mes bras comme des brindilles.

L'onde berçait mon corps, le sel me piquait les yeux, j'avançais dans ce Cosmos liquide, m'éloignant progressivement de la plage...

Dans le lointain, là-bas vers le Soleil, son visage dominait l'Univers.

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https://www.youtube.com/watch?v=LgzXwiMSEJY&feature=youtu.be

samedi 7 juillet 2018

1275 - De lointains souvenirs

J’avais dix ans, j’allais sur onze ans, j’avais l’âge d’avoir l’âge : celui où l’on a l’éternité d’une vie à faire, comme un soleil intarissable reçu en pleine face.

Avec, derrière moi, les souvenirs d’une seule décennie qui semblait aussi longue qu’un siècle.

J’étais aussi jeune qu’une herbe tendre dans le vent, puéril et pourtant l’égal d’une vieille étoile allumée depuis la Genèse.

J’étais fou, j’étais là, j’étais en vie, rempli de cette étonnante lumière.

Je me sentais sans fin, sans fond, sans poids.

Je me devinais brillant, brûlant, immense.

Je percevais l’insaisissable, touchais l’invisible, goûtais le vrai : je n’avais que deux poignées d’années mais en moi débordait cette flamme issue d’un astre...

J’avais dix ans, j’avais mille ans, j’avais des ailes.

Je connaissais mon âme. Je savais qui j’étais. Le monde entrait par toutes mes portes.

Autour de moi il y avait toutes ces choses, ces océans, ce ciel et cette écume.

Des visages me montraient les nuages, des anges me communiquaient leurs pensées, l’inconnu m’apparaissait en toute clarté, le mystère baignait mes jours sans rien briser, coulant à mes pieds comme une onde douce.

Une intelligence m’initiait aux sommets. Je me laissais porter dans ses bras. Qui veillait ainsi sur ma tête ?

Nul ne voyait ce que je voyais.

Personne n’aurait compris.

Tous auraient cru à un rêve.

Mais c’était mieux qu’un rêve. Bien mieux que ça.

C’était mon enfance.

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1274 - Farrah en barquette

Je pourrais assez prosaïquement associer à l’image de la blonde texane Farrah Fawcett une bonne grosse barquette de frites jaunes.

Certes, cela relèverait de ma part d’une bonne dose de grasse vulgarité à l’égard de celle qui fut précisément l’antithèse de la patate en friture suintant l’adipeuse lourdeur.

Mais, le monde étant ce qu’il est, l’homme d’esprit appréciant les contrastes entre le Soleil et les marécages, c’est avec un plaisir esthétique authentique que j’assimile ici la trogne de la fée yankee à la pomme de terre tranchée transpirant la joyeuse huile et la gastronomique lumière.

Cela dit, cette femme que je viens de vous servir en accompagnement de vos festins cosmiques est également un prétexte pour magistralement vous éblouir de l’éclat de ma plume et des hauteurs lyriques de mon âme éprise de femelles osseuses à têtes modiglianesques.

Toutefois je ne vais pas rester sur ce tableau classique et figé pour vous laisser une empreinte durable et brillante de cette face galactique...

Non, je vais plutôt faire preuve d’audace et vous transmettre ce dernier mot inattendu, inadéquat peut-être (quoique...) mais claquant et mémorable : purée.

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https://www.youtube.com/watch?v=eBGiCyPIeuU&feature=youtu.be

1273 - Je ne suis pas un tendre

Moi je déteste ce qui est doux et mou, gentil et fragile, petit et faible.

Je préfère ce qui cogne dur.

Tout ce qui est fort et méchant, grand et percutant, âpre et bien salé.

Je ne suis pas un tendre : les mollassons, les pleurnichards, les frileux de tous poils ne doivent s’attendre à aucune pitié de ma part.

Je n’ai d’estime que pour les porteurs de sceptres, pour les dents longues, pour les lions qui comme moi avalent le monde tout cru, d’une seule bouchée.

Ce qui rampe et geint, ce qui bave et se lamente, ce qui se traîne et supplie ne mérite à mes yeux que torgnoles et crachats, railleries et rugissements, jets de pierres et flots de vitriol !

J’écrase de mon talon de fer le flasque peuple de larves nourrit de rêves insipides, assoiffé d’insignifiances, gonflé de l’imbécile orgueil des perdants.

Les pauvres, les victimes, les exclus au lieu de se plaindre devraient se battre. Plutôt que de gémir devraient chanter. Marcher, danser, voler et non pas s’effondrer pour se vautrer dans leurs misères.

Qu’est-ce que cela leur coûte de rire ? La joie de vivre n’est-elle pas chose gratuite, accessible à qui le veut ?

Celui qui cherche à m’émouvoir en m’exhibant ses malheurs, que ce soit en affichant son moignon d’éclopé ou en me tendant sa carte de catarrheux, voire sa sébile de crève-la faim, je lui balance en pleine poire l’écume insolente de ma gloire d’être né pour admirer, non pour m’apitoyer !

En réponse aux larmes dégoûtantes de ces stériles pleureurs, de ces semeurs d’échec, de ces cultivateurs de tristesse, je propose très généreusement la récolte de mon projectile de salive persifleur sur leur front de lavette.

Non, je ne suis décidément pas un tendre envers les roseaux qui ne pensent même pas.

Je suis d’un bois comme on n’en fait plus. J’ai la sève amère, de l’écorce, beaucoup d’écorce... Et de la racine d’acier.

Je suis de la race des chênes, non des chaînes.

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https://www.youtube.com/watch?v=1Fg0_UJ3n5E

jeudi 5 juillet 2018

1272 - La Création est un poème

Depuis les incommensurables amas galactiques jusqu’aux particules de poussière les plus ténues, tout dans l’Univers est tableau de génie.

Dans cette oeuvre sans mesure, le “peintre des réalités” que l’on nomme Dieu a su allier la beauté à l’utilité.

Il a mis de la légèreté dans les montagnes, de l’élégance dans les principes, de la grâce jusque dans la boue, des nuages autour de notre planète, un horizon sans borne au-dessus des êtres.

Et du ciel partout.

Chaque chose créée est un sommet, une merveille, un mystère.

La moindre partie de ce qui est déborde d’intelligence, de splendeur, de lumière. Avec, au bout de ce processus plein de sens, la vie.

Et, fleur sur ce cadeau, l’amour qui se combine si bien avec... L’amour qui fait fleurir le néant, génère de l’infini, ajoute du jour au Soleil et des vagues à l’océan. L’amour qui rend simple, proche, humain ce qui est sublime, inaccessible, hors de notre portée.

Bref, le prodige est la norme du Cosmos.

L’auteur du Tout est un poète, un magicien, un musicien qui mêle au ballet des étoiles la danse des atomes, fait briller des astres morts, décore les toiles d'araignée de perles de rosée, fait tomber de la neige, planer des chauves-souris, voler des papillons rien que pour amuser les hommes, les étonner, les émerveiller.

Et les éveiller.

VOIR LES TROIS VIDEOS :

1271 - Farrah Fawcett de la tête aux pieds

Elle avait la couleur de la jaune banane, le mystère de l’énigmatique Lune, la gloire de l’éternel Soleil.

Farrah Fawcett fut un fruit frais effarant.

Avec sa tête d’ananas épanoui et son corps de flacon à liqueur, elle prenait des airs de sirop si sérieux que son jus devenait jaillissante lumière.

Elle tenait sa féminine autorité précisément de ce pouvoir de générer de la gloire avec sa citrouille toute dorée.

Sur son front épique, en parfait esthète ne vénérant que le beau dictatorial, le papillonesque impérial, j’ai posé une couronne galactique imprégnée de ferments lactiques. Avec ce symbole de la Voie Lactée ainsi ajouté à son crâne à la chevelure de comète, elle brillait comme une flamme électrique.

La fine fleur ne sortait de terre que les jours de ciel, n’apparaissant qu’avec des étincelles.

Elle avait cinq orteils au bout de chacune des deux extrémités basses de sa carcasse, ce qui lui faisait par conséquent dix arpions en tout et pour tout. 

Nul n’a jamais fait mieux avec ses doigts de pieds.

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet